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04/02/2005
Chronique Sciences
Le disque dur, un cerveau gigantesque !


(MFI) Véritable cerveau de nos ordinateurs, le disque dur rend l’accès à l’information quasi immédiat. Mais comment peut-on stocker autant de données sur une aussi petite surface ?

En 1956, le groupe IBM conçoit le premier disque dur pour l’armée américaine. A l’époque, les données sont stockées sur des bandes magnétiques, et leur capacité n’est pas bien grande, environ 80 Mo, unité utilisée pour mesurer la quantité d’informations qu’il est possible de stocker sur une surface précise. Capacité insuffisante, recherche longue due au défilement de dizaines de mètres de bande, l’ordinateur d’alors perdait un temps considérable. Il faut améliorer le principe.
C’est le disque vinyle qui va inspirer les ingénieurs dans leur recherche. Ils constatent que sur la platine du tourne-disque, il suffit de déplacer la tête de lecture de plage en plage pour obtenir un morceau choisi. C’est sur cette base qu’est conçu le premier disque dur. Son cœur était un empilement de 50 disques d’un diamètre de 60 centimètres. Une tête de lecture en balayait la surface, le tout étant contenu dans un bloc de la taille d’une armoire ! La capacité de stockage n’excède pas, au début, 5 Mo. Une vraie révolution pourtant, car quelques dixièmes de secondes suffisent alors pour accéder au contenu du disque, là où il en fallait plusieurs dizaines pour la bande !

Quand on ouvre le boîtier : des dizaines de disques empilés

En 1979, le disque dur apparaît sous sa forme actuelle : un petit boîtier aux performances qui ne cessent de s’améliorer. Ce sont le revêtement et les têtes qui ont connu les plus grands bouleversements. Les données sont enregistrées sous forme magnétique. De minuscules aimants stockent les données, une tête électromagnétique les imprime ou les lit. Au cœur de la machine, on découvre les disques qui stockent les données sur leur revêtement magnétique. Un disque dur, c’est donc en réalité plusieurs disques empilés de façon très serrée les uns sur les autres. Leur nombre varie en fonction de la capacité de stockage que l’on veut développer : plus il y en a, plus la contenance du disque dur augmente.
Les plateaux des disques sont recouverts de « grains » qui se comportent comme des aimants. Soumis au champ magnétique de la tête qui envoie les données sous forme d’impulsions magnétiques, les grains fixent les informations et les mémorisent. Le cœur d’une tête est un minuscule électro-aimant. Durant un enregistrement, elle est parcourue par un courant dont les fluctuations correspondent aux données envoyées. Elle crée un champ magnétique très localisé qui est fixé par les petits « grains » du disque. A la lecture, les plateaux en rotation font défiler les « grains » et l’électronique du système va alors en restituer les données.
Aujourd’hui, grâce à l’augmentation des capacités, le disque dur peut prétendre au stockage de photos, musique et vidéos numérisés. Les appareils miniaturisés sont devenus baladeurs. Leur mémoire est gigantesque, on peut ré-enregistrer à l’infini sur le même support devenu effaçable et faire partager son contenu de façon simple et rapide par le biais de câbles reliant différents appareils. Ces petits objets sont en passe de devenir un moyen de stockage incontournable tant leur souplesse d’utilisation est grande.

Julie Foulquier


EN BREF

L’oignon se fait plus sympathique

(MFI) Les amateurs d’oignons peuvent se réjouir. Des chercheurs brésiliens ont donné naissance à une variété qui ne fait plus pleurer à l’épluchage et ne charge plus l’haleine de cette odeur caractéristique, somme toute pas très agréable ! Cette nouvelle variété a été obtenue après sélection génétique. C’est en diminuant la dose d’acide piruvique, substance volatile qui irrite les yeux et donne mauvaise haleine, que les scientifiques ont rendu l’oignon plus doux. Il peut ainsi être consommé cru et conserve ses propriétés thérapeutiques, notamment en matière de réduction du risque de maladies cardio-vasculaires.

Hippopotames et baleines sont cousins

(MFI) La baleine appartient au groupe des cétacés. L’hippopotame à celui des artiodactyles, autrement dit des mammifères ongulés. D’un point de vue anatomique, tout les sépare. Et pourtant, leur analyse génétique a révélé qu’ils possèdent un ancêtre commun ! Une équipe d’universitaires français a comparé plusieurs fossiles d’hippopotames et de cétacés. Un ancêtre de la baleine découvert au Pakistan possède un os du pied commun avec les artiodactyles. Il y a environ cinquante millions d’années, un animal encore terrestre aurait donné naissance aux deux groupes, les cétacés et les mammifères ongulés.

Le rat doué pour le multilinguisme

(MFI) Des chercheurs de Barcelone, en Espagne, ont montré que le rat est capable de faire la différence entre au moins deux langues, en l’occurrence le japonais et le hollandais. Les scientifiques ont entraîné des rats à appuyer sur un levier lorsqu’ils entendent une phrase en japonais pour les uns, en hollandais pour les autres. A la diffusion des phrases, les rats « parlant » le japonais ne réagissent qu’à cette langue, idem pour l’autre groupe. Ils sont même capables de reconnaître de nouvelles phrases prononcées dans leur langue de prédilection !

J. F.




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