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22/12/2005
Chronique Football
Ceux qui ont fait la Coupe d’Afrique des Nations


ll - Les défenseurs

(MFI) Les défenseurs ne sont pas souvent distingués lorsqu’il s’agit de désigner les meilleurs joueurs de la CAN. Pourtant, certains ont marqué l’histoire de la compétition. C’est le cas du Congolais Lobilo, des Nigérians Chukwu et Keshi et des Camerounais Kundé et Aoudou.

Lobilo Boba : la tour de contrôle des Léopards 1974


(MFI) Cet ancien attaquant s’est révélé un défenseur intraitable sous les couleurs du Vita Club de Kinshasa, lauréat en 1973 de la Coupe d’Afrique des clubs champions. En 1974, le Zaïre remporte la Coupe d’Afrique des Nations pour la deuxième fois de son histoire après le sacre de 1968 : Bobal est la clé de voûte de la défense. Celui que la presse kinoise nomme « Docta » est aussi de l’expédition de la Coupe du monde en Allemagne la même année. Malgré ses qualités défensives, il ne peut empêcher la défaite du seul représentant africain face à la Yougoslavie (0-9).

Christian Chukwu : le capitaine des Green Eagles de 1980

(MFI) Grand et solide, Chukwu (« fils de Dieu » en ibo) a été l’âme de la sélection nigériane victorieuse de la CAN à domicile en 1980. Ce joueur qui n’a évolué que dans le club d’Enugu Rangers est servi par de grandes qualités techniques : « Chairman », comme on l’appelait, était aussi habile du pied gauche que du droit. On le comparait dans son pays à l’Allemand Frantz Beckenbauer.

Stephen Keshi : une longue présence en sélection

(MFI) Keshi a disputé sa première CAN en 1982, en Libye, à l’âge de 21 ans. Il a aussi été présent lors des éditions de 1984, 1988, 1992 et 1994, puis capitaine de la brillante équipe du Nigeria. Il terminera quelques mois plus tard au Mondial américain une carrière internationale qui aura duré plus de douze ans. Ses pérégrinations l’ont conduit dans des clubs ivoiriens, belge et français (RC Strasbourg). En 1992, lors du match d’ouverture Sénégal-Nigeria de la 18ème édition de la CAN, il crucifia la sélection locale d’un tir puissant et donna la victoire (2-1) aux siens à quelques minutes de la fin de la rencontre.

Ibrahim Aoudou : le roc des « Lions indomptables »

(MFI) Ce solide gaillard a formé un duo imprenable au centre de la défense des « lions indomptables » avec son compère Emmanuel Kunde dans les années 1980. Après avoir fait ses preuves au sein du Canon de Yaoundé avec lequel il remporte trois titres continentaux en trois ans (2 fois la Coupe des clubs champions en 1978 et 1980, une fois la Coupe des Vainqueurs de coupe en 1979), Aoudou, titulaire indiscutable de la sélection, est de la formation des « Lions indomptables » qui signe son premier succès continental en 1984 en Côte d’Ivoire. Intraitable sur les balles aériennes, Aoudou, qui est parfois utilisé comme arrière d’aile (il joue des deux pieds), avait participé deux ans auparavant à la CAN en Libye et au Mondial en Espagne comme titulaire. Il tente ensuite une carrière professionnelle à l’AS Cannes, en France. Il sera de la CAN 1986 dans la sélection camerounaise finaliste battue à l’issue de l’épreuve des tirs au but par l’Egypte.

Emmanuel Kunde : le défenseur imperturbable

(MFI) Très vite, Kunde s’affirme comme une valeur sûre en défense centrale du Canon de Yaounde et en sélection. Il est l’exemple du défenseur posé, calme, qui garde un sang-froid imperturbable face aux situations les plus périlleuses. C’est un habitué de la coupe d’Afrique des Nations, puisqu’il en a joué six (1982, 1984, 1986,1988, 1990 et 1992). En 1988, il est l’auteur du penalty victorieux en finale contre le Nigeria qui donne au Cameroun son second succès continental.

Kouassi Guesdet

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