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25/11/2005
Chronique Football

Ceux qui ont fait la Coupe d’Afrique des nations (CAN) : les gardiens de but

(MFI) Première partie d’une série de quatre sur les joueurs qui ont marqué la Coupe d’Afrique des nations (dont la 25ème édition débute le 20 janvier prochain au Caire), les gardiens de but : parmi les pionniers figurent le Tunisien Attouga, le Ghanéen Mensah, le Congolais Kazadi. Plus tard, grâce à la télévision, les exploits des frères camerounais N’Kono et Bell, de l’Ivoirien Gouaméné et du Sénégalais Sylva deviendront célèbres sur tout le continent africain.


Sadok Sassi alias « Attouga », dernier rempart de la Tunisie des années 1960-1970

(MFI) La longue carrière internationale d’Attouga débute peu avant la CAN 1962 et se termine lors de l’édition 1978. Ce sociétaire du Club africain de Tunis a tout juste 18 ans lors de la CAN 1963, jouée au Ghana. Il a déjà un sens aigu du placement. En 1965, il a l’occasion de se mettre en valeur. Mais il ne connaîtra pas la consécration face aux Ghanéens qui font une razzia sur les compétitions continentales et battent les Tunisiens. Attouga encaisse trois buts en finale contre les Ghanéens alors que ses co-équipiers n’en inscrivent que deux. C’est treize ans plus tard, en 1978, alors qu’il est au crépuscule de sa carrière, que Attouga retrouve la CAN. Même s’il n’a pas gagné le trophée, Attouga reste l’un des gardiens de légende de la compétition.

Robert Mensah, le Ghanéen statufié

(MFI) Les Ghanéens ont perpétué le souvenir de ce gardien de but des années 1960-1970. Une statue a été édifiée à son effigie et depuis l’an dernier, le stade de football de Cap Coast (ville dans laquelle a démarré sa carrière) porte le nom de Robert Mensah. Et c'est sur une place où eut lieu le premier match de compétition au Ghana qu'il a été enterré. C’est dire toute la vénération qui entoure ce footballeur qui a connu paradoxalement une carrière courte, puisqu’il n’a été titulaire au sein du Black Star qu'à partir de 1969. Un an plus tard, il dispute la CAN 1970 au Soudan où il s'illustre par sa détente et sa souplesse, mais le Ghana perd la finale (0-1) face au pays hôte. En 1971, il remporte la Coupe d’Afrique des clubs champions avec l’Asante Kotoko de Kumasi. Il est deuxième au classement du Ballon d’or africain du magazine parisien France Football. En novembre 1971, il est poignardé à mort dans un bistrot de la ville de Tema.

Mwamba Kazadi, le « Zaïrois volant »

(MFI) La formation du Congo des années 1960-1970, lauréate de la CAN 1968 et 1974, impressionnait par la qualité de ses joueurs, notamment l’excellent portier Mwamba Kazadi, plus connu sous le nom de « Zaïrois volant ». Ballon d'or africain 1973, Kazadi a été désigné par l'Association des journalistes sportifs de son pays « athlète congolais du siècle » en 2000, quatre ans après sa disparition prématurée en octobre 1996, à l'âge de 49 ans.

Les « frères » camerounais Thomas N'Kono et Joseph Antoine Bell

(MFI) Ils ont régné dans les buts de la sélection camerounaise pendant plus de dix ans dans les années 1980. L'aîné, Bell, né en 1954, a gagné par deux fois la CAN (en 1982 et 1988). N'Kono, qui a vu le jour en 1956, a été finaliste de la CAN en 1986 et a surtout gardé les buts de la sélection lors de trois Coupes du monde (1982, 1990 et 1994). Il a été aussi Ballon d'or africain à deux reprises, en 1979 et 1982. Dans les bois, ils inspiraient tous deux l'assurance. Plus grand, Kono était spectaculaire et aérien tandis que Bell en imposait pas ses réflexes étonnants. Tous deux ont aussi connu une très longue carrière en club. Bell a joué au plus haut niveau jusqu'à la veille de ses 40 ans au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en Egypte et en France. N'Kono a joué en Espagne et en Bolivie. Dans la vie, il est un homme assez réservé alors que son frère, doté d'une forte personnalité, s'est fait souvent le porte-parole de la cause de ses co-équipiers.

L'Ivoirien Alain Gouaméné, le goal aux huit CAN

(MFI) Alain Gouaméné détient le nombre de participations à la Coupe d'Afrique des nations : il a été à huit reprises membre de la sélection ivoirienne. En 1986 à 19 ans, il est sélectionné pour la CAN en Egypte, où il est la doublure de Zagouli Golié. Par la suite, il remporte le trophée continental en 1992 à Dakar. Admirateur de Bell, Gouaméné avait comme ce dernier des réflexes étonnants. Après ses débuts au Réveil Club de Daloa, Gouaméné méritait mieux que les déboires qu’ils a connus dans la capitale ivoirienne, au Maroc et surtout en France où, en fin de carrière, il montra l'étendue de son talent.

Le Sénégalais Tony Sylva, révélation tardive

(MFI) En 2002, Tony Sylva jouait sa première CAN au Mali et était désigné par la Confédération africaine de football comme le meilleur gardien du tournoi. Il avait été l'un des artisans de l'accession de la sélection du Sénégal en finale. En six matchs, il n'avait encaissé qu'un seul but. Pour nombre de spécialistes, il était la révélation de cette compétition. A Monaco, où il arrive en 1995, il est la doublure de trois gardiens pendant sept ans. C'est après la coupe du monde 2002 qu'il est recruté par le club professionnel de Lille. Celui que l'ancien gardien de but de l'équipe de France, Bernard Lama, considère comme le meilleur à son poste en Afrique devrait être un élément important de l'équipe du Sénégal lors de la CAN en Egypte, en janvier 2006.

A suivre…

Kouassi Guesdet

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