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04/09/2002
Chronique Omnisport

Athlétisme : Jean Patrick Nduwimana, la nouvelle étoile du Burundi

(MFI) Jean Patrick Nduwimana porte actuellement les espoirs de l’athlétisme burundais depuis le retrait des pistes de Venuste Niyongabo, l’ancien champion olympique du 5 000 m d’Atlanta 1996, et l’éclipse de Arthur Harerimana, spécialiste du 800 m.
Nduwimana (24 ans depuis mai dernier) est aussi de la lignée des coureurs de demi-fond qui ont marqué l’athlétisme du Burundi, considéré comme le « Kenya » de l’Afrique francophone. Cet étudiant en management de l’Université d’Arizona aux Etats-Unis s’aligne généralement sur le 800 m où son meilleur temps est 1’42”81.
Le Burundais, qui s’est installé dans un premier temps aux Etats-Unis grâce à une bourse de la Solidarité olympique, a bénéficié par la suite du soutien de son université. Champion universitaire des Etats-Unis en 2 000 sur 800 m, il lui reste à confirmer au plus niveau continental et mondial. Son objectif est de monter sur le podium des prochains Championnats du monde à Paris et de faire partie des cinq meilleurs mondiaux. – K. G.

Football : le club écossais d’Aberdeen innove face à la crise

(MFI) C’est le reflux aux quatre coins de l’Europe. Après des années dispendieuses durant lesquelles les joueurs ont pu se remplir les poches de sommes folles, les clubs de football reviennent, en particulier à cause de la baisse drastique des droits télé, à une politique salariale un peu plus raisonnable. Parfois cela ne suffit pas. Aberdeen est ainsi le premier club britannique, et sans doute européen, a instaurer un système basé sur l’intéressement des joueurs aux performances. Leur salaire de base abaissé, les joueurs seront payés en fonction des résultats, du nombre de titularisations, du classement et du nombre de spectateurs payants dans le stade. Un système qui pourrait être imité très rapidement. – M. R.

Athlétisme : Cloethe-Storbeck (Afrique du Sud) pourrait devenir la reine du saut en hauteur

(MFI) La Sud-Africaine Hestrie Cloethe, née Storbeck (24 ans), est en passe de devenir la reine mondiale du saut en hauteur. Elle a terminé la saison 2002 au plus haut niveau en dominant ses principales concurrentes, notamment lors de la Coupe du monde à Madrid en septembre dernier où elle avait revêtu le maillot du continent africain. Cette athlète aurait pu s’aligner dans l’heptathlon car elle a réalisé des performances étonnantes dans d’autres épreuves. La sauteuse sud-africaine a réussi d’excellentes marques sur 400 m (56”04), sur 800 m (2’11”9) et 5,75 m en longueur.
Hestrie Storbeck a été une championne précoce car en 1995, à 17 ans, elle sautait déjà 1,91 m. Entre 1998 et 1999, elle a battu à douze reprises le record d’Afrique. Le sommet de sa carrière se passe en 1999, lorsqu’elle se révèle dans les meetings du Grand Prix où elle remporte quatre victoires, dont celle de Monaco, où elle établit un nouveau record d’Afrique, et sa meilleure performance (2,04 m). Médaillée d’argent aux Jeux olympiques de Sydney, la Sud-Africaine est en droit de prétendre à la plus haute marche du podium dans deux ans à Athènes. – K. G.


Football : L’Afrique bien représentée en Champion’s League

(MFI) Ils viennent de dix sept pays différents et évoluent au plus haut niveau européen. Eux, ce sont les Africains qui jouent dans les trente deux équipes disputant la Champion’s League européenne. Ils sont au nombre de soixante et un. Un record. Le Nigéria arrive en têtre avec douze représentants, devant le Sénégal (10) et le Cameroun (5), le Ghana (7) et l’Afrique du Sud (3). Avec huit Africains, Lens est le club comptant le contingent le plus important. Devant Genk, en Belgique, et Auxerre (5). Deux clubs français : logique quand on sait que cent quarante deux Africains jouent en Ligue 1 et 2. –M. R.

Athlétisme : L’élite nigériane de plus en plus tentée par un exil vers d’autres cieux

(MFI) L’athlétisme nigérian vient de boucler la plus mauvaise de ses saisons. Aux championnats d’Afrique où ils faisaient main basse sur le sprint, les athlètes nigérians n’ont remporté que trois petites médailles d’or lors de la dernière édition en août dernier à Tunis. Le Nigeria ne s’est classé que 5ème loin derrière l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Kenya et le Maroc alors que d’habitude, il était en concurrence pour la première place avec le Kenya et l’Afrique du Sud. En dehors de la médaille d’or d’Endurance Ojokolo (100 m dames), le sprint nigérian n’a récolté que quelques accessits. Outre la démotivation des athlètes, l’autre explication de ces mauvais résultats est à trouver dans la défection de l’élite, de plus en tentée par les sirènes des autres pays où elle prétend trouver les moyens de gérer sa carrière dans les meilleures conditions Après les départs de Francis Obikwelu (100 et 200 m) vers le Portugal et de Glory Alozie (100 m haies) en Espagne, de nouveaux départs seraient programmés pour les sprinteuses Endurance Ojokolo et Mercy Nku. – K. G.

Football : Et si le patron du dernier Mondial devenait président de la Corée du Sud?

(MFI) Tout lui réussit. L’obtention de la coupe du monde en 1996, à l’arrachée, alors que le Japon devait s’en occuper seul, l’organisation de la compétition cette année, qui, grâce à la présence de son pays en demie-finale, est finalement devenu un grand succès populaire. Le match historique du 7 septembre dernier, organisé entre les frères ennemis de la Corée du Sud et du Nord, opportunément conclu sur un match nul 0-0. Et demain, peut être l’élection présidentielle (le 19 décembre). Porté par une cote de popularité énorme depuis le Mondial, Chung Mong-joon fait en effet figure de favori ! Héritier du mastodonte industriel Hyundai, député de la circonscription d’Ulsan, vice-président de la Fédération internationale de football au sein de laquelle il fut un adversaire acharné de Sepp Blatter pour la récente course à la présidence, Chung Mong-Joon réaliserait là, à 51 ans, un destin hors norme, grâce au football. Faut-il s’en féliciter ? En tout cas, cela lui a permis de gommer quelques faux pas comme l’obtention de son diplôme de management, acquis dans une université américaine grâce, raconte-t-on en Corée, à de larges dons de la maison Hyundai… – M. R.

Athlétisme : La police et l’administration pénitentiaire, creusets de l’élite éthiopienne

(MFI) L’élite actuelle de l’athlétisme éthiopien provient en grande partie des corps de la police et de l’administration pénitentiaire. Dans le passé, les grands champions comme Abebe Bikila, Mamo Wolde et Miruts Yifter venaient de la garde impériale qui a disparu avec la chute de l’Empereur.
Le club de la police (Omedla), créé en 1948, est celui du numéro 1 éthiopien Haile Gerbrselassié (10 000 m messieurs) et des champions Gete Wami (5 000 m, 10 000 m dames et cross), Fita Bayissa (5 000 et 10 000 m messieurs) et Berhane Adere (5 000 et 10 000 dames). Le club de l’administration pénitentiaire accueille Derartu Tulu (10 000 m dames), Fatuma Roba (championne olympique du marathon en 1996) et Kutre Dulecha (800 et 1 500 m dames). – K. G.


Athlétisme : Bob Hayes, le premier sous les 10 secondes

(MFI) Pour certain, il est l’égal de Jesse Owens et Carl Lewis. En tout cas, Bob Hayes, récemment décédé, aura marqué à jamais l’histoire du sprint. Champion olympique du 100m en 1964, il aurait dû être le premier homme sous les 10’’. Malheureusement pour lui, son temps de 9’’91 de la demie finale de Tokyo ne put être homologué comme tel à cause d’un vent trop généreux et sa finale, courue sur une piste en cendrée labourée par le 20 km marche qui venait d’en terminer, s’arrêta sur un 10’’ électronique tout rond ! Les trois chronométreurs manuels donneront des temps de 9’’9, 9’’9 et 9’’8, mais la fédération préféra garder l’énormité secrète. Trop gros ! Il faudra tendre quatre ans pour que Jim Hines descende sous cette barre (9’’9) lors des JO de Mexico. A Tokyo, Hines avait 22 ans, impressionnait par son style puissant et une carrière exceptionnelle s’annonçait. Mais après la finale olympique du 4 fois 100 m, « The bullet » (« la balle ») la stoppa pour monnayer ses talents sur un palmarès digne d’un boxeur : quarante neuf victoires pour seulement deux défaites sur 100 m ! Devenus Wide receiver (une sorte d’ailier) de l’équipe de football américain des Dallas Cow Boys, Hayes fut impossible à arrêter. Ses adversaires furent même contraints d’inventer la défense de zone pour enfin l’attraper ! Après douze ans de football américain, il arrêta sa carrière pour plonger dans la drogue et dilapider les 4 millions de dollars accumulés. Réhabilité, il devint entraîneur mais ne fut jamais réellement reconnu. Il vivait à Jacksonville (Floride) avec sa mère dans une modeste maison sans climatisation. Il s’est éteint à 59 ans d’un cancer du foie et de la prostate.
M. R.




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