Algérie/France : Une équipe algérienne en Coupe de … France
L’Association sportive algérienne de Villeurbanne (ASAV), petit club d’une ville située dans la banlieue de Lyon, a créé la sensation en Coupe de France en se qualifiant pour les 32ème de finale. Cet exploit n’avait jamais été réalisé par un club de ce niveau et rappelle celui d’El Biar, un club de l’Algérie française qui avait sorti en 1957 le glorieux Stade de Reims. L’ASAV même s’il regroupe en majorité des joueurs d’origine algérienne se veut un club ouvert à d’autres communautés. Vingt-cinq à 30 % de ses 260 licenciés répartis en neuf équipes ne sont pas algériens. On trouve en France d’autres clubs à base communautaire (cas des équipes portugaises) ou religieuses (le Maccabi). Le parrain du club de Villeurbanne créé en 1979 est Moussa Saïb, l’ancien international algérien, sociétaire d’Auxerre et de Monaco. C’est en Algérie que les joueurs de Villeurbanne ont préparé les 32ème finale de la Coupe de France.
Afrique : Fin de parcours prévisible pour la coupe de la CAF
La Coupe de la CAF et la Coupe des Coupes organisées par l’instance continentale du football ne seront plus jouées sous leur forme actuelle à la fin de cette année. La suppression de la dernière née des coupes continentales de clubs qui sera jumelée avec la Coupe des Coupes pour donner une compétition dénommée Coupe de la Confédération était assez prévisible. Lancée en 1992 et parrainée par le milliardaire nigérian Moshood Abiola décédé par la suite, la coupe de la CAF n’a connu qu’un succès mitigé ces dernières années. Pendant les trois premières années de son existence, elle a été quasiment boycottée par les clubs du Nord de l’Afrique. Ils n’ont réellement intégré la compétition que lors de cinq dernières éditions. Le principal reproche qu’ils font à cette compétition est qu’elle est budgétivore et ne rapporte pas grand chose aux finances des clubs, contrairement à la Ligue des champion où ils touchent des recettes tirées de la télévision. Pour d’autres observateurs, cette compétition dont l’intérêt sportif était parfois discutable surchargeait un calendrier déjà embouteillé avec les rencontres des sélections nationales.
Gabon : Daniel Cousin, meilleur joueur de la Ligue 2 française
Le bihebdomadaire parisien France Football a désigné Daniel Cousin, le joueur d’origine gabonaise, comme meilleur joueur de la Ligue 2 pendant l’année 2002. Né il y a bientôt 26 ans (en février prochain) à Libreville, Cousin qui a vécu l’essentiel de sa vie dans le sud de la France (à Cassis, près de Marseille) s’est révélé comme un attaquant prometteur depuis la saison dernière. Cousin qui porte les couleurs de la sélection nationale du Gabon, notamment lors de sa dernière participation en CAN 2000, évolue au sein du Mans Union Club 72. Cousin est un redoutable buteur, il a inscrit l’année dernière dix buts en championnat. Et à mi-course de la présente saison, le Manceau a déjà douze buts à son actif.
Kouassi Guesdet
Nigeria : Christian Chukwu, nouvel entraîneur des Super Eagles
(MFI) Ancienne vedette du football local dans les années 70, Christian Chukwu (51 ans) a été appelé à la tête de la sélection nationale du Nigeria depuis août dernier. C’est la deuxième expérience en tant que sélectionneur national de l’ancien capitaine de la sélection nationale, lauréate de la Coupe d’Afrique des nations en 1980. Il a déjà occupé les mêmes fonctions au Kenya en 1999-2000. Dans la dernière livraison du magazine de la Fédération internationale de football, Christian Chukwu a défendu ses pairs africains. Pour lui, l’appel à des entraîneurs étrangers est « lié à un complexe des Africains ». Explications du technicien nigérian : « La plupart des gestionnaires du football n’ont jamais été joueurs, ils ne connaissent rien à ce sport. Ils pensent donc qu’un homme blanc peut réaliser de la magie (…) La plupart des entraîneurs étrangers se concentrent sur les professionnels qui évoluent à l’étranger. Ils ne viennent pas pour développer le football. Ce sont les entraîneurs locaux qui vont sur le terrain pour chercher des joueurs et leur donner une formation de base ». Chukwu croit que cette situation va changer « lorsque les joueurs de football deviendront des managers (…) comme en Europe avec un Beckenbauer ou Platini qui gère le football ».
Sénégal : Guy Stephan, quatrième entraîneur français depuis l’indépendance
Guy Stephan, nouveau sélectionneur national du Sénégal est le quatrième Français à occuper cette fonction depuis l’indépendance. Le premier est Jules Vandooren, au début des années 60, qui a préparé la sélection lauréate des Jeux de l’Amitié de 1963 jouée à domicile. Ce succès reste encore la seule victoire en finale du Sénégal. Trente ans après arrive Claude Le Roy (1989-1992) qui fait accéder le Sénégal en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations en 1990. Le troisième coach français est Bruno Metsu (2000-2002), quasi inconnu lorsqu'il foule le sol sénégalais et qui conduit les Lions en finale de la CAN et en Coupe du monde. La sélection nationale du Sénégal a été aussi dirigée par des entraîneurs allemands dont les plus connus sont Peter Schnittger (1999-2000) et Otto Pfister au début des années 80.
Sierra Leone : Paul Kpaka, une future grande star en Belgique
Le football sierra léonais représenté jusqu’ici au plus haut niveau par Mohamed Kallon (23 ans), attaquant dans le légendaire club italien Inter de Milan s’est découvert une autre étoile. Il s’agit d’un attaquant du nom de Paul Kpaka (21 ans), sociétaire du club belge de Germinal Beerschot, une équipe du championnat de deuxième division. Kpaka est un joueur attiré par le but, l’an dernier il a trouvé à 17 reprises le chemin des filets en championnat. Avec des qualités physiques assez modeste (1,78 et 73 kg), le Sierra Léonais a de grands atouts techniques. Il a fait partie des 22 joueurs cités dans le cadre du référendum organisé par la Confédération africaine de football pour désigner le meilleur footballeur du continent pour l’année 2002.
K. G.
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