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10/11/2005
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Spécial Jeux de la Francophonie (5-17 décembre 2005)
Un dinosaure comme mascotte
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(MFI) C’est un spécimen rare de dinosaure, le Jobaria, qui a été choisi pour représenter ces Ves Jeux de la Francophonie.
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Il pesait une vingtaine de tonnes, mesurait 20 mètres de long et sa hauteur atteignait 8 mètres. Herbivore, ce quadrupède vivait au crétacé inférieur, il y a 135 millions d’années, dans les forêts marécageuses de ce qui allait devenir, bien plus tard, le Sahara nigérien. Le Jobaria, de son vrai nom Jobaria tiguidensis, a été découvert par le paléontologue américain Paul Sereno, de l’université de Chicago, en 1993. Une reproduction en résine grandeur nature est exposée a Niamey, la capitale nigérienne.
Le Jobaria constitue l’unique espèce de dinosaure à ne pas être classifiée d’après une racine latine ou grecque. « Son nom vient de Joba, ancêtre mythique des Touaregs qui peuplent le désert nigérien, explique Abdoulaye Maga, le directeur national de l’Institut de recherches en sciences humaines (IRSH). Je pense que le Comité national des Jeux (CNJF) a fait une bonne chose en retenant cet animal fascinant. C’est tout notre patrimoine culturel dans sa richesse et sa diversité qui est valorisé à travers la recherche scientifique, et je crois que cette mascotte va permettre au public nigérien et aux étrangers de connaître ce que le Niger peut offrir. »
En réalité, la véritable mascotte des Ves Jeux de la Francophonie est le petit frère du Jobaria. Il s’appelle Jobari, il est chaussé de baskets, vêtu d’un short et d’un maillot blanc siglé aux couleurs de la Francophonie. Point important : Jobari ne marche pas à quatre pattes. Il se tient dressé sur ses pattes postérieures, comme le faisait son énorme et lointain aïeul (qui n’était pas en mousse) pour manger les hautes feuilles.
Selon le ministre nigérien des Sports, Abdourahamane Seydou, cette mascotte est le « talisman des jeux, l’animal porte bonheur des sportifs, des artistes, des accompagnateurs, ainsi que des partenaires du CNJF et du Comité international des Jeux de la Francophonie. »
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Philippe Quillerier
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