L’Euro snobe l’arbitrage africain
(MFI) Les arbitres africains n’étaient pas invités cette fois à l’Euro de football, contrairement aux éditions précédentes. Pourtant, lors de la Coupe d’Afrique des nations en Tunisie, deux arbitres européens, le juge central luxembourgeois Alain Hamer et l’assistant français Jean Philippe Izzo représentaient l’Europe. Pour les spécialistes, la principale raison de cette situation est due à la qualité de l’arbitrage qui n’est pas jugée assez élevée par l’instance continentale du football européen. La corruption intervenue dans le milieu des arbitre sud-africains, bien après la désignation pour l’Euro, vient apporter de l’eau au moulin de ceux qui jugent l’arbitrage africain pas toujours fiable.
Une quarantaine de footballeurs originaires d’Afrique dans les sélections européennes
(MFI) Ils sont originaires d’Afrique ou sont nés d’un parent africain : au total, ils sont une quarantaine de footballeurs à évoluer dans les sélections continentales européennes. Les anciennes puissances coloniales comme la France, la Belgique, la Grande Bretagne et le Portugal en sont les principaux bénéficiaires. L’équipe de France est celle qui en accueille le plus puisque on y dénombre une quinzaine de joueurs originaires du continent ayant joué ces deux dernières années avec les Bleus. Parmi les plus célèbres : Vieira, Zidane, Desailly ou encore Makelele. C’est la RD Congo qui fournit le plus grand nombre de ses « fils » aux sélections européennes. Ils sont plus d’une dizaine, suivis des Nigérians qui évoluent dans les sélections anglaises. On trouve parmi ces fils d’Africains l’Italien d’origine somalienne, Fabio Liverani.
L’Afrique joue sous la canicule les éliminatoires du Mondial et de la CAN 2006
(MFI) La quasi-totalité des matches des trois premières journées des éliminatoires de la CAN et du Mondial 2006 ont été joués en diurne. Ces matches se déroulent à une période où il fait très chaud en Afrique subsaharienne. La proportion de matches joués en nocturne n’atteint même pas 20 % sur les quarante cinq matches déjà disputés. Les seuls pays où on joue en semi-nocturne ou en nocturne sont ceux du Nord. Dans les autres pays, on ne joue pas la nuit par manque d’installations. Dans d’autres pays encore, on invoque les mesures de sécurité ; elles ne seraient pas suffisantes pour jouer la nuit. La constatation qui été faite un peu partout lors des matches en diurne en juin et juillet, c’est l’essoufflement des joueurs au bout d’une mi-temps et la multiplication des blessés.
Les Kenyans ne désespèrent pas de jouer les éliminatoires CAN-Mondial 2006
(MFI) Les autorités kenyanes vont renouer le dialogue avec les dirigeants de la FIFA qui a suspendu leur football de toutes les compétitions. C’est ainsi que leur sélection nationale n’a pas démarré les matches éliminatoires de la CAN et du Mondial 2006. La Fifa reproche au gouvernement kenyan son ingérence dans l’administration du football. En effet, les autorités kenyanes qui ont enquêté sur la gestion de l’argent du football kenyan ont traîné devant les tribunaux du pays des dirigeants de leur fédération nationale. Certains dirigeants ont même été emprisonnés.
Les contacts entre les deux parties, s’ils aboutissaient, devraient entraîner le retour des Kenyans à la compétition. Dans ce cas, les matches du Kenya seront reprogrammés. Il y a déjà eu un précédent, l’équipe du Congo qui avait déclaré forfait après quelques journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2002 pour des raisons financières avait vu ses matches reprogrammés par la Fifa qui dans ce cas tenait à sauvegarder la morale. La Fifa avait naturellement contribué à assurer les moyens de ce changement de programme.
Les Lions sénégalais en plein doute deux ans après leur mémorable Mondial en Asie
(MFI) Les Lions de la Teranga (mot de la langue principale langue du pays, le wolof, et qui veut dire hospitalité, une qualité attribuée aux Sénégalais dans la sous-région) ne font plus rêver leurs supporters. Samedi 3 juillet à Dakar, après une courte mais précieuse victoire aux dépens de la Zambie (1-0), l’équipe nationale a été sifflée par une partie du public. Une attitude considérée comme un dépit amoureux par ces partisans qui ne reconnaissent plus la flamboyante formation de l’été 2002.
L’après-Mondial a été difficile pour les co-équipiers de Elhadj Diouf, la principale vedette de l’équipe. C’est d’abord l’entraîneur miracle Bruno Metsu qui émigre aux Emirats arabes unis répondant aux sirènes des pétrodollars. Ensuite, ce sont les principaux « cadres » de l’équipe (Diouf, Diao et Cissé), lesquels avaient profité des retombées du Mondial, qui allaient se retrouver sur les bancs de touche des clubs qui les avaient enrôlés. Conséquence : quand ils ont été rappelés en février dernier à la CAN en Tunisie, ils étaient hors de forme, incapables de traduire dans les faits l’ambition des Lions qui s’étaient jurés de remporter le trophée continental, deux ans après avoir perdu la précédente finale à Bamako face au Cameroun. Les Sénégalais sont sortis en quart de finale par le futur vainqueur, la Tunisie, mais avaient aussi subi une lourde sanction : leur vedette, Elhadj Diouf, suspendue pour les quatre premiers matches des éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde 2006.
La CAN tunisienne avait montré les limites du jeu collectif des Sénégalais dont le principal animateur de ces dernières années est Khalilou Fadiga, ancien joueur d’Auxerre absent des terrains depuis plus d’un an pour des problèmes cardiaques. Mais pour les nombreux partisans de la sélection nationale et une partie de la presse locale, c’est le nouvel entraîneur de l’équipe Guy Stephan qui n’a pas su trouver un style aussi conquérant et efficace que celui de son prédécesseur. Après les trois premiers matches des éliminatoires CAN et Coupe du monde 2006, les Lions ont pris six points sur les neuf possibles avec les deux victoires à domicile contre le Congo (2-0) et la Zambie (1-0). Mais le public n’a manifestement toujours pas digéré la lourde défaite (1-3) subie à Lomé contre le Togo.
Les prochains matches programmés à partir de la fin septembre devraient édifier sur la capacité des Lions à relever le défi d’une seconde qualification au Mondial, performance réussie par la plupart des équipes qui ont participé au moins une fois à la phase finale de la Coupe du monde depuis que l’Afrique est représentée par cinq pays.
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