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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

23/01/2004
Chronique Omnisports

Olympisme : le nettoyage du CIO est loin d’être fini…

Il y a peu, M. Kim avait reçu un « avertissement sérieux » (six membres du CIO avaient été exclus, quatre avaient démissionné) suite au scandale de corruption consécutif à l’attribution des JO d’hiver 2002 à Salt Lake City. En 2001, cela ne l’avait pas empêché d’être candidat à la succession de Juan Antonio Samaranch. Largement battu par Jacques Rogge, le Coréen paraissait laminé et proche de la sortie. Mais c’est mal connaître cet animal politique, qui n’en est pas à sa première casserole ; il a été élu en juillet dernier au poste de vice-président du comité olympique. Pourtant, aujourd’hui, à 72 ans, Kim Un-Yong est peut être cette fois au bord du K.O, soupçonné de corruption dans son propre pays. Le 9 janvier dernier, il a démissionné de la présidence de la Fédération internationale de taekwondo ainsi que de son siège de député au Parlement sud-coréen. Déjà entendu plusieurs fois par la justice de son pays, il s’est dit prêt « à reconnaître franchement ses torts », sans en préciser la nature. Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, il est notamment soupçonné d’avoir accepté plus de 500 millions de wons (330 500 euros) pour faire entrer des hommes d’affaires au Comité olympique coréen (COC) et d’avoir détourné plusieurs milliards de wons destinés à la Fédération de taekwondo. Devant ces accusations graves, le CIO a lui-même ouvert une enquête. A la veille du scrutin de 2001, il avait été rappelé à l’ordre par sa Commission d’éthique qui lui avait reproché d’avoir fait des promesses financières excessives aux membres du collège électoral… Elles prennent aujourd’hui tout leur sens.

Matthias Rimane


Football : le championnat de France amoindri par la CAN

C’est peu de dire que les entraîneurs des clubs français sont mécontents que la coupe d’Afrique des nations se déroule en pleine saison européenne. Surtout à Lens (six joueurs) et au Paris Saint Germain (cinq), littéralement décapités par les absences… Au total, ils sont cinquante et un joueurs évoluant en première division française à rejoindre la coupe d’Afrique des nations. Ce chiffre n’a fait que gonfler ces dernières années avec les conséquences de l’arrêt Bosman, en 1995, puis de l’arrêt Malaja, en 2002, deux décisions qui ont largement ouvert les frontières de l’union européenne aux joueurs africains, et qui ont débouché sur des accords ayant permis aux clubs européens d’ajouter à leurs effectifs de bons joueurs africains à prix raisonnables sans problème de passeport. Ce chiffre aurait pu être encore plus important, puisque la 1ère division compte 100 Africains sur un total de 507, soit près de 20 % contre 14,5 % la saison dernière. Mais le Monégasque Nonda, l’Auxerrois Benjani, les Strasbourgeois Fahmi et Kanté, les Messins Saci et Thiaw ont été blessés ; Lukunku le Lillois et Cissé le Monégasque ont décliné leur sélection. Le plus en forme d’entre tous semble être le Guingampais de la sélection burkinabé Dagano, auteur de six buts dans les derniers matchs. « Je voulais montrer que j’avais encore des qualités. Maintenant, je vais pouvoir apporter toute ma fraîcheur à la sélection ». A Guingamp, bien mal classé, on aurait aimé en profiter un peu plus longtemps.

M. R.


Tyson change de boxe

Apparemment en paix avec la justice pour le moment, l’ex champion du monde des poids lourds a décidé de faire reparler de lui sur les rings. Mais pas sur les rings de boxe. Les organisateurs du circuit de K-1 lui ont en effet offert quatre millions de dollars pour venir s’agiter sur les leurs. Ceci a été annoncé en direct à la télévision japonaise où ce sport de combat extrême est très populaire, avec mise en scène grandiloquente, bien sûr, dans une salle remplie de plus de quarante mille spectateurs. Dans cette discipline au croisement de la boxe, du kung-fu et tous les arts martiaux, Tyson pourra donner libre cours à sa rage puisqu’on peut y frapper du pied, du poing, de la tête ou de tout ce qu’on veut. Créée il y a dix ans, cette discipline va évidemment recevoir un joli coup de projecteur avec la présence d’Iron Mike mais celui-ci n’y sera pas en vacances. Récemment, l’ancien sumotori Akebono s’est fait détruire malgré ses 200 kilos. Tyson est certes beaucoup plus agile mais l’utilisation des pieds risque de le surprendre un peu. Il est même permis de frapper à terre.

M. R.


Athlétisme : Marion Jones bientôt de retour

Absente des pistes l’année dernière pour cause de maternité, la championne olympique va renouer avec la compétition à l’occasion des Millrose Games, le 6 février prochain, à New York. On la verra ensuite à Birmingham en Grande-Bretagne, où elle doublera 60 m et longueur. A 28 ans, Marion Jones n’a plus couru depuis la Coupe du monde de septembre 2002. Souvent très discrète lors des compétitions en salle depuis le début de sa carrière, elle trouvera à New York l’occasion de tester la qualité d’un entraînement qu’elle dit avoir repris deux semaines après la naissance de son enfant, en juin. A l’épreuve du 60 m, elle ajoutera donc la longueur à Birmingham, chose inédite selon Wells, son agent: « Je pense qu’elle n’a jamais sauté en salle depuis qu’elle est professionnelle, du moins je n’en ai pas souvenir ». Ce programme de rentrée est incontestablement une marque de la volonté de la quintuple médaillée olympique de viser plusieurs médailles aux Jeux d’Athènes en août. Au JO de Sydney en 2000, elle avait obtenu 3 médailles d’or (100, 200 et 4x400 m) et deux de bronze (longueur et 4x100 m). Wells négocie également la rentrée de Tim Montgomery, compagnon de Jones et détenteur du record du monde du 100 m en 9 sec 78. Ce devrait être sur le 60 m de Birmingham. Jones et Montgomery, passés sous la houlette de l’entraîneur Dan Pfaff en juillet dernier, après le scandale printanier de leur « union » avec l’ex coach de Ben Johnson Charlie Francis, s’entraînent depuis une semaine aux Iles Caïmans.

M. R.


Spécial athlétisme/Afrique du Sud
Un programme du Comité olympique pour soutenir l’élite


Le Comité olympique de l’Afrique du Sud (NOCSA) possède depuis dix ans maintenant un programme dit de « haute performance » pour l’élite. Il s’agit pour lui de sélectionner les meilleurs athlètes pour les accompagner dans leur préparation pour les Jeux olympiques. Pour la saison 2002-2003, le budget consacré au programme était évalué à un plus de 11 millions de rands. (environ 1 220 000 euros). Ces fonds proviennent de l’Etat et de sponsors. La bourse est accordée aux athlètes mais peut être aussi étendue à leurs entraîneurs ou préparateurs. Les disciplines particulièrement concernées par cette manne sont l’athlétisme, le canoë kayak, le cyclisme, la natation, le triathlon et la voile, des sports où les Sud-Africains nourrissent des espoirs de podiums. Parmi le lot de bénéficiaires figurent les champions du monde Hestrie Cloethe (hauteur dames); Jacques Freitag (hauteur hommes) et les champions du Commonwealth Shaun Bownes (110 m haies), Mbulaeni Mulandzi (800 m) et Frantz Kruger (disque).

Kouassi Guesdet


Des athlètes réclament le retour du springbok comme emblème

Des athlètes sud-africains militent pour le retour du springbok comme emblème sur les maillots. Parmi eux, la sprinteuse Geraldine Pillay ou le lanceur de disque Frantz Kruger. La sprinteuse a choisi de tatouer un springbok sur son épaule, imitant en cela la nageuse Penn Heyns, double championne olympique en 1996 à Atlanta. Le springbok, animal qui a une parenté avec la biche était l’emblème national du sport sud-africain pendant la période de l’apartheid. C’est la raison pour laquelle il a été perçu comme un symbole de ce système et a été interdit avec la venue de Nelson Mandela au pouvoir. Mais l’ancien président sud-africain avait par la suite apporté un bémol à cette mesure en autorisant la sélection nationale de rugby à continuer d’arborer cet emblème sur son maillot. Raison pour laquelle ils continuent de porter l’appellation « Springbok ». Dans le milieu du sport sud-africain, on estime que ce retour à l’emblème du springbok pour toutes les sélections nationales est de nature à attirer les sponsors.

K. G.


La fédération d’athlétisme et le comité olympique enterrent la hache de guerre

La fédération sud-africaine d’athlétisme (ASA) et le comité national olympique sud-africain (NOCSA) ont décidé de faire la paix. Durant toute l’année 2003, les relations entre les deux organisations étaient des plus mauvaises. La Fédération dirigée par Leonard Chuene a décrié la gestion des fonds du comité par son président Sam Ramsamy. Les athlètes avaient même demandé le départ de Sam Ramsamy dont le mandat n’arrive à expiration qu’après les J.O d’Athènes. Le comité olympique avait suspendu le président de la fédération. La fédération avait riposté en refusant de prendre part aux activités du comité olympique. Tout cela faisait désordre en année olympique si bien que lors d’une rencontre, les deux associations ont regretté les dommages causés par leurs dissensions et ont promis de travailler main dans la main. En coulisse, les pouvoirs publics sont intervenus pour pousser à ces retrouvailles.

K. G.


Michael Johnson invité d’honneur des athlètes sud-africains

Pour la préparation de ses athlètes aux Jeux olympiques, la Fédération sud-africaine a invité Michael Johnson, l’ancien coureur américain du 200 et du 400 m à son camp d’entraînement. L’ancienne star mondiale du tour de piste devrait être accompagnée de son entraîneur qui lui a permis de régner sur ses deux distances favorites. L’objectif des Sud-Africains est de « partager les techniques et les méthodes » qui ont permis à Johnson de gagner. Ils pensent aussi que la présence de ce champion d’exception devrait « motiver et être une source d’inspiration » pour leurs athlètes.

K. G.




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