Pas tous égaux devant l’eau du ciel
(MFI) Les conséquences du réchauffement climatique ne seront pas les mêmes partout. De nombreux scientifiques s’accordent à démontrer, grâce à leurs systèmes de modélisation, que les pays où l’eau est déjà une denrée rare seront encore plus secs et ceux qui souffrent déjà d’inondations verront leurs précipitations augmenter. La répartition des 44 millions de mètres cubes d’eau en transit perpétuel entre les océans, l’atmosphère et le sol sera de plus en plus inégale. On estime qu’actuellement 30 % de la population mondiale vit sur un territoire soumis à un stress hydrique, et si rien n’est tenté, on risque d’atteindre 60 % en 2025. Sans oublier le facteur démographique qui ne fera qu’aggraver la situation.
Les jardins anglais vont changer de visage… climatique
(MFI) D’après nos confrères de la BBC, d’ici un demi-siècle les Anglais n’arriveront plus à avoir un gazon correct chez eux. En effet, à cause du réchauffement climatique, les printemps arriveront plus tôt, des épisodes chauds surviendront toute l’année, les étés seront plus secs et les hiver plus pluvieux. Enfin les plantes et les arbres fruitiers tropicaux s’installeront dans le paysage anglais et la conservation des jardins historiques deviendra impossible.
Barrages polluants
(MFI) Les grands barrages produisent de la pollution. En inondant des surfaces immenses, ils favorisent la dégradation de la matière organique, qui libère du mercure. Celui-ci se transforme en méthyl-mercure, une substance très toxique de la famille des métaux lourds qui s’accumule dans la chaîne alimentaire. On la retrouve notamment dans les poissons carnivores, car le méthyl-mercure a la propriété de se fixer particulièrement dans les graisses. Cette donnée n’est pas encore prise en compte par les pays qui comptent nombre de grands barrages, comme le Canada. Ces grands ouvrages hydroélectriques produisent annuellement 2 265 terrawatts/heure d’électricité dans le monde. Cette source d’énergie dite « renouvelable » compte actuellement pour environ 19 % de la production totale d’électricité.
Pesticides et malformations
(MFI) Le taux de malformations génitales pourrait être 10 fois supérieur aux données habituelles dans les régions où l’usage des pesticides est très important. Face à l’augmentation des cas chez les garçons et à l’apparition de plus en plus précoce de la puberté chez les filles, un professeur d’un service d’endocrinologie pédiatrique de Montpellier (France) a mis en place une étude épidémiologique en 2002. On a observé 25 malformations génitales chez 1 033 garçons étudiés. Cette étude a révélé qu’un enfant d’agriculteur a quatre fois plus de risques d’avoir une malformation génitale. D’autre part, les pesticides sont suspectés d’avoir une incidence sur la croissance et le développement neurologique. Des études ont déjà souligné la dé-masculinisation des têtards, leur transformation en hermaphrodites, la déficience des organes sexuels des alligators, la baisse de la fertilité chez certains pumas ou encore la fragilisation des coquilles des œufs de certains rapaces.
Priorité à la baleine noire
(MFI) Les routes maritimes commerciales qui empruntent la baie de Fundy au Canada seront retracées et entreront en vigueur en juillet 2003 : une mesure que l’Organisation maritime internationale a autorisée afin d’éviter que des navires entrent en collision avec la baleine noire. En été, ces baleines se rassemblent dans cette petite partie de la baie. L’objectif du nouveau tracé est de réduire la mortalité et les blessures causées par les accidents, et de permettre à long terme le rétablissement de cette espèce menacée d’extinction.
Quelle poubelle pour les portables ?
(MFI) Le recyclage des téléphones portables devient une affaire urgente. Rien qu’aux Etats-Unis, le nombre d’utilisateurs est passé de 340 000 à 135 millions en quinze ans. A l’horizon 2005, on estime qu’environ 130 millions de téléphones portables pourraient être jetés chaque année dans ce pays. Difficile de donner un chiffre pour l’ensemble de la planète. D’autant que le nombre d’utilisateurs ne cesse de croître, et que la durée de vie des appareils est de plus en plus réduite, dix-huit mois en moyenne. Si vous jetez votre appareil dans une poubelle, voici ce que vous y déversez : du brome, un matériau utilisé pour rendre le plastique ininflammable, du plomb, de l’arsenic, de l’antimoine, du cuivre et du cadmium qui sont des substances persistantes dans l’environnement et qui peuvent provoquer des cancers et des problèmes neurologiques et reproductifs graves. Les fabricants de téléphones portables – ainsi que leurs utilisateurs – devront s’acquitter de leur part de responsabilité environnementale…
Pollution à Bagdad
(MFI) Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) s’inquiète des pollutions des fumées dégagées par les incendies de pétrole dans les tranchées autour de la ville et par les feux provoqués par les bombes. Selon le directeur du PNUE Klaus Toepfer, les fumées noires que l’on observe contiennent des produits chimiques dangereux qui pourraient causer des dommages importants aux populations, particulièrement pour les enfants et les personnes souffrant de problèmes respiratoires. Le PNUE insiste sur la nécessité de réaliser des études approfondies sur l’impact environnemental et sanitaire de cette guerre dont les résultats devront être intégrés dans les programmes d’assistance humanitaire.
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