Le café, ennemi de la faune indonésienne
(MFI) Les cultures de robusta bas de gamme, celui utilisé pour fabriquer le café instantané, prennent de plus en plus d’extension en Indonésie. L’élargissement des zones cultivées provoque des dégâts irréparables aux forêts naturelles et à leurs habitants. Depuis 1985, les plantations ont envahi 28 % du parc national de Bukit Barisan Selatan, dans l’île de Sumatra. C’est là que se concentrent les dernières populations importantes de tigres, d’éléphants et de rhinocéros. Ces espèces se voient menacer d’extinction par l’extension des cultures de café. Et malheureusement, en parallèle, le niveau de vie des populations locales ne s’élève pas pour autant.
La souris miracle !
(MFI) Chacun sait qu’une lésion de la moelle épinière entraîne souvent l’arrêt de la marche, sinon la paralysie totale. Une équipe de chercheurs de Montpellier a réussi l’exploit de faire, pour la première fois, remarcher une souris transgénique atteinte de paralysie. Selon l’équipe de Montpellier, il est possible de faire repousser du tissu nerveux et d’obtenir une récupération fonctionnelle totale. L’hypothèse était la suivante. Lorsque la moelle épinière est sectionnée, la régénération neuronale est rendue impossible. C’est l’accumulation de cellules dites gliales, constituant du tissu de soutien du système nerveux, qui s’y oppose. L’équipe de chercheurs a créé des souris génétiquement modifiées capables de réparer leur moelle épinière en luttant contre la multiplication des dites cellules. Cette découverte apparaît comme capitale pour toutes les personnes privées de marche à la suite d’un accident de la moelle épinière.
La Terre bien protégée des astéroïdes
(MFI) Un moins grand nombre d’astéroïdes que ce que l’on pensait atteindrait la surface de la Terre. C’est en tout cas ce qu’affirment les chercheurs anglais qui travaillent sur le sujet. Les résultats de leur étude montrent que les astéroïdes de plus de 200 mètres de diamètre n’atteindraient la Terre que tous les 160 000 ans et non tous les 2 500 ans. La différence s’expliquerait, entre autres, par le fait que les météorites détruites en pénétrant dans l’atmosphère sont certainement plus nombreuses que ce que l’on avait imaginé. En effet, les petits objets pénétrant dans l’atmosphère se retrouvent fragmentés par le bouclier naturel que cette dernière constitue.
Poulpe ou baleine ?
(MFI) La découverte faite par les zoologistes chiliens sur une plage au sud de Santiago les laisse perplexes. En effet, ils ne savent pas si l’énorme masse grise et visqueuse échouée sur le sable est un pan de baleine détaché de la bête ou l’un de ces mystérieux poulpes géants remonté des profondeurs ! Afin de résoudre cette énigme, les scientifiques du Centre de protection des cétacés de Santiago ont fait appel à leurs collègues étrangers. La masse grise échouée mesure douze mètres de long. Jusqu’à maintenant, aucun spécialiste des cétacés n’ose se prononcer sur sa nature. Un précédent avait déjà eu lieu en Floride en 1896. Une masse gélatineuse s’était échouée sur les côtes attirant des centaines de badauds. La nature de cette masse n’a jamais été clairement déterminée. Les méthodes modernes d’analyses permettront sans doute aux biologistes d’aujourd’hui d’obtenir une réponse à la question qui se pose au Chili.
Percer le mystère de l’origine grâce aux supernovas
(MFI) Des astronomes britanniques affirment que les supernovas – ces explosions très lumineuses qui marquent la fin de la vie de certaines étoiles – pourraient être à l’origine de notre univers. C’est en travaillant sur ces explosions violentes que l’équipe anglaise a découvert que certaines supernovas répandent de grandes quantités de poussière, ces particules cosmiques dont seraient nés le Soleil et la Terre. C’est grâce à l’utilisation d’une nouvelle caméra révolutionnaire, baptisée Scuba, que cette observation a été rendue possible. Cette caméra permet de détecter des longueurs d’onde extrêmement petites. Grâce à Scuba, les chercheurs ont mis à nu la supernova Cassiopée A, située à 11 000 années-lumière de la Terre. Selon les scientifiques, si toutes les supernovas produisent autant de poussière cosmique que Cassiopée A, elles sont à l’origine de la majorité de ces particules.
La cellule, source d’énergie électrique ?
(MFI) Les chercheurs allemands ont créé une cellule microbienne capable de produire dix fois plus d’électricité qu’une bactérie. Voilà qui pourrait servir de source d’énergie pour les appareils cardiaques. La cellule mise au point par l’équipe de scientifiques capte l’énergie produite par la bactérie Escherichia coli lors de la combustion du sucre. La fermentation du sucre produit de l’hydrogène, élément chimique considéré comme un carburant d’avenir, la réaction entre l’hydrogène et l’oxygène produisant de l’électricité. Mais les chercheurs pensent aussi que la bactérie serait à même d’alimenter directement l’anode en électrons.
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