Une exploitation surprenante de l’ADN
(MFI) Décidément, l’ADN ne cesse de surprendre. Des scientifiques américains viennent de lui trouver une nouvelle fonction. La molécule de la vie pourrait servir à fabriquer des filaments de taille microscopique qui seraient utilisés en nano-électronique. L’équipe de Caroline du Nord (aux Etats-Unis) a démontré que les filaments d’ADN devenaient des supraconducteurs lorsqu’ils étaient enduits de métal. Après avoir synthétisé des molécules d’ADN, les chercheurs les ont ensuite assemblées pour fabriquer des filaments argentés d’une longueur de vingt micromètres et d’un diamètre d’à peu près 25 nanomètres.
Objectif atteint pour Rover Spirit
(MFI) Les sondes martiennes se suivent et ne se ressemblent pas ! Tandis que l’on est resté sans nouvelles de Beagle 2, le module européen censé s’être posé sur Mars le jour de Noël, la première sonde américaine Rover a, quant à elle, réussi son « atterrissage ». Elle a même transmis à l’Agence spatiale américaine (Nasa) les premiers clichés pris. À peine arrivée sur le sol martien, Rover Spirit a déployé ses panneaux solaires qui lui permettront de recharger ses batteries. Ainsi, elle pourra se déplacer de 40 kilomètres par jour martien. Les ingénieurs de la Nasa se sont régalés en voyant apparaître sur leurs écrans de contrôle des images haute définition en provenance directe de la planète rouge. Aidé d’un second robot, Opportunity, Rover Spirit va pendant trois mois rechercher des traces de vie sur Mars.
27 000 ans de présence humaine en Sibérie arctique ?
(MFI) C’est en plein cœur de la Sibérie arctique qu’une équipe russe de l’académie des sciences de Saint-Pétersbourg a mis au jour des outils taillés dans la pierre, des racloirs, des bifaces en silex, des armes en ivoire. Plus de 800 os d’origine animale ont aussi été découverts. Cela signifie une présence importante de gibier dans cette contrée. La datation de l’ensemble des objets a permis de faire remonter la présence humaine dans cette région sibérienne à il y a plus de 27 000 ans. Les archéologues pensent que les premiers Américains seraient venus d’Asie en traversant le détroit de Béring, et la découverte sibérienne relance le débat sur la date à partir de laquelle les hommes auraient colonisé le continent américain.
On a percé le secret des rubis !
(MFI) Issues de différents mécanismes tectoniques et géochimiques, les magnifiques pierres rouges bien connues sous le nom de rubis gardaient le mystère de leur genèse. Des chercheurs français ont pourtant réussi à construire un modèle permettant de mieux comprendre la formation des précieux cristaux, à partir d’ingrédients comme le sel et le marbre. Le rubis est une variété de corindons, pierres précieuses de couleur noire et grise. Si le rubis est rouge, c’est à cause des traces de sel de chrome qui entrent dans sa composition. Les principaux gisements de rubis, en Asie centrale et en Asie du Sud-Est, se caractérisent par le fait que les cristaux rouges ne sont découverts qu’incrustés dans du marbre. Selon l’équipe française, lors de la formation de la chaîne himalayenne, la mise en mouvement de fluides salés a permis le regroupement dans le marbre de tous les éléments constitutifs des rubis. Le but final de ces travaux est de permettre d’améliorer le système de prospection et de découvrir plus facilement les gisements de rubis qui sont généralement très isolés.
Le plus gros poisson du monde
(MFI) C’est au fond d’une carrière, en Grande-Bretagne, que les restes d’un poisson gigantesque ont été découverts : il mesure trois mètres de plus que le requin baleine, le plus gros poisson jusqu’alors connu, ce qui porte sa longueur à au moins 15 mètres. Plus tout jeune, car âgé quand même de 155 millions d’années, le fossile découvert appartient à une espèce disparue. Le spécimen retrouvé est bien conservé même si sa queue a été prélevée. Les paléobiologistes n’excluent pas que cette famille de poisson ait pu atteindre plus de 20 mètres de long, si l’on s’en réfère à l’énorme appareil filtreur dont elle disposait pour se nourrir de plancton.
« Poussière d’étoile » a rempli sa mission
(MFI) La sonde Stardust – poussière d’étoile, en français – a rencontré la comète Wild 2 à plus de 390 millions de kilomètres de la Terre. La sonde américaine a engrangé plusieurs centaines de milliers de poussières astrales émanant de la comète. Les premières photographies parvenues à la Nasa ont été prises lors de la manœuvre de collecte des poussières. L’étape suivante est l’analyse de ces poussières par les instruments embarqués. À partir de ces échantillons, les chercheurs espèrent obtenir des informations sur la formation du système solaire, et même sur l’apparition de la vie dans l’univers. Durant la phase de travail de la sonde, les scientifiques estiment que Stardust a été frappée par plus de 10 millions de particules. Après sa moisson, la sonde astrale a refermé son collecteur de poussières recouvert de gel de silicone et l’a scellé. L’ouverture du précieux coffret ne se fera qu’en 2006, lorsque la sonde rejoindra la Terre.
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