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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

03/09/2004
Chronique Football

France-Afrique : l’AS Saint-Etienne, un club tourné vers l’Afrique

(MFI) L’AS Saint-Etienne, un des plus grands clubs français, a toujours eu une sensibilité africaine. De retour parmi l’élite française après trois ans passés en seconde division, le célèbre club français enregistre la présence d’une dizaine de joueurs originaires d’Afrique dont le plus connu est le Guinéen Pascal Feindouno. Les autres sociétaires africains du club sont issus du Sénégal, du Togo, de la RD Congo, du Mali et de la Côte d’Ivoire. Dans le passé, des noms illustres ont porté le maillot du club stéphanois. Il s’agit notamment du Camerounais Eugéne NJo Léa, de l’Algérien Rachid Mekhloufi et du Malien Salif Keita dans les années 1960 et 1970, et plus tard des Camerounais Roger Milla et Joseph-Antoine Bell.

Guinée-Sénégal : famille et sélections nationales

(MFI) Henri Camara, l’un des joueurs vedettes des Lions du Sénégal vient de révéler que son père voulait qu’il porte les couleurs de la Guinée d’où vient sa famille installée dans la capitale sénégalaise. Mais Camara a opté pour le Sénégal, son pays de naissance. Il n’est pas le seul dans la sélection du Sénégal car son homonyme Souleymane Camara, joueur de l’AS Monaco, est aussi né de parents guinéens et joue avec les Lions. Dans les années 1970, les frères Koné jouaient chacun dans l’un de ces deux pays. Koty Koné, sociétaire de la Jeanne d’Arc de Dakar, était international sénégalais et Mory Koné, joueur du célèbre Hafia Football Club de Conakry, portait le maillot du Syli national de Guinée.

Zimbabwe : Peter Ndlovu préfère l’Afrique du Sud à l’Angleterre

(MFI) Le capitaine de la sélection nationale du Zimbabwe, Peter Ndlovu (31 ans), a décidé de poursuivre sa carrière en Afrique du Sud après 13 ans en Angleterre. Ndlovu qui devait jouer dans le club de deuxième division Stoke City a signé un contrat de deux ans dans le club de Mamelodi Sundowns de Pretoria. Ce choix n’a pas été apprécié par certains secteurs du monde du football zimbabwéen qui l’ont assimilé à un gâchis car, soutiennent-ils, Ndlovu est en pleine possession de ses capacités. Mais le capitaine du Zimbabwe a des raisons de jouer en Afrique du Sud : son épouse est une star de la pop originaire du pays, il y possède une maison et a été recruté par un magnat de la mine qui veut faire de Mamelodi un des plus grands clubs continentaux.

Kouassi Guesdet


De jeunes espoirs africains dans le championnat de France de Ligue

Babacar Gueye (FC Metz/Sénégal) : un attaquant créateur

(MFI) Le longiligne attaquant du FC Metz, Babacar Gueye, a fait quelques apparitions en 2003-2004, 23 au total en championnat de France. Cet attaquant qui a une belle conduite de balle s’est révélé très performant dans le harcèlement des défenses adverses. Le jeune attaquant (18 ans) a attiré l’attention du sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal et en quelques matches a fait l’unanimité sur ses qualités. Le 3 juillet dernier, c’est lui qui a donné la victoire au Sénégal contre la Zambie en match éliminatoire de la Coupe du monde et de la CAN 2006. Fils d’un redoutable attaquant, Gueye est titulaire cette saison au FC Metz. Il lui reste seulement à pouvoir tenir les quatre-vingt dix minutes d’un match avec la même constance.


Habib Bamogo (Olympique de Marseille) : une étoile montante

(MFI) Sociétaire du club de Montpellier relégué à la fin de la saison dernière en division inférieure, Habib Bamogo a vite trouvé un point de chute. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du plus populaire des clubs français, l’Olympique de Marseille. Le joueur a du talent. S’il confirme ses qualités, il devrait être l’un des meilleurs attaquants en Europe dans les prochaines années. En 91 matches de championnat de Ligue 1, l’attaquant de 22 ans a inscrit 22 buts à Montpellier. A Marseille, Bamogo a signé un contrat de cinq ans. Le temps pour lui de progresser et de prouver sa valeur dans un contexte où il va subir la pression d’un public exigeant. Né à Paris d’une mère ivoirienne et d’un père burkinabé, le nouveau joueur de l’OM a joué une dizaine de fois en équipe de France espoirs. Il aspire à évoluer dans la grande équipe de France. Au cours de la présente saison, il devrait sans doute se décider à jouer soit pour la France soit pour le pays de son père. Ce dernier lui a fait des appels pressants lors de la dernière CAN. « Je prendrai mon temps avant de me décider définitivement » avait-il répondu.

K. G.


En Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal, les derbies des capitales ne font plus recette

(MFI) L’observation est générale, les grands derbies entre les clubs les plus populaires du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal ne mobilisent plus les grandes foules. Au Cameroun, le classique était constitué par le duel entre le Tonnerre de Yaoundé et le Canon de Yaoundé. En Côte d’Ivoire, la grande affiche oppose l’ASEC d’Abidjan à l’Africa d’Abidjan. Au Sénégal, la rivalité entre le Diaraf et la Jeanne d’Arc de Dakar constituait le sel des compétitions locales. Qu’est ce qui a pu changer en quelques années dans ces duels qui naguère emballaient le public et mobilisaient les médias ?
Au Cameroun, les deux clubs traversent des moments difficiles, notamment des problèmes financiers. Leurs meilleurs joueurs ne restent pas longtemps, juste le temps de se révéler aux recruteurs qui les transfèrent en Europe. Le Tonnerre et le Canon ne jouent même plus les grands rôles dans le championnat national. Au plan continental, ils sont absents du palmarès depuis bientôt une vingtaine d’années. En Côte d’Ivoire, l’ASEC domine les compétitions locales ; elle s’achemine vers son 5è titre consécutif en championnat. Son rival, l’Africa, déchiré par des rivalités personnelles, a du mal à soutenir la comparaison. Ces deux équipes n’ont plus les moyens de garder les stars qui, dans le passé, animaient la rivalité entre les deux équipes dans l’enceinte du stade Houphouët-Boigny. Pour nombre d’Ivoiriens, la crise socio-politique que vit le pays explique en partie cette situation. La notoriété de ces deux formations n’avait rien à voir avec la césure des cœurs, des esprits et des frontières qui coupent aujourd’hui le pays en deux. Au Sénégal, les compétitions organisées par la fédération nationale souffrent de la concurrence des « navétanes » (ces fameuses rencontres jouées par les équipes de quartiers pendant l’hivernage). Le Diaraf et la Jeanne d’Arc pâtissent de cette situation mais aussi de l’exode de leurs meilleurs joueurs à chaque intersaison. Les duels homériques d’antan entre les deux clubs se déroulent aujourd’hui dans une quasi confidentialité.

K. G.




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