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MFI HEBDO: Science Technologie Liste des articles

05/12/2003
Chronique Sciences

De l’eau sur la Lune : l’espoir s’évapore !

(MFI) En 1994, la sonde franco-américaine Clémentine avait cartographié le sol lunaire. L’analyse des données avait permis aux scientifiques d’émettre l’hypothèse d’une possible présence de glace dans les cratères situés vers les pôles lunaires. Puis des images radar avaient rendu caduque cette théorie. En 1998, c’est au tour de la sonde américaine Lunar Prospector de jouer les sourciers. Une présence importante d’hydrogène laisse de nouveau supposer l’existence d’eau sur la Lune. Plus récemment, les cratères lunaires ont été sondés à l’aide du radiotélescope situé à l’observatoire d’Aceribo, à Porto Rico. Les zones lunaires qui ne voient jamais le soleil ont été inspectées grâce à des longueurs d’ondes qui, en cas de rencontre avec de la glace, sont fortement réfractées : l’absence constatée de retour d’ondes remet en cause la présence de couches importantes de glace sur la Lune.

Un code-barre nickel contre la contrefaçon

(MFI) Une nouvelle technologie pour empêcher les contrefaçons vient d’être imaginée au sein d’une université anglaise. Il s’agit de codes-barres améliorés qui contiendraient, désormais, un mélange de fer et de nickel en microscopiques particules magnétiques. Lors de l’impression de ces codes-barres, les particules de fer et de nickel s’arrangeraient spécifiquement, ce qui rendrait chaque étiquette distincte, possédant un champ magnétique propre. Un code-barre unique ! Des informations strictement singulières, voire confidentielles pourraient être stockées dans une base de données contenue dans le code-barre. La vérification des codes-barres de ce type est possible avec un lecteur identique à ceux utilisés actuellement. Le scanner de lecture consulte la base de données pour confirmer l’authenticité du produit.

Le climat a fait pousser la Cordillère des Andes

(MFI) C’est, en partie, grâce aux conditions climatiques qui régnaient lors de sa formation, il y a plus de 100 millions d’années, que la Cordillère des Andes aurait pu atteindre la hauteur qui est la sienne aujourd’hui, soit 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette chaîne de montagnes, à caractère volcanique, traverse plus de sept pays d’Amérique ; c’est l’un des massifs les plus hauts et les plus longs du monde, avec plus de 8 000 km d’étirement. Située à la jonction de deux plaques tectoniques, la Cordillère des Andes s’est formée lors de la plongée d’une plaque sous l’autre, phénomène appelé « de subduction ». Une équipe de géologues estime qu’un phénomène climatique a pu favoriser l’élévation des Andes. En effet, lors de cette formation, les eaux du Pacifique Sud étaient extrêmement froides, réduisant ainsi le phénomène d’évaporation et mettant en jeu une force d’inertie plus importante. Les deux plaques ont dû rentrer en contact violemment, augmentant de ce fait la « poussée » de la chaîne.

Police ! Vos empreintes

(MFI) La plus ancienne méthode pour identifier des individus reste les empreintes digitales, propres à chacun et ne variant jamais. Pour les relever, la police utilisait jusqu’à présent une poudre luminescente lipophile – aimant la graisse –, qui adhérait à l’emprunte laissée par le bout des doigts sur une surface. Des Britanniques travaillent sur la mise au point de nanoparticules attirées par la moindre trace de graisse. D’infimes billes de verre, d’un peu plus de 200 nanomètres, sont enduites de molécules hydrophobes, ce qui élimine l’imprécision due à la présence aqueuse. Rendues fluorescentes, les billes deviennent utilisable de la même façon que la poudre, mais révèlent les moindres détails de l’empreinte.

Un pas dans le traitement de la maladie de la vache folle

(MFI) Une équipe médicale de l’Institut neurologique de Londres, en Grande-Bretagne, a réussi pour la première fois à soigner des souris atteintes d’une maladie similaire à celle dite « de la vache folle ». L’encéphalite spongiforme bovine (ESB) est une maladie à prions qui provoque une dégénérescence du système nerveux central. L’agent pathogène de cette maladie est une protéine. Les prions responsables de ce type de maladie envahissent le système nerveux en transformant peu à peu les protéines saines en molécules pathogènes. L’accumulation de prions au niveau du système nerveux entraîne des lésions importantes, donnant au cerveau une forme d’éponge. Les chercheurs londoniens ont conçu des souris mutantes, capables de réduire la présence de prions sains au niveau des neurones. Ils ont ainsi empêché la prolifération de la maladie. Après analyse, les souris mutantes ne présentaient plus de prions défectueux au niveau des neurones ; une réversion de la maladie a même pu être constatée.

Les physiciens s’interrogent sur une nouvelle particule

(MFI) Des chercheurs américains viennent de mettre le doigt sur une particule subatomique secondaire jusque-là inconnue. Cette nouvelle particule défie les théories utilisées actuellement par les physiciens, et serait peut-être la preuve de l’existence d’une nouvelle famille de particules. C’est en pratiquant un exercice habituel que les chercheurs de l’université d’Hawaï ont découvert une anomalie, contraire au modèle standard de l’ensemble des règles qui régissent le monde subatomique. Si l’existence de la particule inconnue se confirme, cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouveaux domaines de recherche.

Julie Foulquier

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