accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Science Technologie Liste des articles

03/07/2003
Chronique Sciences

Tout va bien pour le soja de l’espace

(MFI) Une expérience de culture de soja a été menée pendant quatre-vingt-dix-sept jours à bord de la station spatiale internationale. Les biologistes ont disséqué les plants et les graines ramenés sur Terre par la navette Atlantis en octobre 2002. Quelle différence y a-t-il entre le soja cultivé en pleine terre sur notre planète et celui cultivé en apesanteur dans l’espace ? Visiblement aucune ! Et c’est tant mieux, puisque ces cultures de soja spatial serviront à nourrir les astronautes lors de leurs longs voyages vers les planètes les plus éloignées, telle Mars par exemple. L’intérêt de la culture de soja réside dans sa richesse en protéines. Ce soja de l’espace possède un taux un peu plus élevé en glucides que celui cultivé sur Terre, en revanche son taux en acides aminés et en huile est légèrement inférieur à celui de notre bon vieux soja terrien.

La soie d’araignée pour remplacer tendons et ligaments

(MFI) Un projet européen piloté par une équipe suédoise et réunissant onze partenaires a mis à l’étude le remplacement des tendons et des ligaments humains par de la soie d’araignée. Capables d’arrêter un insecte lancé à 30 kilomètres à l’heure sans casser, ces fils de soie possèdent une résistance cinq fois supérieure à celle de l’acier. Totalement biodégradables, on connaît aussi leurs qualités d’extension qui vont au-delà de celles du nylon.

Profusion de gènes pour le riz complet

(MFI) Le riz demeure la nourriture de base pour plus de la moitié de la population de la planète. L’année dernière, lors de la publication de deux ébauches de séquençage de l’ADN de cette plante, les chercheurs avaient estimé que le nombre de gènes du riz complet s’élevaient à environ 1 800. La séquence complète permet maintenant de savoir que le riz possède en fait deux fois plus de gènes qu’annoncé précédemment, soient environ 3 500. Trois équipes travaillent sur le séquençage d’une espèce de riz japonais principalement cultivé aux États-Unis, au Japon et en Corée. Un institut chinois travaille lui sur une sous-espèce majoritaire en Asie du Sud-Est. La carte définitive du génome du riz sera probablement établie en 2004, selon l’annonce des chercheurs.

Albert Einstein en ligne

(MFI) Un site Internet concernant les travaux d’Albert Einstein vient d’être mis gratuitement à la disposition du public sur le www.alberteinstein.info. C’est un fond de plus de 1 000 documents ayant appartenu au physicien qui devient ainsi accessible à tous les mordus de physique. En tout, 470 essais, 5 carnets de voyages et 130 manuscrits scientifiques ont été numérisés et mis en ligne afin d’être visualisés sur le site. La rubrique « Gallery » permet d’accéder directement à une sélection de morceaux choisis parmi tous ces écrits. Vous pourrez donc découvrir comment le physicien le plus célèbre est parvenu à l’équation E = mc² en liant énergie, masse et vitesse de la lumière. Seule ombre au tableau : bien que de nombreux textes aient été traduits en anglais, une connaissance de la langue allemande demeure indispensable pour parcourir les écrits du théoricien de la relativité.

160 000 ans pour un Homo sapiens

(MFI) Trois crânes vieux de 154 000 à 160 000 ans ont été découverts en 1997 en Éthiopie. Les fossiles d’Homo sapiens de cette période sont rares et manquaient aux anthropologues. Ces crânes, retrouvés en bon état, vont permettre de mieux comprendre comment l’homme moderne a émergé. Une équipe de chercheurs de Californie a peu à peu reconstitué deux crânes d’adultes et un crâne d’enfant dans la région d’Afar. Les anthropologues ont dénommé cet Homo sapiens « idaltu » qui signifie « aîné » dans la langue afar. Il s’agit en effet d’un Homo sapiens archaïque, présentant nettement les caractéristiques de l’homme moderne tout en conservant certains traits des hominidés africains antérieurs. Jusqu’à cette découverte, les fossiles d’Homo sapiens les plus complets et les plus sûrement datés avaient été découverts non pas en Afrique mais en Israël. Leur âge avait été évalué à 115 000 ans environ.

Une faiblesse de plus sur la navette

(MFI) L’Agence spatiale américaine (Nasa) devra corriger un nouveau défaut concernant les navettes spatiales avant de pouvoir reprendre son programme de vol. En effet, la commission qui enquête sur l’accident de Columbia qui a coûté la vie à sept astronautes a découvert que les gros boulons qui fixaient les fusées d’appoint au réservoir externe font courir un risque aux navettes. Le principe veut que peu de temps après le décollage, les quatre boulons de fixation explosent, permettant ainsi aux fusées d’appoint de se séparer de la navette. Des réceptacles spéciaux sont prévus pour récupérer les boulons cassés afin qu’ils n’endommagent pas la navette. Lors du décollage de Columbia en janvier dernier, les radars avaient nettement distingué un objet dérivant près du vaisseau juste après son décollage. Il se pourrait qu’il s’agisse d’un morceau de boulon échappé. Les enquêteurs ont alors testé les réceptacles qui équipaient la navette, pour lesquels la Nasa venait de changer de fournisseurs. Les tests ont révélé un manque de solidité de ces réceptacles. On ne peut toutefois être sûr que cet incident est à l’origine de la désintégration de la navette.

Julie Foulquier

retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia