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07/11/2003
Chronique Football

Les sélections africaines pourront récupérer les moins de 21 ans non sélectionnés en Europe

(MFI) La Fifa a pris dernièrement une mesure salutaire à la fois pour les sélections africaines et les jeunes ressortissants africains qui, après avoir fait un premier choix de porter les couleurs de leur pays d’accueil au niveau des cadets et des juniors, n’ont pas été appelés par la suite dans les sélections A. Beaucoup de jeunes Africains ont par exemple répondu aux convocations des équipes de France juniors et espoirs et n’ont pas pu franchir le palier qui mène vers le saint des saints, c’est à dire l’équipe nationale. Les cas d’un Etienne Mendy (Sénégal) ou d’un Roger Boli (Côte d’Ivoire) sont célèbres. Ils n’ont jamais pu aller en sélection A française alors qu’ils avaient été sollicités par leurs pays d’origine. Dans un passé récent, la réglementation en vigueur à la Fifa ne leur permettait plus de jouer pour le pays de leurs parents. La possibilité existe désormais, mais à condition de ne pas dépasser 21 ans. Ainsi, on devrait voir bientôt de nombreux jeunes Africains faire le choix de jouer pour une sélection africaine après avoir dans un premier temps porté les couleurs françaises dans les catégories des jeunes. Il ne serait pas étonnant de voir la Tunisie faire appel à un joueur comme Ben Saada, sociétaire de Bastia et qui a déjà porté le maillot français.

Coupes des clubs : une réforme qui accentue la fracture Nord-Sud

(MFI) La prochaine édition de la Coupes des clubs comportera deux épreuves : la Ligue des champions et la Coupe de la Confédération. Un certain nombre de pays, parmi lesquels la totalité des pays du Nord à l’exception de la Libye, auront quatre représentants dans les deux épreuves. Un bonus par rapport à la précédente configuration où chaque pays ne pouvait engager que trois équipes en plus des tenants. Depuis une quinzaine d’années maintenant, les victoires finales dans ces coupes continentales sont monopolisées par les formations venues de l’Egypte, de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc. Pour nombre de spécialistes, le fossé entre le Nord et l’Afrique subsaharienne va s’élargir encore au détriment de cette dernière avec la prochaine formule. En Afrique subsaharienne, seule l’Afrique du Sud est en mesure de rivaliser avec les clubs du Nord. Ce débat n’est pas près de prendre fin. La raison de la disparité entre les équipes de ces deux régions est d’abord économique. Les clubs arabes ont les moyens de retenir leurs joueurs et d’avoir des formations stables, contrairement aux clubs de l’Afrique subsaharienne.

Les Africains brésiliens

(MFI) De nombreux Brésiliens sont disponibles sur le marché pour prendre une nationalité sportive africaine. Dernièrement, des Brésiliens ont porté le maillot du Togo pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations. L’affaire avait fait grand bruit. Certains Sud-Américains sont soupçonnés de changer de nationalité contre espèces sonnantes et trébuchantes comme l’ont fait récemment des athlètes kenyans qui ont choisi de courir pour le Qatar. Quelque temps avant la Coupe du monde 1998, un défenseur brésilien du nom de Clayton qui a joué plus tard dans le club de Bastia avait choisi de porter les couleurs de la Tunisie. L’opération pourrait se renouveler pour la Tunisie qui voudrait enrôler Santos, un attaquant brésilien du Football club de Sochaux. Le Brésilien qui a porté dans le passé les couleurs de l’Etoile sportive de Sousse pourrait bien évoluer à la pointe de l’attaque de la sélection tunisienne lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

Abedi Pelé, candidat au comité exécutif de la CAF

(MFI) L’ancienne vedette ghanéenne Abedi Pelé brigue un poste au sein du comité exécutif de la CAF lors des renouvellements qui auront lieu à la veille de la tenue de la Coupe d’Afrique des nations à Tunis. Le Ghanéen, qui est vice-président de la Fédération de son pays, est candidat au même titre qu’un représentant du Nigeria élu il y a deux ans à Bamako et qui sollicite un renouvellement de son mandat. C’est un véritable défi pour l’ancien milieu offensif de l’Olympique de Marseille, car on estime généralement dans les milieux du football africain que le Nigeria, fort de sa puissance, doit être représenté à ce niveau. Il faudrait également suivre de près l’attitude des amis du président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou. De grandes stars du football africain, notamment Abedi Pelé, Roger Milla, Joseph-Antoine Bell, Basile Boli et George Weah avaient soutenu Sepp Blatter contre le Président de la CAF, lors de l’élection du président de la Fédération internationale de football en 2000 à Séoul.

Suite des bisbilles entre Jean-Marc Guillou et le football ivoirien

(MFI) La guéguerre continue entre le Français Jean-Marc Guillou et les dirigeants du football ivoirien. Le Français, qui a été l’un des initiateurs du centre de formation des jeunes footballeurs en Côte d’Ivoire d’où sont sortis les fameux « académiciens », a depuis deux ans un contentieux avec le patron de l’ASEC, Roger Ouegnin. L’ex-formateur français et le président du club ivoirien ne parlent pas le même langage sur le placement des premières promotions de ces jeunes surdoués du football, pour la plupart installés dans des clubs européens, notamment à Beveren, club dont Jean-Marc Guillou est le président délégué. Le contentieux a même atterri à la FIFA. Les problèmes de calendriers entre FIFA et CAF sont venus compliquer les relations entre Jean-Marc Guillou et le football ivoirien. La fédération ivoirienne a appelé les jeunes footballeurs en sélection olympique pour les éliminatoires des Jeux d’Athènes. Mais il se trouve qu’au même moment Beveren, le club de l’entraîneur français, est dans une passe difficile en championnat et ne veut pas se séparer de ses joueurs. Jean-Marc Guillou oppose à la fédération ivoirienne l’argument selon lequel la Confédération africaine n’a pas programmé les matches de la sélection olympique aux dates fixées par la FIFA. Les dates FIFA des Jeux olympiques coïncident curieusement avec celles des coupes des clubs de la CAF.

Mondial 2010 : l’Afrique du Sud confirme son avance sur les autres pays

(MFI) L’Afrique du Sud est prête à 80 % pour l’organisation de la Coupe du monde. C’est le sentiment unanimement partagé par les observateurs après la présentation des dossiers au mois de septembre dernier au siège de la FIFA à Zurich. Les quatre autres pays candidats : Egypte, Maroc, Libye et Tunisie ont le lourd handicap de ne pas disposer de stades. Même si la Libye, considérée comme étant le candidat le moins convaincant, promet d’investir neuf milliards de dollars pour construire des stades si elle obtient l’organisation. La présentation des candidatures, véritable opération de marketing, a permis à certains pays de se montrer. Le Maroc a engagé l’Américain Alan Rothenberg, le patron de la Coupe du monde 1994, le responsable même de l’insuccès du Royaume chérifien, considéré alors comme un candidat très sérieux. L’Egypte, quant à elle, est conseillée par Havas, une société française. La force de la candidature sud-africaine est qu’elle est déjà soutenue au plan local par des parrains qui ont financé la campagne de promotion. Une donnée qui pèsera lors des conclusions des inspections de la FIFA, laquelle est très regardante sur les rentrées d’argent possibles.

Kouassi Guesdet

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