Ça chauffe ! Et ça urge !
(MFI) Le rapport « Meeting the Climate Change », rédigé par un panel de scientifiques, de politiques et d’économistes britanniques, fixe à dix ans « voire peut-être moins » le point de non retour climatique. Un seuil estimé à + 2 degrés au-delà duquel les rejets de gaz à effet de serre vont entraîner une hausse de température désastreuse pour la planète. Une échéance pas si lointaine quand on sait que l’augmentation de température moyenne par rapport à la valeur de référence, fixée au début de l’ère industrielle au XVIIIe siècle, est déjà de 0,8 degré…
Mine d’or et cyanure
(MFI) La multinationale canadienne Cambior envisage d’exploiter en 2007 une mine d’or dans le Parc Naturel Régional de Guyane. Cette exploitation, qui a obtenu une concession minière du ministère de l’Industrie et qui portera le nom de « Camp Caïman », prévoit l’extraction en profondeur de 3,5 tonnes d’or par an.
Le projet industriel est contesté par des écologistes qui rappellent que la même compagnie, présente également dans les pays voisins du Surinam et du Guyana, avait été à l’origine d’une catastrophe écologique majeure. Sur le site d’Omaï au Guyana, la rupture d’une digue du parc à résidus s’était soldée par le déversement d’une grande quantité d’eau contaminée au cyanure dans le fleuve Essequibo.
La peinture qui rend sourd
(MFI) Des scientifiques de l’université de Yale, aux Etats-Unis, ont mis en évidence les impacts d’un agent chimique très utilisé dans les ports, sur la surdité des mammifères marins. L’usage du TBT, destiné à empêcher les crustacés de s’accrocher à la coque des navires, entraîne en effet chez les dauphins et les baleines intoxiqués une incapacité à utiliser convenablement leur sonar, indispensable à leurs déplacements. Cet empoisonnement contribue à leur échouage fréquent et serait responsable de la multiplication des collisions entre des navires et les mammifères désorientés.
Deux millions de personnes ont besoin d’aide en Ethiopie !
(MFI) Malgré une récolte agricole record de plus de 21 % supérieure à la moyenne des cinq dernières années, 2,2 millions d’Ethiopiens auront besoin d’une aide alimentaire d’urgence en 2005. Et le rapport conjoint de la FAO et du PAM, qui alerte sur cette situation, ne comptabilise pas les 5 millions de personnes souffrant de sous-alimentation chronique. Celles-ci recevront des vivres et une assistance dans le cadre du programme déjà alloué.
La Guadeloupe se dénude
(MFI) D’après les derniers relevés cartographiques de l’Office national des forêts sur l’île de la Guadeloupe, les forêts disparaissent à la vitesse de 400 hectares par an pour une surface boisée restante de 9 000 hectares. Une situation alarmante principalement due, d’après les experts, aux déboisements intempestifs pour la construction de maisons, ainsi qu’à l’abattage d’arbres pour la production de charbon. Cette dégradation aux multiples impacts contribue à l’érosion des sols, aux glissements de terrain et rend l’île beaucoup plus vulnérable aux aléas climatiques tels que les cyclones…
Atmosphère électrique
(MFI) Un ingénieur marocain, Cherif Massaoudi Zoheir, a inventé et breveté une centrale électrique alimentée par la pression atmosphérique. Cette invention, qui avait fait l’objet de nombreuses recherches dans le monde sans jamais aboutir, permettra la production gratuite d’électricité tout en respectant l’environnement. La centrale, en effet, crée de l’électricité à partir de flux d’air générés par des différences de pression, à l’image des vents qui circulent sur notre planète et qui sont, eux aussi, le produit de différences de pressions atmosphériques.
Poissons toxiques !
(MFI) Selon le nouveau rapport du WWF (World Wildlife Fund) intitulé Clean Baltic within reach? les poissons de la mer Baltique sont tellement contaminés par les toxiques qu’ils pourraient être interdits à la vente en Europe. Des produits chimiques tels que des composants perfluorés ont été trouvés chez des marsouins ainsi que chez d’autres espèces de poissons et d’oiseaux. Les taux de biphényles polybrominés (PBB, interdits depuis l’an 2000) chez les principaux prédateurs comme les phoques, les guillemots et les pygargues à queue blanche sont deux fois plus importants dans la mer Baltique que dans la mer du Nord ou l’océan Arctique. Le rapport révèle également que certaines espèces de poissons, comme les saumons de l’Atlantique, les truites de mer, les morues et les turbots, ont des problèmes de reproduction – et cela depuis des décennies. Le taux de retardateurs de flammes bromés (PBDE) trouvé dans les harengs est 50 fois supérieur en mer Baltique qu’en Atlantique.
Déjà, en 1995, les autorités suédoises avaient conseillé aux femmes enceintes de limiter leur consommation de harengs et de saumons de la Baltique à cause de leur contamination par des substances toxiques telles que les furannes, les dioxines et les PCB. Cette situation témoigne de la fragilité des écosystèmes marins qui peuvent rester contaminés pendant 25 ou 30 ans, systèmes d’autant plus sensibles ici qu’il y a très peu d’échanges d’eau entre la Baltique et l’Atlantique. La situation est aggravée par les basses températures de la mer et de la surface glaciaire qui retardent encore la dégradation des produits chimiques.
Plastiques solaires
(MFI) Des chercheurs de l’université canadienne de Toronto viennent de mettre au point un plastique, capteur d’infrarouge, qui convertit l’énergie solaire en énergie électrique. Cette technique, dont les performances sont cinq fois supérieures à celle des panneaux solaires classiques, permet également de tisser des habits, ouvrant ainsi la voie à des vêtements producteurs d’énergie qui seraient capables de recharger nos téléphones portables, baladeurs et autres appareils électroniques…
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