Poissons en quête de fraîcheur
(MFI) Dans le cadre d’une mission d’évaluation sur les conséquences du réchauffement de la température à la surface de la mer du Nord (+ 0,6° C entre 1962 et 2001), une équipe de biologistes britanniques, dirigée par Allison Perry et John Reynolds (Université d’East Anglia, Norwich) a constaté des migrations importantes de nombreuses espèces de poissons vers le nord de cette mer à la recherche de températures plus fraîches. Ces observations confirment que « le changement climatique a déjà produit des effets observables sur la distribution des poissons marins » et pose la question de l’avenir. Les modèles climatiques soulignent en effet que la température de la surface de la mer du Nord devrait augmenter de 1 à 2,5° C d’ici à 2050 et de 1,5 à 4° C d’ici à 2080 !!!
Messages des peuples arctiques
(MFI) Des représentants des peuples de l’Arctique ont lancé un signal d’alarme à l’Union européenne à Bruxelles pour alerter l’opinion sur les menaces que fait peser le réchauffement climatique sur leur mode de vie, mais aussi sur celui des autres habitants de la planète.
« Nous sommes des témoins directs des conséquences du réchauffement », a déclaré le chef coutumier Gary Harrison de l’Athabaska (région chevauchant l’Alaska aux Etats-Unis et le Nord canadien). Le réchauffement entraîne déjà de nombreux changements : fonte de glaciers, arrivée de plus en plus importante dans l’extrême nord de nombreux moustiques vecteurs de maladies, augmentation des feux de forêts et divers bouleversements qui menacent notamment les éleveurs de rennes… Une situation alarmante à prendre au sérieux comme le souligne John Crump, du « Secrétariat des peuples autochtones » du Conseil de l’Arctique (un forum qui rassemble huit pays du Grand Nord) : « Ce qui se passe dans l’Arctique est un baromètre pour le reste du monde ».
Que reste-t-il de nos forêts ?
(MFI) Dans le cadre de la 5e session du forum des Nations unies sur les forêts qui s’est tenu à New York (États-Unis), des statistiques de la FAO ont indiqué qu’environ 15 millions d’hectares de forêts sont détruits chaque année sur la planète et que les plantations forestières ont connu un accroissement de 4 à 12 millions d’hectares par an entre la décennie 1990 et aujourd’hui. Une dégradation et une destruction dont sont victimes principalement les forêts tropicales et subtropicales qui représentent 56 % des forêts mondiales et qui abritent, peut-être plus pour longtemps , les dernières forêts primaires de la planète…
La liste des polluants mis à l’index s’allonge
(MFI) A la demande de nombreuses ONG comme le WWF (World Wildlife Fund), la Convention de Stockholm, entrée en vigueur en mai 2004, qui avait interdit ou réduit strictement l’utilisation et la production des 12 plus dangereux produits chimiques existants au monde, comme le DDT, les PCB ou les dioxines, est en train d’élargir sa liste. Celle-ci comprend désormais une vingtaine d’autres polluants organiques persistants (POPs) ainsi que des pesticides (chlordecone, endosulfan), des retardateurs de flammes et des composants perfluorinés. En attendant les suivants…
Plus de 30 000 tonnes de pesticides toxiques en Amérique latine
(MFI) Des pesticides inutilisés ou obsolètes jonchent le sol de plusieurs pays d’Amérique latine. Le dernier rapport de la FAO faisait état de 10 000 tonnes, il y en aurait trois fois plus selon les dernières estimations. Deux cents tonnes ont été découvertes rien que dans une petite localité du nord de la Colombie ; sur un site en construction, 5 000 tonnes de pesticides ont été déterrées. Même problème au Paraguay où 3 millions de dollars seraient nécessaires pour retirer et détruire ces stocks avant qu’ils ne causent plus de dommages à l’environnement et aux habitants en termes de santé. La Bolivie, l’un des pays les plus pauvres du continent, aurait lui aussi besoin de 3 millions de dollars pour restocker des vieux pesticides à base d’arsenic trouvés non loin du Lac Titicaca, et pour mettre en place des mesures de contrôle.
Des entreprises chinoises écologistes
(MFI) Une enquête réalisée par le WWF auprès des 182 plus grandes sociétés chinoises (le rapport « Chinese companies in the 21st century ») révèle que les entreprises chinoises accordent plus d’importance au respect de l’environnement qu’on ne pourrait à priori l’imaginer. Les préoccupations environnementales sont très répandues auprès des grands groupes chinois, atteste le rapport, qui affirme que pour la moitié des sociétés interrogées, le respect de l’environnement fait partie de leurs valeurs d’entreprise. Quelque 22 % ont une réglementation environnementale plus stricte que la loi ne l’impose, et 13 % souhaitent que la législation environnementale (rejet de CO2, eaux usées, économies d’énergie) soit renforcée.
C’est le Pérou !
(MFI) Le gouvernement péruvien a annoncé la création de la réserve naturelle d’ Alto Purus, un espace de conservation aussi vaste que la Belgique qui s’étend sur une superficie de 2,7 millions d’hectares et qui a été réalisé en concertation avec les neuf tribus indigènes résidant dans la région. Cette réserve, dont les limites ont été déterminées avec les populations autochtones, doit garantir une meilleure protection pour ces populations amazoniennes et devrait contribuer à la conservation de la flore et de la faune de nombreuses espèces rares comme le jaguar, le singe-araignée noir, ou la loutre géante de rivière.
Menace de reprise de la chasse à la baleine dans le Pacifique sud
(MFI) Au mépris du moratoire de 1986 sur la chasse commerciale à la baleine et la création d’un sanctuaire pour les mammifères de l’océan austral, le Japon affiche son intention de reprendre la chasse de deux espèces de baleine. Au cours du XXe siècle, environ 200 000 baleines à bosse et plus de 70 000 rorquals ont été tués dans l’hémisphère sud, menaçant gravement leur espèce d’extinction. La reprise de cette chasse prévue pour l’été antarctique 2005/2006 est considérée par les membres du Comité exécutif du Consortium de recherche sur les mammifères marins du Pacifique Sud (South Pacific Whale Research Consortium) comme un acte irresponsable. Ce Consortium a largement participé à la prise de conscience de l’importance de protéger les baleines dans les zones insulaires de ces régions.
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