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MFI HEBDO: Science Technologie Liste des articles

31/07/2003
Chronique Sciences

Une nouvelle civilisation dans la jungle amazonienne

(MFI) Une équipe franco-équatorienne a découvert les traces d’une civilisation très ancienne au sud de l’Equateur. Cette région, presque impénétrable à cause de sa végétation, fait partie des zones méconnues par les chercheurs. Situé près de la frontière du Pérou, là où le fleuve Amazone prend ses sources, l’endroit a sans doute accueilli les premiers habitants du continent américain. Cette civilisation date d’il y a au moins 4000 ans et les fouilles effectuées ont révélé des techniques de construction élaborées. En effet, les chercheurs ont pu découvrir des murs de contention, des dallages, des empierrements dignes des meilleurs maçons et architectes. Des objets en pierre finement polie, des récipients décorés ont également été retrouvés. Cette découverte laisse penser que le peuplement humain de l’Amazonie occidentale serait plus ancien qu’on ne le pensait jusqu’alors.

L’aquarium de la Rochelle relâche des tortues marines

(MFI) Le 24 juin dernier, l’équipe de biologistes de l’aquarium de la Rochelle (France) a relâché quatorze tortues marines Caretta caretta, l’espèce la plus nombreuse dans les eaux du globe. Certaines s’étaient échouées en Bretagne pendant l’été 2002, plusieurs ayant subi d’importantes mutilations. Quelques-unes arrivaient de Saint-Sébastian, en Espagne, où elles avaient été récupérées sur les côtes. Les deux plus grosses, 102 et 80 kilos, avaient vécu en captivité depuis leur plus jeune âge. L’espace qui leur était réservé étant devenu trop petit, elles devaient gagner le large. Pendant six mois, le centre de soins de la Rochelle les a préparées à ce grand saut. Après avoir été soignées, les tortues ont été baguées puis relâchées. En cas de recapture, la bague apportera des informations précieuses sur les déplacements effectués par les tortues dans l’océan Atlantique.

Piment : la molécule qui brûle

(MFI) Qu’est-ce qui enflamme la bouche du mangeur de piment ? Une molécule ! La PIP 2. Cette molécule est fermement attachée aux récepteurs neuronaux qui détectent la présence de piment dans la bouche. Selon les chercheurs américains, cette propriété n’est pas la même pour tout le monde. C’est pourquoi certains d’entre nous ressentent de façon plus cruelle la brûlure du piment. En effet, plus la PIP 2 prend son temps pour se détacher du récepteur, plus l’individu est résistant à la force du piment. Voilà pourquoi certains sont sensibles à de très petites doses de piment tandis que d’autres peuvent en ingérer de grandes quantités. Si cette découverte peut faire sourire, les résultats obtenus pourraient servir à la mise au point de nouvelles molécules servant à lutter contre les douleurs chroniques.

De la difficulté d’apprendre le mandarin !

(MFI) Les Européens ont tous remarqué qu’apprendre le mandarin, la langue officielle chinoise, était chose difficile à réaliser. Des chercheurs britanniques se sont penchés sur le problème en comparant l’activité cérébrale de personnes parlant l’anglais tandis que d’autres parlaient le mandarin. Il s’avère que les Chinois mobilisent davantage de régions de leur cerveau pendant qu’ils s’expriment. Durant la conversation, les anglophones n’activent que le lobe temporal gauche de leur cortex alors que les personnes qui parlent le mandarin utilisent aussi le droit. Celui habituellement lié à la musique ! Normal selon les observateurs, puisque le mandarin, comme beaucoup de langues asiatiques, est une langue tonale. La hauteur de ton avec laquelle on prononce une syllabe détermine le sens du mot. Et c’est là que réside la difficulté de l’apprentissage du mandarin pour le monde occidental !

Étonnante naissance en Suède

(MFI) Des souris qui avaient reçu un utérus greffé viennent de mettre au monde des souriceaux en parfaite santé. C’est la première fois que la naissance d’un animal vivant est obtenue après une transplantation utérine. Sur sept utérus conservés pendant vingt-quatre heures dans une solution adéquate, cinq ont permis la gestation de petits mammifères. La première constatation des chercheurs est que l’utérus devait être greffé 24 à 48 heures après son prélèvement car au-delà la conservation pose problème. Cette réussite laisse espérer la maternité pour de nombreuses femmes atteintes d’une malformation congénitale, d’une tumeur bénigne, d’un cancer ou de tout autre traumatisme utérin. Avant de tenter l’expérience sur le genre humain, les scientifiques veulent en savoir plus sur les problèmes de rejet qui pourraient être liés à cette transplantation d’organe.

De l’exotisme chez les particules

(MFI) Les physiciens japonais ont mis la main sur une particule subatomique d’un nouveau genre. En effet, cette particule est composée de cinq quarks au lieu des deux ou trois qui forment habituellement les particules déjà connues. Cette nouvelle venue a été obtenue en bombardant du carbone avec des rayons gamma. Les chercheurs japonais n’avaient pas décelé la présence fugace de la nouvelle structure. C’est grâce à l’intervention d’un de leurs collègues danois, travaillant lui-même sur des expériences similaires, que l’équipe japonaise a réinterprété différemment les résultats obtenus et mis en évidence la présence de l’étrange particule.

Julie Foulquier

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