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24/04/2003
Chronique Sciences

Le mouchard de la navette Columbia se livre

(MFI) Il est fort probable que la navette américaine Columbia ait été endommagée avant son retour sur terre, le 1er février dernier. C’est en tout cas ce que révèlent les données récupérées par les investigateurs sur les enregistreurs de vol du vaisseau. Cette boîte noire, retrouvée en parfait état le 19 mars dans l’est du Texas, montre que les capteurs ont enregistré une brusque hausse de température dans l’aile gauche de l’appareil longtemps avant son entrée dans l’atmosphère. Le pic de chaleur a été atteint durant ce passage délicat. Cette forte poussée de température est sans doute liée à la pénétration de gaz très chauds à l’intérieur de la navette. La lecture du mouchard est encore en cours : les mesures de plus de 400 capteurs ayant été enregistrées, l’opération demande du temps. La chute de la navette Columbia avait entraîné la mort des 7 astronautes qui se trouvaient à bord.

Le spermatozoïde a du flair

(MFI) Selon une étude récente, il semblerait que les spermatozoïdes qui parviennent jusqu’à l’ovule doivent une partie de leur réussite à leur odorat. Un nouveau récepteur olfactif a été détecté sur les spermatozoïdes. Ce récepteur une fois activé, les gamètes mâles deviendraient plus mobiles et auraient un meilleur sens de l’orientation. Les spermatozoïdes sont attirés par une substance dite « bourgeonale ». Lorsqu’un lien se crée entre cette substance et le récepteur olfactif, plusieurs évènements physiologiques se déclenchent, notamment la pénétration de calcium dans la cellule reproductive qui modifie les mouvements de la flagelle.

Jules Verne avait raison… une fois de plus !

(MFI) Il avait inventé le calamar géant, la nature l’a fait ! Un chalutier de Nouvelle-Zélande, qui croisait dans l’Antarctique, vient de remonter la plus belle prise de sa vie. Un calamar mesurant cinq mètres de long et pesant 150 kilos ! Le céphalopode a des yeux grands comme des assiettes et possède un bec corné comme celui des perroquets. L’extrémité de ses tentacules est pourvue de harpons tranchants qui en font un redoutable ennemi. Le calamar était mort quand les filets l’ont saisi. Vivant, le gigantesque animal se déplace en eaux profondes – entre 300 et 1 000 mètres – et se nourrit de poissons qui peuvent atteindre deux mètres de long.

Y aurait-il de la vie dans les trous noirs ?

(MFI) Les trous noirs sont grands consommateurs de lumière et de matière, on le savait déjà. Ce qu’on découvre, c’est qu’ils dispenseraient des éléments nécessaires à la vie dans le vaste espace interstellaire. Oh ! à peine quelques miettes d’hydrogène, de carbone, d’oxygène ou encore de fer. Une équipe de chercheurs a observé deux quasars, objets très lointains à la luminosité exceptionnelle, qui proviendraient d’un trou noir, situé au centre de la galaxie. La brillance du quasar vient de la matière qui tourbillonne autour du trou noir avant d’être happée. Cette matière forme ce qu’on appelle le disque d’accrétion. Les chercheurs ont montré que des vents très rapides, de l’ordre de 120 000 kilomètres à l’heure, emporteraient des éléments chimiques lourds hors de ce disque vers la zone interstellaire. Ces vents pourraient réguler la croissance des trous noirs et favoriser la formation de nouvelles étoiles.

Des lentilles qui soignent

(MFI) Voilà une découverte qui risque de révolutionner le traitement de certaines affections des yeux, telles que le glaucome par exemple. Des ingénieurs américains de l’université de Floride ont mis au point un moyen d’administration de médicaments via les lentilles de contact. Ils ont emprisonné des principes actifs dans des particules nanoscopiques qu’ils ont incorporées dans les lentilles lors de leur fabrication. Le traitement est distillé peu à peu, à la manière d’un compte-goutte, là où habituellement les gouttes de collyre se trouvent diluées par les larmes et perdues pour une grande part. Aucun test in vitro n’a encore été réalisé, mais les préliminaires sont porteurs d’espoir.

El Niño n’en fait qu’à sa tête

(MFI) Le phénomène climatique El Niño a déjoué les prévisions des spécialistes. Les cycles de manifestations d’El Niño varient de deux à sept ans et se concentrent sur l’océan Pacifique. Les vents qui habituellement soufflent vers l’ouest et poussent les eaux chaudes en direction de l’Australie et de l’Indonésie se mettent alors à faiblir voire à s’inverser. En conséquence, les eaux froides qui remontent la côte américaine laissent place à des courants chauds, l’Equateur et le Pérou subissant, eux, de fortes inondations. Pour la saison 2002-2003, El Niño n’a pas causé autant de modifications climatiques que prévu. L’océan Pacifique a vu sa température s’élever de 2 degrés en moyenne, soit 3 degrés de moins qu’en 1997, et le seul continent a avoir senti passer le phénomène est l’Australie. Cette région a été soumise à une très importante sécheresse, plus sévère qu’en 1997, alors qu’El Niño avait été particulièrement virulent cette année-là. El Niño se rendort pour quelques années, laissant la place à sa réplique inversée, La Niña.

Julie Foulquier

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