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MFI HEBDO: Science Technologie Liste des articles

30/01/2004
Chronique Sciences

Eolienne des villes

(MFI) Jusque-là implantées dans des zones libres d’habitations, les éoliennes partent désormais à la conquête des cités. C’est en tout cas l’objectif que s’est fixé une équipe de recherche anglaise. Pour cela, elle a mis au point un nouveau procédé d’alimentation, un conduit aérodynamique qui permet un meilleur contrôle du flux d’air sur les pales de la turbine. Ce conduit permet à l’éolienne de fonctionner même avec des vents faibles. Actuellement, il faut une puissance de vent de 8 à 10 mètres par seconde en milieu rural : 3 à 7 mètres suffiront pour le modèle urbain. De plus, cette nouvelle éolienne sera capable de fonctionner avec des vents turbulents, ce qui n’est pas toujours le cas pour sa consœur. Un seul modèle est pour le moment en phase d’expérimentation.

Balise d’alerte en cas d’accident

(MFI) Une petite balise embarquée, de la taille d’un téléphone portable et placée sous le tableau de bord de la voiture, pourra sauver la vie des automobilistes accidentés. Baptisée E-Merge, cette balise, mise au point par des ingénieurs européens, est reliée directement au système déclenchant les airbags. Lors d’une décélération brutale suivie d’un impact, le boîtier se met en marche et localise le véhicule grâce à un système de navigation satellitaire, autrement dit un GPS. Un message est alors envoyé aux secours les plus proches, indiquant, dans la langue du pays, la marque de la voiture, le modèle, la couleur, l’immatriculation et, bien sûr, le lieu de l’accident. Si les passagers sont conscients, ils peuvent entrer en contact verbal avec les secours grâce à un micro et à un haut-parleur incorporés.

Triste fin pour un fidèle télescope

(MFI) Les responsables de l’Agence spatiale américaine (Nasa) ont fait savoir que, faute de moyens financiers, le télescope américain Hubble ne devrait plus être entretenu. Il restera en orbite aussi longtemps qu’aucune défaillance technique ne le rendra inopérant. Hubble, en orbite à 600 kilomètres de la Terre, avait été lancé en avril 1990. Conçu pour faire des observations dans le domaine de la lumière visible, et dans une partie de la lumière violette et infra-rouge, il avait connu quelques problèmes de myopie dès sa mise en service. Mais, du fait de sa basse altitude, sa maintenance avait été possible. Il devrait disparaître dans l’atmosphère au cours de 2011, mais son successeur, James Webb, le remplacera efficacement puisqu’il sera doté d’une vision plus affinée que celle de son aîné.

La station spatiale internationale (ISS) manque d’air

(MFI) Les contrôleurs au sol de l’ISS ont constaté que la pression d’air avait tendance à diminuer à l’intérieur de la station. Pas énormément, un quart de 1 % de la pression normale chaque jour, ce qui demeure compensable par l’utilisation des réserves d’air embarquées. Ce qui contrarie le plus les ingénieurs tient dans l’impossibilité qu’ils ont de localiser la fuite ! Ce n’est pas la première panne pour l’ISS : l’un des quatre gyroscopes qui permettent de stabiliser la station est en panne, des bruits sourds et inexpliqués se font entendre, sans oublier le fonctionnement aléatoire de l’un des générateurs d’oxygène. Pas vraiment rassurant pour les deux habitants de ce qui devait être un module haute définition, et qui sont là-haut jusqu’en avril prochain, si tout va bien !

Quand le robot réfléchit

(MFI) Des chercheurs britanniques viennent bousculer la théorie de l’intelligence artificielle avec la création du premier robot qui « réfléchit ». Jusque-là, les robots étaient conçus pour exécuter des programmes, mais ils étaient incapables de formuler des théories, de faire des expériences et de les analyser. Une équipe mixte de l’université du Pays de Galles et de celle de Manchester a donné naissance à un robot « chercheur en génétique ». Mis en demeure de montrer ses compétences, le robot a dû découvrir la fonction exacte de différents gènes spécifiques de la levure. Après obtention des résultats de la machine puis comparaison avec ce qu’aurait fait un groupe de scientifiques, notre robot a fait ses preuves. Il a, en effet, fait aussi bien que les humains ! Les chercheurs vont maintenant tenter de l’amener vers des résolutions de problèmes plus ardus.

Nanoguitare et vraie musique

(MFI) Faite de silicium, cette guitare extra-ordinaire ne mesure que trente micromètres de long et pourtant… elle joue ! Ce sont des spécialistes en nanomécanique qui l’ont conçue, pas plus grosse qu’une bactérie. Pour la faire jouer, pas de doigts, pas d’onglet mais un rayon laser. Sa lumière réchauffe les cordes de silicium qui s’allongent ou se rétractent ; les déformations sont alors captées et traduites par un ordinateur en séries de notes. Ce signal, trop aigu pour être perçu directement, est transposé 17 octaves plus bas pour produire de la musique audible. Le but de cette création est avant tout de montrer jusqu’où peut aller la virtuosité technique, virtuosité qui s’appliquera de façon utile dans le monde de l’infiniment petit.

Julie Foulquier

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