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17/09/2004
Chronique Omnisports

Les grands basketteurs africains (3)

(MFI) Troisième et dernière partie de la série sur les grands basketteurs africains. Après les « historiques » du championnat de France des années 1970 et 1980 (Bisséni, Faye, Drissa et Kaba) et les professionnels de la NBA (Olajuwon et Mutombo) et d’Europe (Conceicao et Lavodrama ), place au dernier carré constitué de Dacoury, Sonko, Digbeu et Diaw. Ils ont la particularité d’avoir appris et joué le basket en France. Ils sont fils d’immigrés comme Sonko et Digbeu ou nés de parents africains et français comme Dacoury et Diaw.


Richard Dacoury : le plus riche palmarès français

Natif d’Abidjan un an avant les indépendances (1960), Richard Dacoury est une référence dans le basket français. Il découvre le basket à l’âge de 13 ans et commence à jouer en division inférieure cinq ans plus tard à Limoges où il connaîtra tous les succès. Réputé pour ses qualités défensives, Dacoury va porter pendant dix-huit ans les couleurs du club limougeaud, le Cercle Saint-Pierre avec lequel il remporte plusieurs coupes continentales, notamment l’Euroligue en 1993 et neuf titres de champion de France. Il est désigné meilleur joueur du championnat de France en 1985. Il a porté 197 fois le maillot de l’équipe de France. Depuis qu’il a tiré un trait sur sa carrière, l’ancien joueur est devenu consultant en basket sur une chaîne de télévision. Né d’une mère française et d’un père ivoirien, Dacoury avait déclaré au sujet des conditions d’éligibilité à la présidentielle en Côte d’Ivoire dans le quotidien abidjanais La Voie du novembre 1998 : « C’est vraiment dommage de vouloir priver le développement de la Côte d’Ivoire de certains individus. Les métis sont plus que concernés par la vie du pays. Ils doivent aussi la bâtir ».


Mustapha Sonko : l’enfant des playgrounds

Ce fils de Sénégalais, né il y a 32 ans à Paris est venu au basket par le biais du « basket de la rue ». Là où il jouait avec ses camarades sans se soucier du poste, de la discipline de jeu et des limites du terrain. L’as des playgrounds va se faire remarquer et sélectionner en équipe de France espoirs avant d’intégrer en 1995 l’équipe A. Ses titres individuels révèlent le talent de Sonko : meilleur joueur de la Pro B en 1992, meilleur passeur de la pro A en 1996, meilleur marqueur français de Pro A en 1997, meilleur joueur français de pro A en 2000… Sonko, qui rêvait de jouer en NBA, ne verra pas son rêve comblé. Il se console en Espagne, dans le championnat européen le plus élevé. Sociétaire de l’Unicaja de Malaga, Sonko remporte en 2001 la coupe Korac. Il séjourne pendant les vacances d’été dans le pays de ses parents. Il à son idée sur le basket africain ; c’est le « réservoir le plus important en joueurs ». Ce qui manque, ce sont « des structures ».


Alain Digbeu : l’influence d’une famille très sportive

Digbeu est né en France il y a 29 ans dans une famille où le père et la mère ont pratiqué le sport. Digbeu père a été basketteur et la maman handballeuse. Le petit a commencé son basket dans la rue à Vénissieux avant de rejoindre l’AS Villeurbanne, le grand club de basket de la région lyonnaise. International espoirs puis en équipe A, cet arrière talentueux manque l’un des grands rendez-vous, les Jeux olympiques de Sydney en 2000 où la France s’illustre en décrochant la médaille d’argent. Depuis bientôt six ans, Digbeu a rejoint le championnat espagnol. Après Barcelone et le Real de Madrid, deux des plus grands clubs espagnols, il évolue à Badalone. De retour en équipe de France, il est l’un des hommes chargés d’encadrer la nouvelle génération.


Boris Diaw : le petit dernier

Sociétaire d’Atlanta Hawks, une équipe de la NBA, Boris Diaw est considéré comme la future star des Bleus. Il a de qui tenir ; sa mère Elisabeth Riffiod est une ancienne basketteuse de talent, sociétaire de la grande équipe du CUC (Clermont Université club). Son père est sénégalais, c’est un ancien sauteur en longueur. En France, il s’est fait rapidement un palmarès enviable : champion de France 2001 et 2003 avec Pau Orthez, il est auparavant champion d’Europe juniors en 2000. « Drafté » en 2003 en 21ème position, Diaw fait son petit trou en NBA. En 76 matches, il a montré l’étendue de son talent. Avec une trentaine de sélections en équipe de France à 22 ans seulement, le poste de meneur vient de lui être confié. Son aisance gestuelle devrait lui permettre de tenir ce rôle. Et de confirmer ses grandes qualités.

Kouassi Guesdet


Football : El Hadji Diouf espère se relancer à Bolton

Evidemment, ce n’est pas à proprement parler une promotion. El Hadji Diouf joue désormais à Bolton, dans la banlieue de Manchester… Ce n’est pas Liverpool. Mais après une saison où il n’a marqué que trois buts en soixante huit matchs, on ne peut pas dire que le Sénégalais ait convaincu. Il a son explication : « Je suis soulagé d’avoir quitté Liverpool. Je ne me sentais pas bien dans cette équipe et j’ai fini par péter les plombs, quand Gérard Houiller m’a empêché d’aller à la Coupe d’Afrique des Nations. Gérard Houiller voulait toujours me faire jouer de manière défensive alors que ce n’est pas mon poste. Le courant n’est jamais passé avec lui ». Pas plus qu’avec son équipe, si on le suit. « C’était le bordel. Houiller n’est jamais parvenu à se faire respecter de ses joueurs. Le groupe n’était pas soudé. Il y avait les français d’un côté, les Tchèques et les Anglais de l’autre. Moi, j’ai besoin d’amitié, de confiance ». Contexte qu’il estime avoir trouvé à Bolton où il retrouve Jay-Jay Okocha, le Nigérian et quelques Français. Pour un joueur élu dans le Top 10 des meilleurs joueurs du monde après une épatante coupe du monde 2002, il y a du travail…


JO de Pékin : des Jeux écologiques à la chinoise…

Pour le moment, Pékin baigne dans un nuage de fumée. Mais dans deux ans, promis, la ville sera une « cité écologique », avec des « collines vertes, de l’eau claire, de grands espaces verts et du ciel bleu », comme l’annonçait candidement le projet de candidature choisi il y a deux ans par le Comité olympique et qui prévoyait 5,6 milliards de dollars de dépense. Comme la clôture des jeux d’Athènes a mis la lumière sur Pékin, les organisateurs en profitent pour faire savoir que le projet est en bonne voie. Et que Pékin sera magnifique… Et pas question de lésiner sur les moyens. Vingt-cinq usines très polluantes auraient été fermées, tandis que cent trente-huit autres auraient reçu un avertissement et que des mines auraient été également fermées aux alentours. Les observateurs étrangers tendent à croire que les engagements pris seront tenus, la vitrine des Jeux étant trop importante pour que les autorités ne présentent une image parfaite de leur pays. Par contre, le gouvernement n’est apparemment pas très enclin a faire ce qu’il faut pour diminuer le trafic énorme qui englue régulièrement et pollue Pékin, la chine considérant la possession d’une voiture comme « le symbole d’une société en développement ». Le CIO a déjà exprimé ses inquiétudes à ce sujet. Mais Pékin prévoit d’autres méthodes alternatives, comme arrêter les constructions ou les industries les plus polluantes pendant la durée des Jeux. Des experts craignent toutefois que ce plan vert se fasse au détriment des régions voisines… « En ce sens, les Jeux n’auront certainement pas un impact sur les pratiques environnementales en Chine », écrit Elizabeth Economy dans un rapport pour le Council of Foreign Relations, un organisme new-yorkais. Au CIO où l’on a, officiellement en tout cas, attribué l’organisation des JO 2008 à Pékin sur la foi d’un « héritage » que l’événement laisserait, on doit commencer à se gratter la tête…


Basket : Kobe Bryant blanchi

Etrange dénouement. Alors que tout laissait penser que le procès pour viol auquel se préparait le basketteur des Lakers Kobe Bryant allait être difficile pour lui, son accusatrice a décidé de laisser tomber la procédure. « Que cela soit très clair: je ne discute pas des motivations de cette jeune femme. Aucun argent n’a été donné à cette femme », a souligné la star dans un communiqué publié dans la soirée. Bryant reste cependant sous la menace d’une lourde amende puisque l’affaire devrait être jugée au civil, où sa « victime » réclame en outre 75 000 dollars de dommages et intérêts. Ce coup de théâtre est l’épilogue d’une bataille judiciaire complexe entamée avec la plainte, en juillet 2003, d’une jeune employée de 19 ans d’un hôtel du Colorado accusant Kobe Bryant de l’avoir violée le 30 juin dans sa chambre. Bryant, âgé de 26 ans, marié et père de deux enfants, a reconnu l’acte sexuel, mais en affirmant qu’il était consenti. Dans un communiqué, après ce coup de théâtre, la star reconnaissait pour la première fois que la jeune femme impliquée dans son affaire ait pu vivre ce rapport sexuel de manière différente, s’excusant pour son comportement cette nuit-là. Le procureur a expliqué que cette décision d’abandonner avait été prise « uniquement parce que la victime a décidé de ne pas continuer à témoigner ». Il n’a pas donné les raisons de cette volte-face. Kobe Bryant risquait de quatre ans de prison à la perpétuité s’il était reconnu coupable.


Rugby : Jonah Lomu court de nouveau

Le rugbyman le plus célèbre de la planète va mieux. Après une transplantation d’un rein en août, l’ailier néo-zélandais se dit même confiant à l’idée de pouvoir rejouer un jour. Mais à 29 ans, Lomu a démenti les articles affirmant qu’il était même en train de planifier son retour pour l’an prochain lors des Hong Kong Sevens, un tournoi de rugby à sept. « Je dois m’assurer que je peux courir avant de pouvoir sprinter. Le plus important est de m’assurer d’être en bonne santé, et j’en suis proche ». Avant l’opération, Lomu connaissait les pires difficultés à se mouvoir et était dialysé quotidiennement. Il dit être désormais capable de courir deux fois par semaine en plus d’un entretien physique régulier. « Je suis de plus en plus confiant chaque jour, et je suppose que cela va encore aller en s’améliorant. Je retrouve mon équilibre entre n’être plus capable de marcher et pouvoir courir à nouveau. » Lomu a expliqué qu’il avait pris beaucoup de poids (son poids de forme est de 103 kilos pour 1,96 m) à cause de sa maladie. Le fonctionnement de son rein s’est détérioré en juin 2003, résultat d’une néphrite. Il devait dès lors être dialysé plus de six heures, six jours par semaine, pendant quatorze mois. « Avec les dialyses, je n’étais pas loin d’avoir une vie aussi normale que possible, mais rien ne vaut un rein ». Selon lui, il n’a jamais désespéré. Après avoir perdu 13 kilos, Lomu espère jouer à nouveau au rugby, mais sait que de nombreux obstacles restent à franchir. « Je suis près de la pleine forme. Au niveau entraînement, j’en suis à 85 %. Tout s’accélère pour moi et chaque jour je vois des améliorations ».

Matthias Rimane




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