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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

10/12/2004
Chronique Omnisports

Dopage : le choc des révélations de Victor Conte

(MFI) La chaîne ABC a réussi là où la justice américaine piétinait. On ne peut pas dire que Victor Conte y soit allé timidement lors de l’interview, accusant Marion Jones de s’être dopée aux hormones de croissance avant les Jeux de Sydney, expliquant comment il avait bâti Tim Montgomery grâce aux stéroïdes, lui faisant prendre 12 kilos de muscles avant qu’il ne batte le record du monde du 100 m, en 2001. Le britannique Dwain Chambers ou Kelly White n’ont pas non plus été épargnés, celle-ci racontant d’ailleurs elle même comment tous les produits ingurgités ont fait changer son physique et sa voix… Un véritable choc conclu par une phrase de Conte que tout le monde se répète sans jamais oser la dire tout haut : « Il y a un problème massif qui existe depuis cinquante ans dans le sport : on a créé un monstre, il est temps de le tuer. » Suite à ces révélations toujours plus détaillées, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a nommé une commission disciplinaire chargée d’étudier les déclarations de Conte, patron du laboratoire BALCO. « Les allégations de M. Conte sont extrêmement graves et le CIO entend faire la lumière sur tout élément susceptible de faire triompher la vérité », a fait savoir le comité dans un communiqué. Le président de l’Agence mondiale antidopage, le Canadien Dick Pound, a déjà averti que Marion Jones se verrait retirer ses cinq médailles olympiques de Sydney si les résultats de l’enquête confirmait sa culpabilité. M. Rogge a lui aussi plaidé pour une « tolérance zéro » en matière de lutte contre le dopage. « J’espère que la vérité se fera jour », avait-il dit la semaine dernière. C’est un secret de polichinelle que derrière cette affaire, le CIO suspecte un système de dopage généralisé.

Omnisports : les stars du sport victime de rapt

(MFI) Il y a longtemps que les vedettes du sport russe, en particulier les joueurs de hockey partis faire fortune aux Etats Unis, connaissent ce fléau. Mais depuis quelques années, d’autres pays et d’autres sport sont touchés. En septembre dernier, la mère d’un joueur de base-ball vénézuélien des Detroit Tigers, Ugueth Urbina, a ainsi été enlevée. C’est évidemment la fortune du joueur, auquel ils réclament une rançon, qui intéresse les ravisseurs. Comme celle du jeune footballeur Brésilien Robinho, dont la mère a disparue le 6 novembre. Aujourd’hui, la jeune vedette brésilienne, énième « nouveau Pelé », ne gagne « que » 55 000 euros par mois avec Santos, alors que des sommes nettement supérieures lui sont promises à Chelsea, Madrid ou Lisbonne. C’est évidemment ce futur pactole que les ravisseurs visent. En 1994, la mère de Romario avait également été enlevée, avant d’être relâchée à la veille de la Coupe du monde. Il y a deux ans, dans une Argentine en pleine dépression économique, l’entraîneur de River Plate Leonardo Astrada avait rencontré le même genre d’épreuve ainsi que Juan Roman Riquelme, aujourd’hui à Villa Real (Espagne), qui avait dû payer 160 000 dollars pour revoir son frère. Leur statut de star adulée ne protège plus les sportifs. Au contraire, leurs fortunes colossales les prédisposent malheureusement de plus en plus à ce genre d’actions.

Basket : Kobe Bryant règne seul sur les Lakers

(MFI) Il a eu la peau de Shaquille O’Neal, l’été dernier, et il n’a visiblement pas l’intention de laisser quiconque venir empiéter sur son petit coin de paradis. Karl Malone, sur le point de signer un nouveau contrat avec les Lakers de Los Angeles début décembre, l’a appris à ses dépens. Kobe Bryant, qui jouit de l’appui des dirigeants du club, lui a fait savoir, à demi-mot, qu’il voyait cela d’un mauvais œil. Le vétéran Malone, qui fut pourtant le seul à défendre Bryant la saison passée lors de ses démêlés avec Phil Jackson et Shaquille O’Neal, a fait savoir par son agent qu’il se sentait trahi. Mais « KB » s’en fiche pas mal. Désormais, personne ne peut plus lui contester sa suprématie. Second « scoreur » de la NBA, il est la première gâchette de son équipe dont il est également le meilleur passeur et, bien sûr, celui qui prend le plus de shoots. Evidemment, les Lakers, très dépourvus dans le jeu intérieur, ne sont pas très performants et sont loin de faire figure de favoris pour le titre. Mais pour le moment, le jeune homme de 26 ans est plutôt satisfait de son sort. L’été dernier, la jeune femme qui l’accusait de viol a décidé de ne plus le poursuivre au pénal, compte tenu des révélations plus sordides les unes que les autres dont elle était l’objet. Il ne lui reste plus qu’à gagner le procès civil qui l’attend. Et il sera le plus heureux des hommes.

Football : Adriano, nouvelle star du championnat italien

(MFI) Il est plus grand (1,89 m, 87 kg), moins ventru mais semble parti pour marquer autant de buts que Ronaldo, dont il rappelle par ses longues courses les jeunes années barcelonaises.« Il est explosif, et possède les qualités de toucher de ballon et de course, un peu comme moi », reconnaissait le double Ballon d’Or, il y a quelques semaines. « Maintenant, le Brésil sait que quand les Ronaldo (Ronaldo et Ronaldinho) ne marquent pas de but, il y a Adriano », exultait son père, après les sept buts marqués par son fils durant la Copa America, dont celui qui donna la victoire en finale, face à l’Argentine dans le temps additionnel. Une semaine plus tard, il décédait, à l’âge de 45 ans, peut-être à cause d’une balle perdue logée dans son cerveau depuis un échange de coups de feu en 1992, entre policiers et malfrats, dans la favela de Vila Cruzeiro (zone nord de Rio), où vivait la famille, il y a quatre ans encore. Depuis, Adriano, 22 ans, met les bouchées doubles sous le maillot de l’Inter et du Brésil pour lui rendre hommage. Depuis le début de la saison, Adriano s’est tout simplement rendu indispensable avec, entre autres, 13 buts en championnat d’Italie. Une performance pour un joueur qui, jusqu’à l’âge de 17 ans, évoluait défenseur latéral gauche avec Flamengo ! Adriano, modeste, sait qu’il a encore tout à prouver. Arrivé en Europe à 19 ans, il n’entame que sa première vraie saison avec l’Inter, qui l’avait d’abord prêté à la Fiorentina et Parme. « Je suis content, glisse-t-il, mais je dois encore travailler. » Roberto Mancini, l’entraîneur des « Intéristes », ne peut que rendre hommage à son joueur : « Tous les autres joueurs sont forts, mais Adriano, lui, est un champion. Il est capable de sortir soudainement de l’ombre pour marquer un but souvent important. »

Matthias Rimane


Basket sénégalais: les raisons du marasme

(MFI) Le basket sénégalais, qui était dans un passé récent l’un des plus performants en Afrique, ne détient plus aucun titre continental depuis trois ans. Même sa sélection nationale féminine (les fameuses « Lionnes » avec 10 titres de championnes d’Afrique), qui était le fleuron de la balle au panier sénégalaise, a pâli. Elle est détrônée par le Nigeria. Quant aux hommes, auteurs d’un exploit à domicile en 1997, ils jouent maintenant les faire valoir dans les compétitions continentales. C’est une situation paradoxale pour ce sport qui compte près d’une centaine de joueurs dans différents championnats à travers le monde, dont la célèbre ligue professionnelle américaine, la NBA. Les observateurs s’accordent sur les principales causes de cette situation : l’incurie de la fédération nationale et l’absence d’une véritable direction technique nationale. On regrette, également, l’absence d’une politique de marketing à la hauteur de la notoriété du basket sénégalais. Pourtant, ce sport a valu au Sénégal ses meilleurs résultats au plan international.

Omnisports : le sport ivoirien va pâtir de la situation des entreprises du pays

(MFI) Moins de sponsors, moins d’argent. La vie du sport ivoirien pourrait être atteinte par les conséquences des derniers événements politiques intervenus dans le pays, et notamment la mise à sac de nombreuses PME-PMI (petites et moyennes entreprises ; petites et moyennes industries). Si l’Etat ivoirien est le principal bailleur de fonds du sport ivoirien pour les infrastructures et les sélections nationales, les associations sportives et certaines fédérations tirent l’essentiel de leurs ressources des sponsors constitués par les PME et les PMI. La plupart des compétitions sont organisées aussi grâce à l’apport financier et logistique de ces sociétés. Dans les émeutes qui ont suivi les événements de début novembre dernier, de nombreuses sociétés de téléphonie ou ayant des activités liées aux deux principaux produits d’exportation du pays (le cacao et le café) ont subi des dommages considérables. Elles mettront du temps avant de reprendre l’intégralité de leurs activités.

Basket : incertitudes sur le prochain championnat d’ Afrique à Abidjan

(MFI) La crise ivoirienne a également des répercussions négatives sur les programmes sportifs. Ainsi, des incertitudes planent sur l’organisation du championnat d’Afrique masculin de basket-ball, programmé au mois d’août prochain à Abidjan. D’abord, le palais des sports, la seule salle dont dispose la capitale, est fermé depuis belle lurette. Les travaux de rénovation de la salle de basket de Treichville, quartier populaire de la capitale économique du pays, ne sont pas entamés. Ensuite et surtout, quelques nations appréhendent la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire. La compétition devrait se dérouler deux mois avant l’élection présidentielle prévue au mois d’octobre, une période qui risque d’être agitée. La confédération africaine est embarrassée. Ses deux principaux dirigeants sont ivoiriens : le président Alain Ekra et le secrétaire général-trésorier Alphonse Bile. Ce dernier, qui avait récemment fait part publiquement de son inquiétude quant à l’organisation dans son propre pays, a été vertement critiqué par la presse favorable au régime de Gbagbo qui l’a accusé d’être « anti-patriote ». Aux dernières nouvelles, des candidatures venues du Nord de l’Afrique seraient prêtes à suppléer à une éventuelle défection ivoirienne.

Handball ivoirien : l’ancienne étoile Mariam Koné à la tête de la fédération ?

(MFI) Mariam Koné, l’ancienne vedette du handball féminin ivoirien, se verrait bien à la tête de la fédération ivoirienne de handball. Ancienne joueuse de l’ASEC pendant une quinzaine d’années, puis de l’Africa, avant de devenir entraîneur puis dirigeante, elle a un plan de relance axé autour de la formation, de la relance des clubs et des sélections nationales. Mariam Koné, qui fut une handballeuse au style très spectaculaire, est consciente du retard pris par le handball ivoirien depuis quelques années. Avec l’Angola, le Cameroun et naguère le Congo Brazzaville en féminines, la Côte d’Ivoire faisait partie des rares pays en Afrique noire à résister au rouleau compresseur du quatuor du Nord : Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie.

Kouassi Guesdet




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