« C’est assez », disent les baleines
(MFI) « Toutes les deux minutes, un cétacé meurt d’une manière cruelle et absurde… Près de 300 000 cétacés meurent chaque année pris dans les filets », s’est indigné Volker Holmes, expert des mammifères marins au World Wild Fund (WWF). « Les filets de pêche sont responsables de la mort de plus de baleines et de dauphins que tous les autres facteurs humains réunis », a-t-il poursuivi. Selon le WWF, les milliers de kilomètres de filets lancés dans les océans chaque jour sont fatals aux cétacés, car souvent invisibles et indétectables par les sonars des animaux ; les plus petits d’entre eux n’ont pas la force de se dégager.
Quand la pluie pollue ! ! !
(MFI) D’après une étude américaine de la National Wildlife Federation, 12 Etats au moins de l’Est des Etats-Unis sont arrosés par des pluies qui contiennent des quantités de mercure dangereuses pour la santé. Les centrales thermiques au charbon et les incinérateurs seraient responsables de 85 % de cette pollution ; elle contamine les lacs et les cours d’eau du pays avant de passer dans la pluie et la neige. Le mercure est un métal lourd qui peut se transformer en gaz ou en solide, mais qui ne disparaît jamais et qui occasionne des désastres par accumulation dans les êtres vivants.
Le sexe des grenouilles
(MFI) Dans une communication intitulée Un herbicide change le sexe des grenouilles, Cyrille Vanlerberghe met en évidence l’impact de l’atrazine, un herbicide employé dans la culture du maïs, sur les grenouilles qui résident dans les zones où l’on utilise ce produit. Les grenouilles mâles sont hermaphrodites, leurs testicules ont une croissance retardée ou encore contiennent des ovocytes au lieu de spermatozoïdes, ce qui n’est pas le cas de ces mêmes grenouilles dès qu’elles vivent dans une eau non polluée. Ce pourrait être un élément d’explication de la baisse générale des populations d’amphibiens observée actuellement en Amérique du Nord.
Revers pour les OGM
(MFI) La campagne menée par les Etats-Unis pour imposer les organismes génétiquement modifiés (OGM) partout sur la planète vient d’essuyer un important revers. La ratification par 50 Etats dans le monde du Protocole de biosécurité sur le commerce des OGM instaure, pour la première fois, le droit pour un Etat de refuser l’importation d’OGM sur son territoire en invoquant le principe de précaution. Face à cette victoire juridique et au refus croissant des consommateurs et des agriculteurs du monde entier de voir les OGM entrer dans la chaîne alimentaire, les Etats-Unis tentent de sauver leurs firmes de biotechnologies, financièrement mal en point. La plainte qu’ils ont déposée à l’OMC pour faire lever le moratoire européen sur les nouvelles autorisations d’importation et de culture d’OGM n’est qu’une mesure pour intimider les pays du Sud. L’objectif des Etats-Unis n’est pas tant la levée du moratoire que la suppression de toutes les mesures limitant l’expansion incontrôlée et généralisée des OGM, a déclare Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France.
Des pétroliers sous la glace
(MFI) Plusieurs dépêches d’agences ont fait état ces derniers mois d’un projet russe de transformation de sous-marins en pétroliers. Sérieux ou pas ? Le programme évoqué envisage de reconditionner des sous-marins nucléaire de la classe Typhon (comme celui d’Octobre rouge pour les cinéphiles) en pétroliers capable de transporter 10 000 tonnes d’hydrocarbures sous les glaces polaires. Les dépêches ne font qu’effleurer les risques pour l’environnement qu’une telle association nucléaire + pétrole ferait courir aux écosystèmes marins.
Pauvre poulet sans plumes !
(MFI) Le professeur Avigdor, de l’Université hébraïque de Réhovot, a obtenu par la technique ancestrale des croisements une race de poulets nus, entièrement débarrassés de leurs plumes et duvets. Il espère pouvoir tirer le meilleur parti de ce résultat dont le principal avantage repose sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de plumer de tels poulets… L’on fait ainsi l’économie d’une opération coûteuse et polluante… La création du professeur fait l’objet de nombreuses critiques, et son avenir n’est peut être pas garanti si cela déplait… aux coqs !
Des insectes en nombre
(MFI) Une question récurrente en matière de biodiversité est celle du nombre d’insectes dans le monde. Les entomologistes ont catalogué plus d’un million d’espèces d’insectes, mais il y a des doublons ; seules 750 000 espèces ont été décrites. On sait également que seule une petite partie des espèces de la planète ont été étudiées et que de nombreux endroits ont été explorés superficiellement ou pas du tout. Des extrapolations arrivent à une estimation globale de plus de 30 millions d’espèces. Mais le chercheur Vojtech Novotny et ses collaborateurs, au terme de six ans de récolte manuelle en Nouvelle Guinée, viennent de ramener cette estimation globale à 26 millions… Le compte est loin d’être bon !
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