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10/11/2005
Spécial Jeux de la Francophonie (5-17 décembre 2005)
« Le spectacle sera merveilleux ! »


(MFI) Michel Dach, secrétaire exécutif du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), présente l’édition 2005.

Quelles sont les particularités des Jeux de Niamey, par rapport aux 4 éditions précédentes ?

Tout d’abord, il faut préciser que les Jeux de la Francophonie ont pour vocation d’être organisés au moins une fois sur deux par un pays du Sud. Jusqu’à présent ils ont eu lieu au Maroc (1989), en France (1994), à Madagascar (1997) et au Canada (2001).
Niamey, capitale du Niger, sera donc la première capitale sub-saharienne à accueillir ces Jeux en décembre. C’est une grande première et une véritable gageure pour ce pays et plus généralement pour l’Afrique de l’Ouest qui prouvera alors sa capacité à organiser un événement international d’une telle ampleur (environ 2 000 participants sont attendus à Niamey).


Plus généralement, en quoi les Jeux de la Francophonie diffèrent-ils des autres Jeux ?

Les Jeux de la Francophonie rassemblent tous les 4 ans la jeunesse francophone dans toute sa diversité. Cela signifie que les Jeux ne sont pas seulement l’objet d’épreuves sportives mais sont également ouverts à la culture. A la recherche de la performance sportive, les artistes répondent de leurs talents au travers d’un concours et font l’objet d’une sélection avisée.
Car si les Jeux sont l’occasion de renouer les liens entre amis francophones dans un esprit festif, ils n’en restent pas moins à la recherche de l’excellence et de l’exploit. Les Jeux peuvent d’ailleurs s’enorgueillir d’avoir accueilli de grands champions à leurs débuts : David Douillet, Amy Mbacké Thiam…, pour ne citer qu’eux.


Quelles sont à vos yeux les épreuves (sportives et artistiques) les plus attrayantes de ces 5e Jeux ?

Cette année, 7 disciplines sportives (athlétisme, basket-ball féminin, boxe, football masculin, judo, lutte traditionnelle, tennis de table) et 7 disciplines artistiques (chanson, conte, danse de création et d’inspiration traditionnelle, littérature, photographie, peinture, sculpture) sont programmées à Niamey. Fondé sur l’équité des chances des participants et des capacités du pays d’accueil, le choix de la programmation varie d’une édition à l’autre.
Il m’est difficile de vous dire parmi les épreuves programmées, laquelle me semble la plus attrayante. En tant qu’ancien athlète je me sens peut-être plus proche de l’athlétisme, mais mes collaborateurs de la culture auraient certainement un avis différent. La diversité est l’une des richesses des Jeux de la Francophonie.
Cette édition sera toutefois marquée par la programmation d’une épreuve toute particulière, au confluent de la culture et du sport : la lutte traditionnelle. vingt et un pays se sont inscrits dans cette discipline et nous auront la chance d’assister à des démonstrations de lutte inuit, khmère, bretonne, africaine. Je peux vous assurer que le spectacle sera merveilleux.


Les Jeux peuvent-ils être bénéfiques à un pays en crise comme le Niger ?

Nous l’espérons tous ! De nombreux travaux de réfection et de construction ont été engagés avec l’aide des pays bailleurs de fonds et les dons des fédérations internationales. Des formations ont également été dispensées dans des secteurs très variés qui vont du sport, aux nouvelles technologies en passant par le tourisme. C’est vrai que le pays doit supporter la moitié des dépenses : il investit notamment dans la construction du village de la Francophonie qui servira d’habitation à la population après les Jeux. En présentant sa candidature à l’organisation des Jeux, le pays s’est imposé un défi et souhaite faire de cet événement un tremplin pour l’avenir.

Propos recueillis par Philippe Quillerier

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