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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

16/04/2004
Chronique Football

Afrique : les crises en série dans les fédérations se jugent devant les tribunaux civils

De récents litiges dans les fédérations du Ghana, de la Tanzanie et du Kenya ont été déférés récemment devant les tribunaux civils. Au Kenya, certains membres n’ont pas apprécié la dissolution de la fédération par les autorités qui ont nommé l’ancien demi-fondeur (800 m) très connu Mike Boit à la tête d’un comité de transition et ont fait appel aux tribunaux. Mais la FIFA est intervenue pour arbitrer en menaçant de retirer le football kenyan des compétitions, et en demandant aux membres de la fédération de renoncer aux tribunaux civils. Au Ghana, s’estimant lésé pour une histoire de points perdus pour un joueur qui n’était pas qualifié selon la fédération, le club Obuasi Goldfiels s’est adressé aux tribunaux. En Tanzanie, c’est aussi un membre de la fédération, se déclarant évincé sans raison, qui a été réintégré par la justice.

Afrique/France : sept joueurs d’origine africaine dans les 100 meilleurs Bleus

A l’occasion du centenaire de l’équipe de France de football qui sera célébré en mai 2004, le bimensuel parisien France Football a établi un classement des cent joueurs qui ont le plus marqué l’équipe de France. Sept footballeurs d’origine africaine ou nés de parents africains figurent dans ce classement. On trouve Zinedine Zidane dans le podium des trois meilleurs footballeurs avec Michel Platini et Raymond Kopa. Ensuite, dans l’ordre décroissant du classement, on trouve Marcel Desailly venu du Ghana, Larbi Ben Barek d’origine marocaine et international avant et après la Seconde guerre mondiale, le Franco-Malien Jean Amadou Tigana, le Franco-Sénégalais Patrick Vieira, Raoul Diagne, fils du premier député africain à l’Assemblée française et originaire du Sénégal Blaise Diagne, et enfin Basile Boli de la Côte d’Ivoire.

Nigeria : Emmanuel Amunike termine sa carrière en Jordanie

Le héros de la CAN 94 qui avait inscrit les deux buts de la victoire du Nigeria en finale contre la Zambie (2-1), Emmanuel Amunike, évolue maintenant dans le club Al Wahdat de Jordanie. Joueur africain numéro 1 pour la CAF en 1994, le Nigérian n’a pas connu, en raison de blessures répétées, une carrière à la hauteur de son grand talent. Une raison pour laquelle aussi il a connu de nombreux clubs après avoir quitté son pays. Il a porté les couleurs du Zamalek du Caire, du Sporting du Portugal, du Barça, d’Alabacete en Espagne et d’un club sud-coréen. Depuis novembre dernier, il est en Jordanie, un pays qui pourrait constituer pour lui, à 33 ans révolus, un tremplin vers une autre destination pour une carrière qu’il espère conclure dans deux ans.

Mali : l’ancien entraîneur des Eléphants, Lama Bamba, dirige le Real de Bamako

Lama Bamba, l’entraîneur de nationalité ivoirienne qui a conduit les Eléphants à la dernière CAN en 2002 au Mali est de retour dans ce pays pour conduire le club Réal de Bamako. Le club aux couleurs noir et blanc ne joue plus les premiers rôles que se partagent le Djoliba et le Stade malien. Ce club où avait joué le célèbre footballeur Salif Keïta avant de s’illustrer en France imite un peu ses rivaux de la capitale malienne qui sont assez bien organisés, un peu à l’instar des clubs ivoiriens ou ghanéens. Les clubs maliens se donnent depuis quelques années les moyens de recruter des techniciens étrangers et de mettre sur pied des infrastructures d’assez bon standing. L’entraîneur ivoirien est l’un des nombreux étrangers appelés ces dernières années par un club malien. L’ancienne star du football ghanéen, Abdul Razak alias Golden Boy avait été appelé avant l’Ivoirien par le Stade malien. Bamba, qui a entraîné de nombreux clubs ivoiriens, notamment l’Africa d’Abidjan, espère réconcilier le Real avec son brillant passé.

Sénégal : la colère de Jules Bocandé contre Guy Stephan, l’entraîneur français des Lions

La vedette du football sénégalais des années 1980, Jules Bocandé, n’a pas du tout apprécié le maintien de Guy Stephan au poste d’entraîneur du Sénégal après la CAN tunisienne où la sélection du Sénégal, révélation de la dernière Coupe du monde, a été sortie en quart de finale par le pays organisateur. Bocandé soutient que Stephan, dont la fédération avait dans un premier temps demandé le départ au ministre des Sports avant de se rétracter, n’apportera pas grand-chose aux Lions. Ceux qui suivent de près la sélection du Sénégal attestent que Bocandé, qui a déjà été entraîneur en chef de l’équipe entre 1993 et 1995, est sous-utilisé par Stephan qui n’écouterait même pas ses avis, au contraire de l’ancien entraîneur des Lions Bruno Metsu avec lequel il s’entendait à merveille. Stephan qui a regretté les propos de Bocandé a révélé que ce dernier s’est fâché contre lui parce qu’il lui a refusé de sélectionner le fils de l’ancienne vedette du football sénégalais. Bocandé Daniel, joueur espoir à Metz, dans la sélection olympique pour les éliminatoires des Jeux d’Athènes.

Kouassi Guesdet


L’Afrique, laboratoire des éliminatoires combinés
coupe continentale/coupe du monde


(MFI) Le 4 juin prochain sera donné le coup d’envoi des éliminatoires combinés de la Coupe du monde 2006 et de la CAN 2006 en Afrique. C’est une première sur l’échiquier du football mondial. Face à l’intransigeance des clubs européens qui traînent les pieds lorsqu’ils doivent libérer les ressortissants africains et la lassitude de ces derniers qui se plaignent des longs voyages qui les ramènent en Afrique pour jouer, la CAF a décider de sauter le pas en organisant des éliminatoires combinés pour les deux compétitions.
La première conséquence est que cette formule restreint le calendrier des sélections africaines. Ce système arrange aussi les Etats, principaux bailleurs de fonds du football, en leur permettant de faire de substantielles économies sur les voyages, les stages et les primes. Il ne trouve cependant pas grâce aux yeux des « petits pays » du football. Une fois éliminés, ceux-ci risquent en effet de rester longtemps sans disputer la moindre compétition. D’ores et déjà, les équipes sorties dès les préliminaires n’ont plus de programme de compétitions avant 2007 pour la CAN, 2008 et 2009 pour la Coupe du monde 2010.
D’où certaines accusations, prononcées lors du dernier congrès de la CAF, reprochant à son président de faire le lit d’un football à deux vitesses en Afrique.
Au plan sportif, le succès de cette formule qui donnera lieu à des matches âprement disputés est largement conditionné par un bon arbitrage, un domaine décrié par de nombreux observateurs lors de la dernière CAN à Tunisie.
L’identité des sélections qui composent les cinq groupes promet également de chaudes empoignades. Dans le groupe 1, Sénégal, Mali et Zambie sont, au vu de leurs forces, les favoris des trois places (la première qualificative pour la Coupe du monde) face au Togo, au Liberia et au Congo. Dans le groupe 2, l’Afrique du Sud, la RD Congo, le Ghana et le Burkina sont en lice pour le gros lot et les accessits face à l’Ouganda et au Cap Vert. Dans le groupe 3, la plus convoitée des places, celle qui qualifie pour le Mondial, devrait donner lieu à une triangulaire entre le Cameroun, l’Egypte et la Côte d’Ivoire face à la Libye, au Soudan et au Bénin. Le groupe 4 est promis au Nigeria avec pour outsiders l’Algérie, le Zimbabwe, l’Angola, le Gabon et le Rwanda. Les deux finalistes de la dernière CAN, Tunisie et Maroc, jouent la première place dans le dernier groupe contre la Guinée, le Kenya, le Malawi et le Botswana.

K. G.




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