Athlétisme : les Marocains Aghad et Essemaali sanctionnés pour dopage
(MFI) Les Marocains Mohamed Aghad et El Houssine Essemali figurent dans la liste des athlètes sanctionnés et publiée récemment par IAAF News, la lettre de la Fédération internationale. Ils écopent tous deux d’une sanction de deux ans. Ils viennent s’ajouter à une longue liste d’athlètes marocains suspendus, avertis ou disqualifiés ces dernières années. Le plus célèbre de ces athlètes est Brahim Boulami (3 000 m steeple), le premier athlète non kenyan à détenir le record du monde dans cette spécialité. Autres athlètes lourdement sanctionnés : Hamoid El Mouaziz, Mustapha Sdad (3 ans) et Youssef Chatt (2 ans).
Kouassi Guesdet
Basket : l’histoire de la balle au panier en Namibie date de quinze ans à peine
(MFI) La Namibie est l’un des derniers pays venus au basket en Afrique puisque la fondation de la fédération nationale ne date que de 1992. La pratique du basket à une assez large échelle dans ce jeune Etat a débuté en 1989 lorsque la première ligue a été créée avec un appui en équipements de l’ambassade d’Allemagne. En 1997, la Namibie devenait le 200ème membre de la Fédération internationale des associations de basket (FIBA). Le coup d’envoi du premier championnat national a été donné en 2001. De nombreux joueurs venus d’Angola, pays qui détient le record de titres de champion d’Afrique, ont été recrutés ces dernières années par des clubs namibiens. Ce qui a sensiblement rehaussé le niveau du basket namibien, lequel espère bientôt prendre part à sa première compétition continentale.
K. G.
Basket : Plus de 130 Nigérians essaimés dans une vingtaine de pays
(MFI) Le Nigeria est le pays africain qui compte le plus grand nombre de basketteurs expatriés. Selon des chiffres fournis par un site américain spécialisé dans le basket, ils sont au nombre de 130 joueurs éparpillés dans une vingtaine de pays à travers le monde. Le contingent le plus important se trouve aux Etats-Unis où on en dénombre 75. Le plus célèbre d’entre eux est Hakeem Olajuwon (bientôt 40 ans) qui évolue dans une équipe canadienne, les Raptors de Toronto (ligue professionnelle américaine). On trouve des basketteurs nigérians dans des pays aussi éloignés du continent que l’Australie, l’Azerbaïdjan ou le Mexique. Selon de nombreux observateurs, une bonne gestion de cette élite devrait permettre au Nigeria de dominer régulièrement le championnat d’Afrique des nations qu’il n’ a jamais encore remporté.
K. G.
Judo : renouvellement des instances continentales en mai prochain à Tunis
(MFI) En marge des championnats d’Afrique qui auront lieu en mai prochain à Tunis et qui devraient décider des Africains qualifiés pour les Jeux olympiques d’Athènes, l’Union africaine de judo va renouveler ses instances. A quelques jours de la clôture du dépôt des candidatures, on avait enregistré le trop plein pour les postes de présidents de commission et de membres du bureau. La seule exception concernait le poste de président, où trône l’inamovible Lassana Palenfo. De nationalité ivoirienne, le général intendant Palenfo dirige la confédération continentale depuis bientôt une vingtaine d’années. L’ancien numéro 2 du premier régime militaire de la Côte d’Ivoire consacre l’essentiel de ses activités au judo. Il est président du Comité olympique national ivoirien et membre du comité international olympique.
K. G.
Football : Le gouvernement espagnol allège les salaires
(MFI) Les clubs français en rêvaient, leurs concurrents espagnols vont en bénéficier. Voilà déjà plusieurs années, depuis que leurs meilleurs joueurs sont partis cherchés fortune à l’étranger où les taxes sont moins élevées, que les autorités du football français militent sans succès auprès du gouvernement afin d’obtenir un allégement de l’imposition. Déjà largement avantagés par la grande tolérance du gouvernement vis à vis de leurs dettes ou des salaires versés en partie en droits d’image détaxés, ce sont les clubs espagnols qui vont pourtant bénéficier de cet allégement. Selon le quotidien de Barcelone La Vanguardia, les footballeurs vont en effet bénéficier de l’avantage accordé aux patrons de grandes sociétés internationales basées en Espagne, le taux d’imposition passant de 45 à 25 %. Une très bonne nouvelle pour le Real Madrid et sa guirlande de stars étrangères payées à prix d’or. Un coup de pouce qui inquiète déjà l’Angleterre, l’autre pays de cocagne du football européen, et les autres grands championnats voisins qui craignent la fuite des crampons… Pour un David Beckham, nouveau résident madrilène (salaires 6,5 millions d’euros par saison pour un total de 10,5 millions de livres de revenus), la nouvelle est très bonne.
Matthias Rimane
JO 2012 : le départ est donné
(MFI) Depuis mi janvier, la bataille bat son plein. Les dossiers de candidatures sont déposés, les prétendants fourbissent leurs meilleures armes. Rio de Janeiro d’abord, dont l’argument n°1 est celui de l’alternance, puisque jamais les Jeux n’ont été organisés en Amérique du Sud. Londres, ensuite, qui a fort à faire pour pallier l’image désastreuse de ses transports en commun, ainsi que l’absence de grand stade et d’infrastructures lourdes déjà construites. New York joue la carte de l’émotion suscitée par l’attentat du 11 septembre 2001. Mais tout reste à faire : la ville américaine prévoit d’investir rien moins que 5,17 milliards d’euros pour la construction d’un village et des différents sites. Moscou : récemment, un sondage indiquait que 90 % des russes et 98 % des moscovites se prononçaient en faveur de l’organisation des JO. Mais que vaut ce genre de sondage, a fortiori dans un pays politiquement instable ? Leipzig : la petite ville de l’ancienne RDA met l’accent sur une candidature à dimension humaine, expression très en vogue au sein du CIO version Rogge. Madrid : contrairement aux règles olympiques, Juan Maria Aznar, le chef du gouvernement espagnol, s’est publiquement engagé dans le « concours », faisant remarquer que 70 % des installations olympiques étaient déjà debout. Paris, qui attend les JO depuis 1924 fait figure de favori, depuis la claque reçue par la candidature aux JO 2008 raflés par Pékin.
M. R.
Basket : Lebron James confirme son statut
(MFI) Il n’a qu’un peu plus de trois mois de NBA dans les jambes, mais il semble bien que Lebron James soit de la graine de très grand champion. Passé directement du lycée à la ligue pro américaine, le joueur de Denver affiche en effet déjà des statistiques énormes pour un joueur d’à peine 19 ans : 20,5 points, 6,2 passes, 6 rebonds ! « Il a un charisme unique, malgré la pression médiatique qui l’entoure » admire David Stern, le patron de la ligue. Au delà de son impact médiatique et commerciale surréaliste (son maillot est le plus vendu aux USA et ses chaussures s’envolent des rayons), ce gamin de 2,03 m et 109 kilos a révélé un sacré talent. Physiquement présent, capable de shooter dans toutes les positions et de créer du jeu, Lebron James semble être apte à bonifier son équipe qui se morfond depuis des années dans les profondeurs de la NBA. Quant à lui, avenir radieux ou pas sur le terrain, son avenir et celui de ses arrières petits enfants est déjà assuré : avant même de fouler un parquet professionnel, Nike lui faisait signer un contrat de 90 millions de dollars. Et on ne vous parle pas du reste…
M. R.
Football : Desailly toujours d’attaque ?
(MFI) Il n’a disputé que dix sept des quarante matches joués par Chelsea cette saison (au 20 février). Longtemps blessés à la hanche, moins présent en équipe de France, Marcel Desailly, indiscutable depuis plus de dix ans en équipe de France, n’est pas tout à fait sûr d’être de l’aventure de l’Euro 2004, qu’il a pointé comme son dernier objectif international. A 35 ans, malgré ce constat et les rumeurs, le stoppeur d’origine ghanéenne se dit pourtant confiant. « Il y a toujours une petite part d’incertitude (…) Mais je serai au top le 13 juin. Oui, oui, au top. Après est-ce que cela sera suffisant ? (…) La volonté, la gagne, la motivation… tout ça dissipe l’incertitude. C’est avec ça que j’ai réussi à franchir des caps. Beaucoup de joueurs ont le talent mais combien ont la volonté ? (…) La volonté c’est 60 % de Desailly ».
M. R.
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