Football : Beckham premier au hit parade
(MFI) Il fallait s’y attendre. Après la vente de 8 000 maillots à son nom, huit heures après sa signature au Real Madrid, l’été dernier, David Beckham est le best seller de l’hiver. Aux dernières nouvelles sorties tout droit de la communication de la société Adidas, 400 000 maillots à son nom auraient été écoulés. A 78 euros l’unité, auquel il faut enlever 10 % de commission pour l’équipementier, le Real aurait déjà encaissé 25 millions d’euros ! Florentino Pérez, le président, se frotte les mains : à cette allure, les 25 millions d’euros et les 6,5 millions déboursés pour le transfert et le salaire de la star anglaise devraient rapidement être remboursés. Bref, tout va bien pour Beckham. Récemment décoré par la reine, son autobiographie, publiée dans seize pays différents, s’est arraché à 300 000 exemplaires en deux semaines de présence dans les librairies anglaises. Sa femme, ex chanteuse des Spice Girls, a réussi sa reconversion en Pygmalion au féminin… Au fait, David vient de marquer le six centième but de son club en coupe d’Europe et, même si l’amour de sa vie a récemment déclaré que Madrid sentait un peu trop l’ail pour son nez délicat, il s’adapte plutôt bien à sa nouvelle équipe. Matthias Rimane
Athlétisme : la fédération kenyane sélectionne déjà ses marathoniens pour Athènes
(MFI) A neuf mois des prochains Jeux olympiques, la fédération kenyane a décidé d’innover en sélectionnant ses représentants aux épreuves du marathon messieurs et dames. C’est une précaution supplémentaire pour une fédération qui rencontre beaucoup de difficultés dans la gestion de son élite. En effet, dans le système très libéralisé dans lequel baignent les athlètes kenyans, leurs managers souvent européens ont plus d’emprise sur eux que la fédération. Au regard de son potentiel, les résultats moyens de l’athlétisme kenyan ces dernières années lors des championnats du monde ou des Jeux olympiques s’expliquent en partie pour certains spécialistes par ce laisser-aller. La fédération qui a sélectionné l’ancien spécialiste du 10 000 m Paul Tergat reconverti dans le marathon et les féminines Catherine Ndereba et Margaret Okaya (lauréate du dernier marathon de New York) espèrent qu’ils pourront aussi établir leur programme de ces prochains mois en fonction des Jeux olympiques. Kouassi Guesdet
Dopage : la fédération américaine d’athlétisme est-elle sincère ?
(MFI) Incroyable retournement de situation ! Après des années de laisser aller, la Fédération américaine d’athlétisme veut procéder au grand nettoyage. Ceux qui seront convaincus de dopage aux stéroïdes risquent rien moins que la radiation à vie. « Zéro Tolérance », annonce le site internet de la fédération. Un bel exemple de volontarisme. Un signe fort. Un bel exercice de démagogie, aussi, peut être… Il faut préciser en effet que cette nouvelle règle, entérinée lors de son congrès annuel, début décembre, n’entrera en vigueur que si elle est approuvée par la Fédération internationale d’athlétisme amateur et qu’elle est jugée conforme à la loi américaine sur le sport amateur. Deux étapes de taille qui sont loin d’être gagnées d’avance. Lui même avocat, le président de l’Agence mondiale anti-dopage (WADA), Richard Pound, a d’ailleurs réagi très vite en affirmant qu’une telle mesure serait « inapplicable ». Evidemment, en communiquant de cette manière, la fédération américaine sait très bien ce qu’elle fait. Dans le concert de louanges entonnées par la presse mondiale, on n’entend peu les voix discordantes. Mais Pound n’en démord pas. « Craig Masback (Le directeur de l’USATF, ndlr) est un très bon juriste et il sait parfaitement que c’est inapplicable. Si vous promulguez une règle dont vous savez qu’elle échouera, qui va à l’encontre de votre fédération internationale, dont vous savez que les tribunaux de votre pays et de tous les autres pays du monde ne l’appliqueront pas, vous vous condamnez vous-même à l’échec ». Et là, il faut se demander pour quelles raisons ? Eviter, par exemple, de donner les vraies raisons qui ont conduit à blanchir le champion du monde du 400 m Jerome Young, positif aux stéroïdes anabolisants en 1999, afin qu’il puisse s’aligner aux Jeux de Sydney où il devint champion olympique du 4 fois 400 ? Secouée depuis quelques mois par les affaires de dopage, notamment depuis la découverte de la THG, un stéroïde jusqu’alors inconnu, la fédération américaine gagnera un peu de temps… M. R.
Athlétisme : la fédération sud-africaine recadre son élite dans la perspective des JO
(MFI) La fédération sud-africaine d’athlétisme (ASA) est la mieux outillée dans le continent. Son organisation se veut aussi à la hauteur de ses grands moyens. D’habitude, elle réunit ses athlètes d’élite en janvier pour fixer les objectifs. Cette fois, c’est deux mois avant cette date qu’elle a rencontré ses meilleurs athlètes. Ces derniers bénéficient depuis longtemps de bourses et d’aides pour leur préparation. Il en est de même pour les entraîneurs chargés de les suivre. Les Jeux olympiques constituent l’objectif principal de l’athlétisme sud-africain qui entend faire mieux que ce qu’il a réussi depuis son retour en 1992. Son meilleur résultat reste la médaille d’or du marathonien Josia Thugwane en 1996 à Atlanta. Ses atouts à Athènes seront surtout ses deux sauteurs en hauteur, champions du monde à Paris, Jacques Freitag et Hestrie Cloete. D’ores et déjà, il est retenu, dans le cadre d’une meilleure préparation, que les marathoniens ne pourront prendre part à aucune compétition six mois avant les Jeux olympiques. Il sera organisé au mois d’avril les fameux « trials » ou épreuves de sélection suivant le modèle américain ou kenyan à l’issue desquels seront retenus les participants aux compétitions d’Athènes. K. G.
Jeux olympiques : Athènes, grand bazar olympique…
(MFI) Il faudra s’y faire. Si l’on sait traduire la très courtoise langue olympique, les Jeux d’Athènes risquent d’être un énorme bazard. Evidemment, les grands prêtres du CIO, qui manient aussi bien la langue de bois en public qu’il jouent mal du fouet dans les coulisses, se veulent rassurants. Mais il suffit de regarder les chiffres : aucun des trente trois sites n’a encore été livré ! Ils seront certainement prêts à temps. Mais dans quel état ? Les lignes de métro doivent, selon les engagements pris, s’allonger encore de 7,7 kilomètres. Quant à celles du train régional qui doit relier l’aéroport à la ville et aux sites, elles ne sont pas encore toutes sorties de terre… « Il s’agit de faire à peu près en quatre ans ce qui, autrement, aurait été programmé sur certainement plus de dix ans » s’est défendu le maire de la ville. Oui, mais c’est comme ça. Le gouvernement et le CIO l’ont voulu ainsi. La Grèce n’avait peut être pas les moyens d’organiser ces Jeux sereinement. Sans doute s’est elle aussi heurtée à des problèmes que d’autres pays n’auraient pas connus (découverte de trésors archéologiques sous les sites olympiques prévues, déficits, règlement de compte politique…). De toute façon, les Jeux auront lieu coûte que coûte. Question d’image. L’homme de la rue, lui, s’en fiche pas mal. 0,8 % des Grecs considèrent l’organisation comme un sujet important, très loin derrière la hausse du coût de la vie, le chômage, l’éducation et la santé. M. R.
Athlétisme : le vieux stade colonial de Dakar fait peau neuve
(MFI) Principal stade colonial en Afrique de l’Ouest, le stade fédéral de Dakar devenu avec l’indépendance stade Iba Mar Diop de Dakar était l’endroit où se jouaient les finales de la fameuse coupe de football de l’AOF (Afrique occidentale française) qui ont vu défiler à Dakar des équipes d’Abidjan, de Bamako, de Conakry et de Lomé de la fin de la seconde guerre mondiale à 1959. Dans les années 1970, il sert surtout pour l’athlétisme et accueille une rencontre d’athlétisme Afrique-Etats-Unis en 1973 et plus tard en 1979 les premiers championnats continentaux d’athlétisme. Mais ces dernières années, il n y avait plus de piste. Le stade utilisé par la lutte avait été endommagé. La fédération internationale d’athlétisme va rénover ce vieux site pour une enveloppe de 350 000 dollars. L’instance mondiale a décidé de rénover le stade à une condition : qu’il ne soit plus utilisé par les lutteurs. Ces derniers, dans leurs pratiques mystiques, utilisaient parfois du feu sur le tartan. Les autorités sénégalaises ont accédé à ce souhait et mis une autre enceinte à la disposition des lutteurs. K. G.
Basket : Duncan et Robinson élu « sportifs » de l’année !
(MFI) Décidément, ces deux là à jamais resteront indissociables. Alors que David Robinson vient de prendre sa retraite à 37 ans, il vient d’être élu avec son ex coéquipier des San Antonio Spurs, Tim Duncan, sportif de l’année. Champions NBA en juin dernier, grâce à une victoire contre New Jersey en finale, le duo d’intérieur vient d’être distingué par un même trophée par le prestigieux hebdomadaire Sports Illustrated. Les « Twin Towers » comme les appelaient tous les amateurs de basket américains jusqu’à l’attentat du 11 septembre à New York, ont donc brandi un troisième trophée après le titre NBA 1999 et celui de juin 2003. C’est seulement le deuxième duo à partager le titre de sportif de l’année après les joueurs de base-ball Randy Johnson et Curt Schilling qui avaient guidé l’équipe des Arizona Diamondbacks au titre en 2001. C’est en 1997 que Duncan avait rejoint « l’Amiral » Robinson. Elu meilleur jeune de la saison, le pivot originaire des Iles Vierges a beaucoup appris sous l’aile protectrice de son aîné, devenant le meilleur joueur NBA ces deux dernières année. Après quatorze saisons chez les Spurs, l’Amiral vient de faire ses adieux, s’éclipsant avec deux bagues de champion NBA mais aussi deux médailles d’or olympiques et une place parmi les 50 meilleurs joueurs de l’histoire. Tim Duncan essaiera de faire mieux. A 26 ans, le placide pivot sera du voyage olympique en 2004, où la sélection américaine sera grande favorite malgré leur élimination en quart de finale du mondial 2002. Il lui restera à éventuellement confirmer aux Jeux de Pékin, en 2008 pour dépasser son ex mentor. M. R.
Basket : Abidjan affiche ses ambitions pour le Championnat d’Afrique de 2005
(MFI) Le basket ivoirien, à qui a été attribué l’organisation du Championnat d’Afrique masculin en 2005, a l’ambition de se replacer à cette occasion parmi l’élite continentale. La fédération nationale entend monter une équipe de grande valeur mais aussi insister auprès des autorités pour que des salles soient édifiées. Abidjan ne possède qu’une seule salle de compétition, située dans le quartier de Treichville. Les Ivoiriens avaient été très performants dans les années 1980, ils avaient notamment décroché à deux reprises le titre continental. Dié Drissa et Alphonse Bilé, l’actuel secrétaire général de la Confédération africaine de basket, ont été à l’époque parmi les meilleurs joueurs du continent. Le championnat ivoirien était l’un des plus relevés d’Afrique avec la section de basket du Stade d’Abidjan qui avait l’une des meilleures équipes constituées de vedettes africaines grassement payées, comme des professionnels. Aujourd’hui, le niveau du basket ivoirien a drastiquement baissé. Les sélections nationales (féminines et hommes) sont devenues des faire-valoir dans les rencontres continentales. K. G.
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