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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

24/06/2005
Chronique Omnisports

Athlétisme : le Ghanéen Zakari, n°1 Africain depuis la retraite de Fredericks

Le Ghanéen Abdul Aziz Zakari est le sprinter africain le plus en vue depuis que le Namibien Frankie Fredericks a remisé ses pointes. Le Ghanéen titillait même le Namibien sur le 100 m ces dernières années. Zakari est toujours bien placé dans les grandes compétitions, mais il n’a pas encore réussi à s’imposer. La preuve : il a été finaliste dans la discipline reine du 100 m aux deux derniers JO. En 2000, à Sydney, il a failli créer la surprise, terminant à la 4ème place après un départ en trombe. A Athènes l’an dernier, il a été blessé lors de la finale et n’a pas pu aller au bout de sa course. A 29 ans (en septembre prochain), le Ghanéen est sur la brèche depuis bientôt dix ans. Début juin, il a terminé deuxième avec un chrono de 9”99 lors de la course qui a vu le Jamaïcain Asafa Powell battre le record du monde du 100 m.

K. G.


Athlétisme : Asafa Powell dans la lignée de l’école jamaïcaine

Le 100 m en 9”77 ! Le record du monde d’athlétisme établi par Asafa Powell le 15 juin 2005 à Athènes n’a finalement pas étonné grand monde. D’abord, parce que le jeune Jamaïcain de 22 ans avait déjà fait une grosse impression lors des derniers Jeux Olympiques, malgré son échec final. Ensuite, parce qu’il s’inscrit dans une véritable continuité. Ce n’est pas pour rien que les universités des Etats Unis viennent faire leur marché dans cette île des Antilles, où la jeunesse est très influencée par le mode de vie américain. Asafa Powell lui même est issu d’une famille de sprinters. Son grand frère Donovan fut demi finaliste au Mondial de Séville 1999. Cadet d’une famille de six enfants, Asafa a d’ailleurs suivi son frère dans un collège du Texas, où il s’entraînait. Quand Stephen Francis, qui l’avait déjà remarqué en 2001 lors des VMB Boys and Girls Athletic Championship (compétition ouverte aux 14-18 ans dont la première édition date de 1910), l’approche pour le faire revenir au pays et l’entraîner, il ne sait pas quel est son potentiel exact. En trois ans, l’entraîneur le plus célèbre du pays fait de lui le sprinter n° 1 de la planète. Mais il n’est pas seul sur son île où le champion du monde juniors, Usain Bolt, est plus populaire que lui. Après Lennox Miller aux JO de 1968, Don Quarrie aux JO de 1976 et tous leurs successeurs, la collection de médailles glanée par la Jamaïque en plus de vingt ans devrait encore grossir.

M. R.


Athlétisme : la chute de l’élite nigériane

Dans l’annuaire mondial 2005 de l’élite de l’athlétisme – réalisé par la célèbre association des statisticiens de la première discipline olympique – ne figurent que deux athlètes nigérians. Il s’agit des sprinters Deji Aliu et Uchenna Emedolu, bientôt âgés respectivement de 30 ans et 29 ans. Le meilleur chronomètre de Emedolu sur 100 m est de 10”06 et celui de Aliu 10”07. Il est loin le temps où une dizaine de Nigérians trônaient sur les tablettes de l’annuaire. Les anciennes stars n’ont pas été remplacées, les Mary Onyali (100 et 200 m dames), Falilat Ogunkoya (400 m dames) et tous les autres. A cela, il faut ajouter la défection de quelques étoiles montantes comme Francis Obikwelu (100 et 200 m) devenu …Portugais et vice-champion olympique du 100 m à Athènes et Glory Alozie (100 m haies) qui a pris la nationalité…espagnole. Pour expliquer ces difficultés, beaucoup de spécialistes de l’athlétisme nigérian mettent en cause la gestion des instances nationales.

K. G.


Athlétisme : Zersenay Tadesse, premier athlète d’Erythrée médaillé

L’événement a eu lieu aux derniers Jeux olympiques d’Athènes, mais il est passé presque inaperçu dans le flot des performances. Le premier athlète médaillé de l’Erythrée indépendante s’appelle Zersenay Tadesse. Outre le fait qu’il s’agit d’une première pour ce nouveau pays sur la scène sportive mondiale, l’Erythréen a devancé un illustre athlète, l’Ethiopien Hailé Gebreselassié, pour se classer 3ème de l’épreuve du 10 000 m en 27’22”57. Au cours des mêmes Jeux, il a terminé en 7ème position en finale du 5 000 m. Le coureur érythréen est aussi un spécialiste du cross (il fait partie des dix meilleurs mondiaux), terminant deuxième du championnat du monde en mars dernier. Il avait fait de timides débuts lors des Championnats d’Afrique d’athlétisme de Tunis en 2002 (6ème sur 10 000 m). Sociétaire d’un club madrilène, Tadesse est aussi un excellent cycliste.

K. G.


Basket : nouvelle formule pour le championnat d’Afrique hommes

C’est une nouvelle formule qui va entrer en vigueur pour le 23ème championnat d’Afrique masculin de basket prévu du 15 au 24 août 2005 à Alger. La compétition regroupera douze sélections. Celles-ci sont réparties en deux poules, Algérie, Nigeria, Côte d’Ivoire, Tunisie, Gabon et Mali dans la poule A ; Angola, Egypte, Centrafrique, Sénégal, Afrique du Sud et Maroc dans la poule B. Les quatre premiers de chaque poule se qualifieront pour les quarts de finale. Jusqu’ici, ce sont les deux premiers de chaque poule qui disputaient des demi-finales croisées. Au vu du palmarès et du potentiel des équipes, c’est dans la poule B qu’on devrait voir les affiches les plus relevées. Angola (7 fois champion), Egypte et Sénégal (5 fois chacun), Centrafrique (2 fois) et Maroc (1 fois) totalisent 20 des 22 titres déjà attribués ; dans l’autre poule, seule la Côte d’Ivoire a été deux fois lauréate. L’enjeu de ce championnat est principalement constitué par les trois premières places, qualificatives pour le championnat du monde programmé au Japon en 2006.

K. G.


Boxe : Tyson missionnaire ?

L’agonie aura duré plusieurs années. Mais cette fois, envoyé au tapis au terme de sa troisième défaite en quatre combats pathétiques, Mike Tyson s’est décidé, à l’approche de la quarantaine, à sortir définitivement des rings. Il restera de l’ex Iron Mike, son arrivée fulgurante et son agressivité invraisemblable qui ont fait de lui le plus jeune champion du monde des lourds. Il aura finalement connu six défaites pour cinquante victoires. « C’est fini. Je n’ai plus les tripes pour ce sport. » Décision accompagnée d’un gros coup de blues : « Je n’aurai jamais de succès dans ce pays. Je dois partir quelque part à l’étranger. Je veux faire quelque chose pour aider mon prochain. J’aimerais contribuer à quelque chose. Je vais voir si je ne peux pas travailler comme missionnaire. » Questionné sur un éventuel séjour au Soudan, celui qui porte un tatouage évoquant le Coran poursuit: « La raison pour laquelle les Afro-Américains sont des esclaves dans ce pays (les Etats-Unis) est que les Arabes nous ont vendus aux Chrétiens. (...) C’est une situation horrible (au Soudan). Je ne sais pas si je serai capable d’effectuer un travail de missionnaire sans me faire tuer. Et je ne le veux pas. » Il a en tout cas écarté l’idée de devenir commentateur télé. Condamné pour viol et agressions, Tyson a quitté Washington, où se déroulait son ultime combat, avec une dernière demande qui résume les démons qui le rongent.« Ne m’applaudissez pas. Gardez vos larmes. Je suis une personne froide, cruelle et dure. Vous ne devez pas être sensibles pour les choses qui me concernent. »

M. R.


JO 2008 : le sport chinois est bien éveillé

Alors qu’on s’approche de la décision pour les JO 2012, dont la ville organisatrice sera désignée le 6 juillet prochain, les dernières nouvelles venant de Chine sont très réjouissantes pour les lobbies qui ont poussé à ce que les JO 2008 s’y déroulent. Le marché de l’industrie du sport y est en plein expansion. D’ici les Jeux, il devrait même représenter une dizaine de milliards de dollars. Soit deux fois plus qu’aujourd’hui, a précisé un représentant de l’agence de marketing Octagon, lors d’un forum économique. A titre de comparaison, les Etats Unis génèrent un marché de 200 milliards de dollars annuel... Allez chercher plus loin les raisons de la tenue des JO 2008 à Pékin ! « S’il y a un domaine où la publicité et le marketing ont un fort potentiel en Chine, c’est le sport ! », s’est enthousiasmé Yu Zhiefei, manager adjoint de la société organisatrice du grand prix de F1 de Shangaï, qui a généré 300 millions de dollars de revenus en 2004. Les caractéristiques démographique de la Chine sont la clé de ce boom de l’industrie sportive. Rien que le basket compte 300 millions de jeunes fans… La ruée vers l’or continue pour les Occidentaux.

M. R.


Football : les clubs brésiliens toujours aussi mal en point

Derrière la vitrine de la Seleçao, dont les joueurs évoluent en quasi totalité à l’étranger, le football brésilien est toujours aussi enlisé qu’il y a trois ans, au moment de la parution d’un rapport parlementaire faisait état d’un endettement, d’un état de corruption et d’un taux d’évasion fiscale incroyables. Selon le quotidien A Folha de Sao Paulo, les douze meilleurs clubs cumulent à eux seuls plus de 444 millions d’euros de dettes. Sans aucune liquidité, ils sont incapables de faire face à leurs créanciers. Le rapport parlementaire ciblait déjà l’évasion fiscale et les détournements en tout genre pratiqués par les dirigeants de la fédération et des grands clubs brésiliens. Plusieurs chefs d’accusation extrêmement sérieux pesaient sur le président de la Confédération brésilienne ou sur celui du club de Vasco de Gama de Rio, par exemple. Mais ceux qu’on appelle les Cartoles courent toujours en toute impunité. Ils continuent de profiter du système au maximum grâce à l’entremise d’agents exportant les joueurs à l’étranger. Les plus modestes, eux, le subissent totalement. Le quotidien sportif Lance estimait récemment que depuis le second semestre 2003, près de deux cent soixante-dix transferts ont été réalisés vers l’étranger sans que les clubs d’origine des joueurs n’en profitent, ceux-ci ignorant l’existence d’un règlement Fifa obligeant à l’indemnisation des clubs formateurs ! Quand on voit en plus l’état des stades brésiliens, il y a de quoi être inquiet pour l’avenir du football national.

M. R.


JO 2012 : Londres fait un come back dans la dernière ligne droite

La capitale britannique aurait-elle rejoint Paris en tête de la course à l’organisation des Jeux olympiques de 2012 ? Si l’on en croit le journal sportif L’Equipe, la candidature de Londres a réussi un impressionnant retour sur le plan technique, un domaine dans lequel, voilà un an, elle avait essuyé de sérieux reproches de la part du Comité international olympique (CIO). Les transports, notamment, avaient été jugés « obsolètes », et les sites de compétition trop éparpillés. Au lendemain de ces critiques, un nouveau patron était nommé à la tête de la candidature londonienne, en remplacement de Barbara Cassani : Sebastian Coe, l’ancien champion britannique de demi-fond. Depuis, beaucoup de travail a été fait pour améliorer le dossier, beaucoup d’argent a été engagé. Dans le domaine des transports, Londres prévoit ainsi des investissements considérables : 17 milliards de livres, soit 26 milliards d’euros d’ici 2012, ce qui satisfait la commission d’évaluation du CIO. Concernant les sites, des progrès ont été faits. Le tennis, par exemple, se jouera à Wimbledon, et les épreuves d’aviron se disputeront à Eton, ce qui conduit la commission à estimer que Londres « tire pleinement parti des sites existants d’envergure internationale. » Commentaire de Sebastian Coe : « Nous sommes ravis. » Et on parle maintenant d’une dernière ligne droite au coude à coude entre Paris et Londres jusqu’au 6 juillet prochain, date du verdict du CIO.

Ph. Q.




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