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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

14/11/2003
Chronique Omnisports

Football : Kadhafi junior dopé !

(MFI) Dure saison pour Saadi Kadhafi. Tout avait bien commencé en juin dernier avec l’annonce de sa signature avec le club de série italienne Pérouse. L’annonce a fait sourire les spécialistes mais pour l’ancien capitaine-président-financier d’Al Ittihad Tripoli, l’occasion était trop belle, à 30 ans, de réaliser son rêve. Un rêve d’enfant gâté, certes, qu’aucun autre que le très médiatique et surtout très riche fils du bouillant colonel n’aurait pu s’offrir. Mais un rêve reste un rêve. Saadi Kadhafi avait même accepté de démissionner de son poste d’administrateur de la Juventus de Turin dont le conglomérat familial (Lafico) a acheté 7,5 % du capital. Malheureusement, le rêve semble tourner au cauchemar. Après avoir appris que Nike refusait de commercialiser les maillots de la Juventus marqués du sigle de la Tamoil (une filiale de la Lafico), Saadi a dû ronger son frein sur le banc de Pérouse où le coach semble être nettement moins convaincu par son talent que le président Luciano Gaucci. Pire encore, le 5 octobre, sans avoir encore posé une seule seconde le pied sur une pelouse de Série A, Kadhafi a été contrôlé positif à la nandrolone, un stéroïde anabolisant ! Evidemment, la presse italienne s’est empressée de rappeler que son grand ami Ben Johnson, l’ancien sprinter canadien banni pour dopage, avait fait un séjour à Pérouse pour mettre en forme le fils du leader libyen…La cour de Kadhafi hurle au complot. En attendant, il risque entre cinq mois et quinze mois de suspension.
Matthias Rimane


Athlétisme : une dauphine pour la Sénégalaise Amy Mbacké Thiam sur le 400 m

(MFI) Le Sénégal a trouvé une autre reine du 400 m dames avec Fatou Bintou Fall, la lauréate du 400 m dames des Jeux africains d’Abuja. En l’absence de Amy Mbacké Thiam, ancienne championne du monde d’Edmonton en 2002 et médaillée de bronze de Paris l’été dernier, cette jeune athlète de 22 ans a dominé l’épreuve lors des Jeux continentaux. Fall s’était illustrée en battant Thiam à la surprise générale le 4 avril 2003 lors du meeting international de Dakar en réalisant un temps de 51’’12. Ce talent naissant avait confirmé ce résultat quelques semaines plus tard lors des championnats de France de Narbonne en se classant 1ère.
Classée modestement 32ème Africaine en 2001 avec un chronomètre manuel de 53’’9, Fall avait sensiblement amélioré son temps en établissant l’année suivante un temps de 52’’15 qui la situait à la 10ème place parmi les Africaines. Fall, qui a été éliminée dès l’entame des séries du 400 m dames aux championnats du monde de Paris, avait cependant réussi de bonnes performances avec l’équipe de relais du Sénégal 4x400 dames. Cette jeune athlète a de qui tenir ; son grand père est un grand champion. Il s’agit de Amadou Gakou, quatrième en finale du 400 m dames des Jeux olympiques de 1968 à Mexico. Il détient le record du Sénégal sur cette distance (45’’01) depuis 35 ans.
Kouassi Guesdet


Football : Adebayor, nouvelle coqueluche de Monaco

(MFI) Il est arrivé en France à l’âge de 16 ans. Remarqué par Metz lors d’un tournoi en Suède qu’il disputait avec l’équipe nationale togolaise des moins de 17 ans, Adebayor arrive dans l’est de la France à l’automne. Après avoir remporté la coupe nationale juniors avec Metz, il fait dix apparitions chez les professionnels et commence à se faire un nom. Son physique (1,93 m pour 75 kilos) et son style font penser au Nigérian Nwanko Kanu. La Juventus de Turin s’intéresse à lui. La saison passée, Metz descendu en division II, Adebayor s’affirme. Il marque treize buts mais ses relations tendues avec son entraîneur le poussent à partir. Cet été, il aurait pu atterrir à Southampton, dans le sud de l’Angleterre, mais Monaco l’intercepte. La concurrence y est rude puisque, outre Morientes, le Togolais doit faire sa place au milieu des Prso, Camara ou Giuly. Mais il y est arrivé et aujourd’hui, à 21 ans, Adebayor, buteur et passeur, est l’une des révélations du championnat. « Au début j’ai souffert. En Ligue des champions, ça va à 200 à l’heure. En championnat de France aussi. Le premier match à Lyon, j’étais cuit au bout de dix minutes. Je me suis posé des questions. Et puis c’est vite passé. »
M. R.


Basket : Maurice Beyina, originaire de Centrafrique à la tête du syndicat des joueurs français

(MFI) Maurice Beyina est un basketteur né de parents centrafricains à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris. Agé de 32 ans, l’ailier du club de Nancy a été élu pour relancer le Syndicat national des basketteurs (SNB) tombé en léthargie depuis quelques années. Il représente ainsi les joueurs à la Ligue nationale de basket. Parmi les raisons qui ont guidé ce choix figure sa connaissance du milieu et des pratiquants. Le nouveau président a déjà une longue carrière derrière lui. Après avoir fréquenté le centre de formation du club de Pau-Orthez, il a évolué dans cinq équipes de la première (Pro A) et deuxième division (Pro B). Il a aussi fréquenté une université américaine. Il a porté les couleurs de la République centrafricaine lors du championnat d’Afrique de 1997. Sa première tâche est d’intéresser le maximum de joueurs de l’élite au syndicat. « Si 70 à 80 % des joueurs ne s’engagent pas, ce n’est pas la peine d’y aller : on n’aurait pas la représentativité suffisante ni les moyens en cotisations », avertit t-il.
K. G.


Football : la Champion’s League moins généreuse

(MFI) Grâce à elle, la saison passée, le Milan AC, vainqueur de la compétition, avait rempli ses caisses de 36,1 millions d’euros, et la Juventus de Turin, finaliste, de 34,4 millions. Même les quarts de finalistes comme Arsenal ou Valence avaient gagné 23 millions. Cette année, la compétition européenne phare sera moins lucrative. Le total des recettes devrait atteindre les 570 millions d’euros contre 660 la saison dernière. Au final, les clubs de partageront 405 millions d’euros contre 529 en 2002-2003. Les clubs du G14 (le groupement des dix huit clubs les plus riches) ont beau savoir que les télés ont largement revu leurs engagements à la baisse, leurs dirigeants sont remontés contre l’UEFA, coupable, selon eux, d’avoir déprécié leur « produit » en diminuant le nombre de rencontres de 157 à 125, soient quatre de moins par équipe. L’UEFA n’a fait que réagir à une baisse de fréquentation des stades et des indices télés qui traduisent la lassitude des amateurs devant une formule de compétition à rallonge. Mais le G14, lui, ne pense qu’en termes de bénéfices et, évidemment, de ce point de vue, le baromètre n’est pas au beau fixe.
M. R.


Taekwondo : Gibriel Jatta, deuxième médaillé gambien depuis l’indépendance

(MFI) Lors des Jeux africains d’Abuja, la Gambie a remporté la deuxième médaille de l’histoire de son sport depuis l’indépendance avec Gibriel Jatta, médaillé d’argent en taekwondo. Cette médaille, la seule gagnée par un Gambien à Abuja est importante puisqu’elle est la deuxième obtenue à ce niveau par un ressortissant du petit Etat ouest-africain. Il y a trente ans, aux Jeux africains de Lagos, Sheikh Faye avait enlevé une médaille d’argent dans l’épreuve du saut en hauteur. La première du sport gambien en Afrique. Depuis, plus rien pour le sport gambien pourtant très dynamique au vu de ses participations dans les compétitions régionales.
Les Gambiens sont généralement présents dans les compétitions d’athlétisme, de basket et de football. La sélection nationale de football composée essentiellement de joueurs expatriés a été éliminée lors des matches de qualification de pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2004 par le Sénégal 1-3 après avoir fait illusion (0-0) lors du match joué à domicile. Comme pour beaucoup de pays africains, l’élite gambienne capable de rivaliser au plus haut niveau africain est celle qui évolue à l’extérieur, principalement en Europe. Sur place, le niveau bas des compétitions et le nombre peu élevé de pratiquants ne permettent pas aux Gambiens de prétendre aux podiums africains.
K. G.


Basket : la NBA a l’assaut du monde

(MFI) 500 millions de téléspectateurs. C’est tout simplement comme ça que David Stern, le patron de la Ligue de basket américaine, voit le reste du monde. Un gros marché à conquérir pour stabiliser les finances de son organisation. On le sait depuis quelques années, les vingt neuf franchises NBA vont moins bien. Les audiences sont en baisse. Alors, le seul moyen de faire grossir le portefeuille des patrons de franchises est de partir à la conquête du marché mondial. Les étrangers, qui représentent aujourd’hui 20 % des 425 joueurs NBA, sont donc devenus les têtes de pont d’une politique commerciale agressive. C’est surtout le cas de Yao Ming, le Chinois de Houston, qui est la tête de gondole de la NBA dans un pays où 250 millions de personnes se disent passionnés de basket. Mais c’est aussi le cas de l’argentin Ginobilli, de l’espagnol Gasol, du français Parker, du turc Turkoglu…Cette politique d’ouverture commence à porter ses fruits : en 2002-2003, 20 % des 2,1 milliards de dollars de ventes de produits dérivés ont été réalisées en dehors des USA, de même que 15 % du chiffre d’affaires des droits télés. Prochaine étape : l’installation d’équipes NBA à l’étranger. Stern l’a annoncée avant la fin de la décennie. Et déjà on parle de Mexico et surtout de villes européennes comme Londres, Berlin ou Stockholm, des villes ayant des salles au standard américain (loges, boutiques, bars…), mais aussi de Madrid, Milan ou Paris, dont les clubs de football pourraient avoir intérêt à entretenir une franchise NBA. Une nouvelle qui n’est pas sans inquiéter la fédération européenne de basket…
M. R.


Omnisports : l’arbitrage jette une ombre sur les Jeux africains d’Abuja

(MFI) Les Jeux africains d’Abuja (4-18 octobre 2003) se sont dans l’ensemble assez bien déroulés pour ce qui est de l’intendance, domaine pour lequel on nourrissait les plus grandes appréhensions. L’incurie et les défaillances dans l’organisation ont été choses courantes dans le passé au Nigeria. C’est plutôt du côté de l’arbitrage que des plaintes ont été enregistrées. Il a été, selon de nombreuses sources, la fausse note de la manifestation. Les verdicts de certaines parties en judo, karaté, lutte et taekwondo ont donné lieu à de nombreuses contestations. En tennis aussi, on a accusé certains juges d’avoir sanctionné des fautes de pied imaginaires. Cet arbitrage aurait favorisé d’abord l’organisateur, le Nigeria, et les pays qui avaient en nombre des arbitres, par exemple dans les sports de combat. La présence importante des arbitres d’un même pays dans un sport donné, s’il ne favorise pas les combattants de ces derniers pays, les met au moins à l’abri de décisions contestables. Le problème pour les « petits » pays est qu’ils ne possèdent pas d’arbitre de niveau international dans la plupart de ces disciplines. Ainsi pour l’essentiel, les arbitres dans les sports de combat et en tennis venaient du Nigeria et des pays du Nord du continent, notamment de l’Egypte. En taekwondo, une discipline nouvelle au Jeux où certaines décisions ont surpris, il n y avait hormis les Nigérians et les juges venus du Nord que quatre arbitres issus de l’Afrique de l’Ouest (un Béninois, un Ghanéen, un Ivoirien et un Sénégalais).
K. G.




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