Attention aux pollutions lumineuses !
(MFI) Rarement évoquées, les pollutions lumineuses sont de plus en plus souvent dénoncées comme des sources de détérioration de notre environnement qui peuvent aussi mettre en danger notre santé. Des chercheurs de l’Université de Toronto (Canada) accusent la lumière artificielle d’être l’un des facteurs les plus importants de l’augmentation de cancers, observant que sous l’effet de cette lumière non naturelle, une petite glande située dans le cerveau, l’épiphyse, diminue nettement sa production de mélatonine dont les bienfaits sont multiples, qu’il s’agisse de freiner le développement de tumeurs, de lutter contre le vieillissement, de stabiliser la tension ou de maintenir la libido…
Un avenir noir sans pétrole
(MFI) Les pays du Golfe, gros producteurs d’énergie fossile (pétrole, gaz) s’inquiètent pour leur avenir. Ils doivent faire face à un double défi : d’une part, l’appauvrissement du désert, un phénomène encore peu étudié que de nombreux experts imputent de plus en plus, dans cette partie du monde, à l’exploitation pétrolière intensive (la région totalisant 25 % des accidents de l’activité pétrolière mondiale). D’autre part, la reconversion industrielle à moyen terme, les ressources restantes étant estimées, au rythme de production actuel, à 50 années pour le pétrole et une centaine d’années pour le gaz. De plus, d’après l’UNIPCC (United Nations International Panel on Climate Change), l’application du Protocole de Kyoto (programme international de réduction de gaz à effets de serre) pourrait entraîner une chute de revenus pour les pays du Golfe, allant jusqu’à 25 %.
Chine : du vélo à l’auto
(MFI) La croissance chinoise menace les initiatives mondiales en matière de changement climatique. Opposée, au nom du « développement », à une participation dans un programme de limitation de gaz à effet de serre, la Chine envisage au contraire de miser de plus en plus sur les énergies fossiles (gaz, pétrole), qu’elle consomme déjà en très grosse quantité puisqu’elle en est le deuxième consommateur mondial après les Etats-Unis. Et l’Agence Internationale de l’Energie (A.I.E.) prévoit un doublement de ses importations de pétrole d’ici à 2010. Une situation qui aura, de l’avis de nombreux analystes, de multiples conséquences internationales, tant sur l’implication de la Chine auprès des pays producteurs que sur le prix de la ressource qui va se raréfier. L’A.I.E. prévoit que l’augmentation des émissions de carbone de la Chine entre 2000 et 2030 équivaudra à celle de tous les pays industrialisés réunis.
Soja transgénique
(MFI) Pour de nombreux écologistes et leurs organisations, le bilan de dix années d’exploitation de soja OGM (Organisme génétiquement modifié) en Argentine montre les nuisances de cet usage à l’heure où d’autres pays comme le Brésil s’engagent sur cette voie. La culture du soja transgénique s’est développée en Argentine à une vitesse vertigineuse et recouvre aujourd’hui 14 millions d’hectares. Ces immenses plantations d’une seule et unique culture génétiquement homogène sont de plus en plus vulnérables aux mauvaises herbes résistantes et aux nouvelles espèces d’insectes qui les envahissent. Conséquence : un recours de plus en plus important aux pesticides. En outre, le développement de ces monocultures s’est fait au détriment de nombreuses populations qui ont dû se déplacer ; il a aussi entraîné un important déboisement de forêts, riches de nombreuses variétés…
L’impact du Tsunami sur la pêche
(MFI) Les dernières évaluations de la FAO sur les dégâts causés par le tsunami en décembre dernier révèlent, pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture, « des pertes directes qui se chiffrent à l’heure actuelle autour de 520 millions de dollars », a indiqué M. Jeremy Turner qui dirige le service de la technologie des pêches de cette organisation internationale. Les sept pays les plus touchés : Inde, Indonésie, Maldives, Myanmar, Somalie, Sri Lanka et Thaïlande. Pertes globales estimées : 161 millions de dollars pour 111 073 bateaux de pêche détruits ou endommagés ; 73 millions de dollars (coût du remplacement estimé de 36 235 moteurs sans espoir de réparation); 86 millions de dollars (coût de remplacement estimé de 1,7 million d’équipements de pêche détruits (filets, appareils de levage, équipements similaires); et près de 200 millions de dollars pour des dégâts et réparations divers d’infrastructures industrielles et ports du secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Le Brésil protège l’Amazonie
(MFI) Suite à l’assassinat de Dorothy Stang, une religieuse américaine opposée à l’exploitation sauvage de la forêt, de deux agriculteurs sans terre et d’un syndicaliste rural, défenseurs des sans-terre et de l’environnement dans l’Etat du Para au Brésil, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a transmis au Parlement un projet de loi prévoyant la création de cinq zones de préservation de l’environnement. Ces territoires comprendraient notamment 13,5 millions d’hectares de zones protégées ; une zone de 8,2 millions d’hectares dans laquelle serait interdite, pour six mois renouvelables, toute nouvelle activité d’exploitation du bois ; un parc national de 445 000 hectares, complété par une réserve de 325 000 hectares exploitable uniquement par les communautés indigènes ; et deux zones de forêts naturelles (en vue d’une exploitation durable de 802 000 et 260 000 hectares chacune).
Les maladies environnementales
(MFI) Un groupe de chercheurs dirigés par Tony McMicheol de l’Université nationale d’Australie, Bernard Goldstein de l’Université de Pittsburgh, et Jonathan Patz, de l’Université de Wisconsin ont découvert une corrélation entre l’émergence de certaines maladies, connues ou jusqu’ici inconnues, et les changements environnementaux considérables que subit actuellement la planète. Le changement climatique, les forêts détruites, la construction de routes et de barrages, l’expansion urbaine, la transformation d’habitats naturels en domaines agricoles, l’exploitation minière et la pollution du littoral créent des conditions propices à l’essor d’agents pathogènes, connus et nouveaux. Des observations confirmées par des agences internationales comme l’Organisation mondiale de la santé qui estimait récemment que plus de 6 % des cas de malaria dans certaines régions du monde, durant les 25 dernières années, étaient le résultat de changements climatiques.
Nouvelle loi sur les brevets en Irak
(MFI) Lorsque Paul Bremer, ancien administrateur de la Coalition provisoire, a quitté Bagdad en juin 2004, il a laissé sa marque par le biais d’une centaine d’arrêtés promulgués en sa qualité de chef de l’autorité d’occupation en Irak. Parmi ceux-ci, l’arrêté 81 concerne « les brevets, le dessin industriel, les informations secrètes, les circuits intégrés et la variété des plantes ». Cet arrêté modifie la loi irakienne initiale de 1970 sur les brevets, et à moins que celle-ci ne soit révisée ou abrogée par un nouveau gouvernement irakien, ou en attendant qu’elle le soit, l’arrêté américain fait force de loi. Avec des implications importantes pour les agriculteurs et le futur de l’agriculture en Irak.
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