Double menace sur les gorilles et les chimpanzés
(MFI) Deux grands fléaux mettent en péril les populations de grands singes d’Afrique équatoriale. Le premier est la chasse, menée de façon illégale par les habitants de la région qui se nourrissent de leur viande, et le second, qui guette également les humains, est la contamination par le terrible virus Ebola. Gorilles et chimpanzés de cette zone du continent se voient ainsi très sérieusement menacés d’extinction. Les chiffres sont éloquents : au Gabon, entre 1983 et 2000, la moitié de la population de grands singes a disparu. Le pourcentage du déclin est évalué à 4,3 % par an sur cette période. Si ce rythme est maintenu, ce sont 80 % des grands singes qui auront disparu d’ici une trentaine d’années.
Contre-temps pour les robots martiens
(MFI) Les deux premiers robots Rovers destinés à l’exploration de la surface de la planète rouge auront du retard au décollage. Au lieu de prendre leur envol le 30 mai, ils quitteront la Terre le 6 juin prochain. Les ingénieurs, qui viennent de rendre publics les deux sites d’atterrissage, ont découvert qu’un risque de court-circuit pouvait mettre la mission en péril. Des tests réalisés en laboratoire ont mis au jour un défaut d’échange de données entre les robots et leurs fusées. Le système automatique prévu pour couper les câbles qui les relient semble défaillant, ce qui pourrait entraîner le court-circuit. Les deux Rovers sont déjà arrivés au centre spatial Kennedy, en Floride. Ils seront donc démontés sur place et modifiés conformément aux souhaits des ingénieurs.
Un Néandertalien agile
(MFI) L’homme de Neandertal est loin d’être aussi rustre que l’image qui lui colle à la peau. Une récente découverte démontre que ses doigts étaient aussi agiles que ceux de l’homme moderne et qu’il était capable de fabriquer des outils de grande précision. C’est grâce à une reconstitution animée, en trois dimensions, que ces conclusions ont pu être tirées. Le pouce et l’index de l’homme primitif ont été reconstitués à partir d’ossements retrouvés en France. Même en considérant que la main de l’homme de Neandertal n’était pas tout à fait aussi souple que la nôtre, la pince pouce-index fonctionnait parfaitement, permettant ainsi la préhension et la manipulation d’objets. Cela fait réfléchir sur l’effacement des Néandertaliens au profit des Homo sapiens ; ce ne serait donc pas le manque de dextérité des premiers qui aurait facilité l’implantation des seconds.
Le Majungatholus Atopus était cannibale !
(MFI) Dinosaure de dix mètres de long, Majungatholus Atopus se nourrissait de la viande de ses congénères. En partie du moins, selon une enquête menée sur les fossiles de ces grandes bêtes qui vivaient « tranquilles » sur l’île de Madagascar. Les fouilles ont permis de retrouver les traces de profondes morsures dans la chair des Majungatholus Atopus, traces qui reprennent la dentition de l’espèce elle-même. Les chercheurs optent pour l’hypothèse d’un festin posthume : le dinosaure se serait nourri sur une carcasse de défunt. Il est difficile d’en être certain, mais le cannibalisme étant pratique courante chez certains carnivores d’aujourd’hui, il pourrait bien avoir existé dans ces temps reculés.
Des galaxies à nu
(MFI) Des astronomes anglais auraient observé trois galaxies elliptiques privées de leur enveloppe de matière noire. Si c’est vraiment le cas, cela représente une première dans le domaine de l’astronomie. L’équipe de Aaron Romanowsky a étudié la vitesse de rotation de ces trois galaxies et observé les nuages de gaz qui se trouvent dans leur périphérie. Leur déplacement est très lent, ce qui signifierait, selon l’équipe britannique, qu’aucune matière cachée n’entoure la nébuleuse. Pour être certains de ne pas se tromper, les chercheurs ont décidé de poursuivre leurs observations sur 25 autres galaxies. Cela devrait prendre deux ans et ce n’est qu’ensuite que seront tirées les conclusions définitives de l’enquête. Toutes ces observations sont réalisées grâce à un spectrographe installé sur le télescope terrestre Herschel.
Intervention sur la station spatiale internationale
(MFI) Deux des trois astronautes qui séjournent à bord de la station spatiale internationale (ISS) ont dû effectuer une sortie dans l’espace, afin de procéder à quelques réparations sur l’imposant module. L’intervention a duré plus de six heures mais s’est déroulée sans aucun problème. Jusqu’à maintenant et depuis la chute de la navette Columbia en février dernier, ce sont des capsules russes Soyouz qui assurent le ravitaillement et la relève des équipages de l’ISS. En attendant la reprise des vols américains, les programmes se trouvent un peu bousculés. En effet, Soyouz, plus petite que la navette, ne peut transporter que deux passagers à la fois ; elle n’assure de ce fait que des relèves par paire. Un nouvel aller-retour aura lieu dans quelques jours ; au total, Bowersox, Pettit et Boudarine auront effectué un séjour de presque six mois dans l’espace.
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