Egypte: l’organisation de la CAN 2006 bat de l’aile
(MFI) Les dirigeants égyptiens sont déçus du zéro pointé obtenu lors du vote pour l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde à un pays africain. Du coup, tous les projets de construction d’infrastructures risquent d’être abandonnés. Il n’est pas certain que même la Coupe d’Afrique des nations 2006 soit préparée dans les meilleures conditions car le comité d’organisation ne fonctionne pas encore. Pour les spécialistes, la réussite de la CAN 2006 est suspendue à une éventuelle qualification des Pharaons en Coupe du monde 2006. C’est la seule chose qui pourrait, à leurs yeux, consoler les responsables égyptiens en l’absence du manque d’intérêt manifesté par la communauté du football pour leur candidature à l’organisation de la Coupe du monde 2010.
La CAF a « oublié » de féliciter l’Afrique du Sud pour l’attribution de la coupe du monde 2010
(MFI) Les membres africains du comité exécutif de la FIFA n’ont pas félicité les Sud-Africains pour leur victoire à l’organisation de la Coupe du monde 2010, le 15 mai dernier à Zurich. Ils sont aussitôt partis dès que le résultat a été annoncé. Plus tard, certains d’entre eux ont prétexté qu’ils avaient un avion à prendre. D’autres observateurs plus perspicaces ont même remarqué que sur le site la CAF, il n’a pas été question de cet événement qui est pourtant une première pour le continent. Cette attitude a fourni des arguments à ceux qui soutiennent qu’aucune voix africaine n’est allée à l’Afrique du Sud et que tous les membres de la CAF auraient soutenu le Maroc.
Les relations complexes de la FIFA et des politiques africains
(MFI) La FIFA ne veut pas que les gouvernements africains se mêlent de l’administration du football en Afrique. Elle vient de le faire savoir au Kenya en suspendant sa sélection nationale pour les éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde 2006 au prétexte que le ministère kenyan des Sports s’est ingéré dans des questions de football. En fait, les autorités politiques kenyanes accusent certains responsables fédéraux d’avoir détourné l’argent du football. La Fifa, comme la CAF d’ailleurs, entretient des relations parfois assidues avec les politiques. On a remarqué que lors de la dernière élection pour la présidence de la Fifa, les deux candidats Blatter et Hayatou ont fait une cour assidue aux chefs d’Etat africains afin que ceux-ci donnent des consignes de vote en leur faveur. Ensuite, la réalité est que sans les Etats, il n’existe pas de football d’élite en Afrique car les fédérations sont pour la plupart sans le sou.
L’ancien siége de la CAF transformé en résidence pour le secrétaire général
(MFI) La CAF, qui a acquis un siège tout neuf au Caire, a transformé ses anciens locaux situés en centre ville dans le domaine du club Al Ahli en résidence pour son secrétaire général. Des travaux ont permis d’en faire un immeuble d’habitation. Des suggestions qui avaient été faites pour en faire un musée du football africain n’ont pas été entendues. Les temps ont bien changé pour l’organisation continentale du football; elle n’a plus de soucis d’argent depuis quelques années, ce qui coïncide avec l’arrivée de Hayatou aux affaires. La CAF a ainsi pu financer la construction de son siège sur une dotation de la Fifa.
La CAF à Paris ou l’assemblée générale des réformes
(MFI) C’est une série de réformes qui ont été adoptées lors de l’assemblée générale extraordinaire de la CAF à l’occasion du centenaire de la Fifa, fin mai dernier à Paris. La conception et l’adoption des nouveaux statuts de la CAF ont été décidées dans des délais très courts, entre la CAN de Tunisie et le congrès de Paris. On note que l’élection du président de la CAF n’aura plus lieu l’année de la CAN. La CAF a imité en cela la Fifa qui avait décidé l’an dernier lors d’un congrès à Doha de ne plus faire coïncider une élection avec une phase finale de Coupe du monde. Il n y a plus aussi de limite de nombre de mandats pour le poste de président. La seule limite qui existe encore est l’âge : 70 ans.
Calendrier africain : trois mois fous de football de juin à août
(MFI) C’est à un véritable marathon de matches auquel on va assister de juin à août : éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde, ainsi que rencontres des coupes d’Afrique des clubs. Après les trois premières journées des éliminatoires CAN et Coupe du monde programmées entre le 5 juin et le 4 juillet, enchaînement avec la Ligue des champions qui fera disputer elle aussi trois journées entre le 11 juillet et le 8 août. Du coup, les organismes vont être soumis à un train d’enfer. Le seul bémol pour certains pays est que ceux qui jouent en sélection (souvent des expatriés) ne sont pas ceux qui évoluent dans les clubs. Mais il reste que pour tous, le problème est de trouver des dates pour disputer les championnats nationaux qui sont loin d’être terminés dans nombre de pays.
Les pièges des éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde
(MFI) Pour les équipes considérées comme favorites des éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde – qui viennent de débuter – nombreux sont les pièges qui pourraient se dresser sur leur route. Ces obstacles constituent la trame des réalités du football africain. Parmi celles-ci figurent l’arbitrage pas toujours performant, l’état souvent déplorable des terrains, l’intendance presque inexistante dans certains pays et les difficultés du transport aérien. L’Afrique ne regorge pas d’arbitres de bon niveau, certains terrains sont impraticables et les conditions d’hébergement laissent à désirer dans les hôtels. Enfin, joindre certains pays par vol régulier est impossible. C’est pourquoi les sélections qui ont les moyens préfèrent affréter un avion.Cette situation a conduit certains analystes à se demander pourquoi la CAF et la FIFA n’ont pas vérifié si les 29 pays engagés (si l’on exclut le Kenya) possèdent le minimum pour abriter ces éliminatoires.
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