Changement climatique : des cyclones plus violents ?
(MFI) Depuis le passage des cyclones dévastateurs Katrina et Rita sur le sud-ouest des Etats-Unis, et notamment la ville de la Nouvelle Orléans, les interrogations se multiplient sur d’éventuels liens entre le réchauffement climatique et l’intensité, ainsi que la fréquence, des cyclones tropicaux les plus violents. La revue Science a publié une étude selon laquelle le nombre de cyclones violents, de catégorie 4 et 5, a pratiquement doublé depuis 35 ans sur la planète. Selon certains experts, l’élévation de la température des océans pourrait expliquer cette évolution. D’autres facteurs comme les courants atmosphériques, les courants marins, sont aussi à prendre en compte. Les scientifiques manquent pour l’instant de recul pour tirer des conclusions sur ce lien entre réchauffement climatique et multiplication des cyclones violents. Pour autant, un réchauffement du climat est bel et bien en cours, avec son lot d’effets ravageurs pour tous les habitants de la Terre…
Résistance aux OGM
(MFI) Bien que l’on assiste à une concentration du marché des semences par une poignée de multinationales – la firme Monsanto contrôle à elle seule 88 % des semences transgéniques plantées dans le monde – la résistance aux organismes génétiquement modifiés continue de se développer. L’Australie, par exemple, qui connaît de gros problèmes de contamination avec du colza transgénique, vient de prolonger jusqu’en 2008 son moratoire sur les cultures transgéniques à des fins commerciales : l’Etat de Nouvelle Galles du Sud restera sans OGM. Au Kenya, le gouvernement bloque des essais en plein champ de maïs transgénique, estimant que l’on ne possède pas d’informations pour évaluer les incidences possibles de ces OGM, notamment sur les plantes et les insectes...
La deuxième vie du « grand lac » du Cambodge
(MFI) Un projet de la FAO a permis d’apporter une réponse satisfaisante aux millions d’habitants qui dépendent du lac Tonle Sap au centre du Cambodge. Les 2,9 millions d’habitants des cinq districts qui le bordent, dont la pêche est la source principale de nourriture et de revenus, étaient devenus les plus pauvres du Cambodge. La déforestation et la dégradation de la faune et de la flore environnantes avaient affaibli les ressources du lac, et condamné la pêche, indispensable à la survie des riverains. Le programme de réhabilitation du site, sous le contrôle d’associations de gestion communautaire locales, a amené les habitants à modifier leur gestion de la nature et commence à porter ses fruits.
L’Aveyron prend l’air
(MFI) C’est dans le département de l’Aveyron que va être construit le plus grand parc éolien de France ; d’une puissance de 87 mégawatts, il devrait être opérationnel fin 2007. Ce programme s’inscrit dans le cadre des directives européennes qui prévoient de faire passer la part de l’électricité d’origine renouvelable de 14 % en 1997 à 21 % en 2010. Une initiative qui va dans le bon sens pour les écologistes, quand on sait, d’après un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), que 1 mégawatt ainsi produit évite d’envoyer dans l’atmosphère environ 2 000 tonnes de CO2 par an !
Ça chauffe !
(MFI) D’après le NOAA, l’Agence fédérale américaine océanographique et atmosphérique, les gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20 % de 1990 à 2004. Le CO2, principal responsable du réchauffement climatique en cours, issu de l’activité industrielle, des gaz d’échappement automobile mais aussi de phénomènes naturels, contribue en s’accumulant dans l’atmosphère, à retenir la chaleur solaire et entraîne une élévation progressive de la température à la surface de la Terre. Un réchauffement observé qui a déjà produit une augmentation de la température moyenne de un degré Celsius au cours du XXe siècle.
Les Bushmen sont en danger
(MFI) Le Botswana durcit son offensive envers les Bushmen, qui tentent de survivre sur leur territoire ancestral dans la réserve du Kalahari central. Ces populations autochtones, dont les droits internationaux (garantis par la convention 169 de l’OIT), ne sont pas reconnus, subissent une répression violente de la part des fonctionnaires du Botswana. La fermeture de leur territoire, l’interdiction de chasser, la confiscation de leurs émetteurs radio, l’interdiction de s’approvisionner en eau et la présence intimidante et parfois brutale de gardes armés dans chaque communauté, laisse peu d’espoir de survie aux derniers Bushmen. L’entrée dans la réserve a été refusée à des journalistes ainsi qu’à des organisations humanitaires comme Human Rights Watch ou Survival.
Un calmar géant enfin photographié
(MFI) Le mythique calmar géant existe bel et bien ! Jusqu’à présent, de nombreux récits de marins en faisaient état, des cadavres de ces énormes calmars avaient été retrouvés dans les filets de pêcheurs, mais personne n’avait pu en photographier ou en filmer. C’est une équipe de scientifiques japonais qui a réussi cet exploit, en se postant sur la zone de chasse des cachalots, très friands de calmars. A l’aide d’un appât, ils ont pu piéger un calmar de 8 mètres de long qui s’est débattu pendant 4 heures devant les appareils photo marins à déclenchement télécommandé des chercheurs. Les comportements de ce céphalopode, considéré comme l’invertébré le plus grand du monde, peuvent enfin être étudiés dans leur habitat naturel.
Des bombes à retardement dans des lacs africains !
(MFI) Certains lacs, comme le lac Kivu entre le Rwanda et la RDC ou le lac Nyos au Cameroun, sont de véritables bombes à retardement : dans leurs profondeurs s’accumule du gaz de magma terrestre qui peut parfois provoquer des explosions avec de fortes émanations toxiques. En 1986, ce phénomène avait fait près de 1 800 morts sur les bords du lac Nyos. Des expériences sont menées pour tenter de « dégazer » ce lac. Des siphons, installés depuis 2001 à Nyos et 2003 sur le lac de Mounoun au Cameroun, auraient permis de réduire seulement de 12 % à 14 % le volume du gaz stocké. Parallèlement, sur le lac Kivu, des études sont en cours pour exploiter le méthane afin de proposer aux populations locales de nouvelles sources de revenus, et contribuer ainsi à éviter de nouvelles catastrophes.
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