« Sans notre terre nous mourrons »
(MFI) Roy Sesana et le First People of Kalahari (FPK), l’organisation qui regroupe les Bushmen Gana et Gwi du Botswana, se sont vu décerner le Right Livelihood Award, plus connu sous le nom de ‘prix Nobel alternatif’ pour leur résistance contre le gouvernement du Botswana qui tente de les expulser de leurs terres ancestrales. « Ils nous ont dit que nous devions partir à cause des diamants. Puis ils nous ont dit que nous chassions trop de gibier. Mais ce n’est pas vrai. Ils disent beaucoup de choses qui ne sont pas vraies. Ils nous ont dit que nous devions partir pour que le gouvernement puisse nous développer…. Si celui qui a lu beaucoup de livres pense que je suis un primitif parce que je n’en ai lu aucun, alors il devrait jeter tous ses livres et chercher celui qui dirait que nous sommes tous frères et que nous aussi avons le droit de vivre » (Roy Sesana).
Les Français aiment la nature
(MFI) Un sondage réalisé par l’Union mondiale pour la nature (UICN) et le magazine Terre Sauvage montre qu’une majorité de la population française est prête à payer (impôts ou dons) et à aider davantage pour protéger la nature. 96 % juge insuffisantes les dépenses de l’Etat pour préserver l’environnement, soit actuellement 0,05 % du budget national (154 millions d’euros affectés au programme "gestion des milieux naturels et biodiversité" dans la loi de finances 2006) et 69 % des Français contestent que la dégradation de la nature soit le prix à payer pour le développement économique…
« La 11ème heure »
(MFI) L’acteur américain vedette de Titanic et d’Aviator, Leonardo Di Caprio, s’engage dans la défense de l’environnement et vient de se lancer dans la production et le tournage d’un long métrage sur l’état de la planète qui s’appellera La 11e heure. « Le réchauffement planétaire n’est pas seulement le premier défi environnemental auquel nous devons faire face, mais l’un des problèmes les plus importants auquel l’humanité doit répondre », a indiqué l’acteur qui affiche ses convictions écologistes, notamment en roulant en voiture hybride. « Nous devons tous faire notre possible pour sensibiliser [le monde] au réchauffement du climat »
Photos d’un inconnu
(MFI) Des chercheurs du Fonds mondial pour la nature (WWF) ont découvert une espèce inconnue de mammifère carnivore sur l’île de Bornéo. L’animal, qui a été pris en photo à deux reprises la nuit par un appareil à déclenchement automatique dans le parc national de Kayan Mentarang, situé dans les forêts montagneuses du Kalimantan, la partie indonésienne de Bornéo, n’a pas pu être identifié parmi les espèces répertoriées : sa taille est légèrement supérieure à celle d’un chat domestique, il possède une fourrure couleur roux sombre, de petites oreilles et une longue queue touffue. « La découverte d’une espèce de mammifère dans le parc national de Kayan Mentarang suggère l’existence de nombreuses autres espèces inconnues. Au moins 361 nouvelles espèces ont été découvertes à Bornéo entre 1994 et 2004 », souligne le WWF qui dans le même temps s’inquiète car d’importants projets agricoles menacent la préservation de la biodiversité de la région …
Des tortues protégées… des pétroliers
(MFI) S’appuyant sur la convention de Carthagène de 1983 pour la protection de l’environnement marin, l’administration de Guyane a contraint une compagnie pétrolière basée en Australie d’arrêter sa campagne d’exploration sismique au large du département. Elle a estimé en effet que cela mettait en danger des espèces protégées comme les cétacés et les tortues. La compagnie, Hardman Resources, détentrice depuis mai 2001 d’un permis exclusif de recherche de 65 000 km2 au large de la Guyane, avait annoncé son intention de mettre en valeur un gisement potentiel "géant" de 2,5 milliards de barils, baptisé Matamata et situé à plus de 200 km au large ; or, pour ne pas perdre son permis de recherche, la compagnie doit achever sa prospection et réaliser un forage avant juin 2006. Une échéance proche pour les pétroliers contrariés dans leurs projets.
King Kong
(MFI) A l’occasion de la sortie d’une nouvelle version cinématographique de la légende du célèbre gorille, le Fonds Mondial pour la nature (WWF) tente de mener une campagne pour sensibiliser l’opinion sur les importantes menaces qui pèsent sur la survie de ces grands singes d’Afrique. Le gorille de plaine orientale, dont il ne reste que 3 000 individus, a vu ses effectifs chuter de 80 % au cours de ces 5 dernières années. En ce qui concerne le gorille des montagnes, rendus célèbres par le film sur la primatologue Dian Fossey, il en reste moins de 700, répartis sur 2 parcs nationaux se trouvant dans des zones de conflits armés…
Le tsunami et les coraux
(MFI) D’après un rapport de l’Union mondiale pour la nature (UICN) et le Programme international sur la dégradation des barrières de corail dans l’océan Indien (Cordio), les conséquences du tsunami de décembre 2004 dans l’océan Indien « ont été moins sévères, pour les coraux et les populations, là où les barrières avaient été gérées avec soin », commente Jerker Tamelander, l’un des auteurs. Ces coraux, qui ont joué un rôle tampon, ont particulièrement souffert du raz-de-marée et, depuis, ils ont beaucoup de peine à se reconstituer. Cette découverte met en évidence l’importance de maintenir les coraux en bonne santé : d’après ces deux organismes, cela a un impact sur un tiers de la population mondiale (2,2 milliards d’humains) qui vit à moins de 100 km d’une barrière de corail. D’autre part, la protection de ces écosystèmes, évaluée par l’UICN à 1,5 milliard de dollar par an pour l’océan Indien, rapporte à peu près 30 milliards de dollars par an de bénéfices nets grâce, notamment, au tourisme et à la pêche qu’elle génère.
Forêt sous surveillance
(MFI) Le Brésil annonce, dans le cadre de ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, la réduction de 30 % en trois ans du taux de déforestation de la forêt amazonienne. Un effort qui participe à la réduction de 60 à 75 % des émissions de gaz à effet de serre du pays. Cette gestion est rendue possible par l’observation de la forêt en temps réel grâce à un satellite de surveillance chinois. Ce programme de lutte contre la déforestation commence, d’après les administrations locales, à porter ses fruits. Les autorités estiment qu’elles sont maintenant en mesure de protéger un territoire aussi vaste que l’Espagne et affirment pouvoir punir plus efficacement les contrevenants. Elles signalent que 582 000 m3 de bois coupés illégalement ont déjà été saisis, 241 personnes arrêtées (dont 68 fonctionnaires!) et que 260 millions de dollars d’amendes ont été infligés à des compagnies ou à des particuliers, à raison de 2 200 dollars d’amende par hectare détruit.
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