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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

24/01/2003
Chronique Omnisports

Athlétisme : quand l’Ile Maurice confirmera…

L’Ile Maurice possède un groupe d’athlètes de qualité qui devrait lui valoir dans un proche avenir de nombreux podiums continentaux voire mondiaux. Pourtant, il n’y a guère longtemps, l’athlétisme mauricien était loin des meilleurs du continent. Mais depuis les championnats d’Afrique tenus à Port-Louis en 1992, les Mauriciens ont constaté le fossé qui les séparait de l’élite africaine et se sont mis au travail. Résultat : il y a près de dix athlètes mauriciens qui figurent parmi les meilleurs Africains. Il s’agit de Stéphane Buckland, 24 ans (100 m /10”13 et 200 m/20”15), demi finaliste sur 200 m aux J.O. de Sydney, Eric Milazar, 26 ans (400 m/44”69), finaliste sur 400 m aux J.O de Sydney, Jonathan Chimier, 19 ans (longueur/ 8,03 m), Arnaud Casquette, 23 ans (longueur/8,05 m), Stéphanie Domaingue, 23 ans (hepthatlon/5 241 points), Caroline Fournier, 26 ans (marteau/62,06 m), Nicholas Li Yun Fong, 20 ans (marteau/62,75 m) et Fernand Augustin, 22 ans (400 m/46”04). La plupart des athlètes mauriciens vivent et s’entraînent à l’extérieur, notamment au Centre international d’athlétisme de Dakar ou en France. – K. G.

Football : La coupe du monde 2002 est bénéficiaire côté japonais

Les Japonais sont heureux : leur coupe du monde est bénéficiaire. Le comité d’organisation (Jawoc), qui a travaillé avec son homologue coréen (Kowoc), vient d’annoncer un excédent de 13 283 milliards de yens (108,2 millions d’euros). Les japonais ont déjà tout prévu quant à la distribution des fonds. 7,8 milliards sont destinés à la construction d’un musée souvenir du mondial dans les locaux de la fédération et de la ligue professionnelle à Tokyo, et aux dix villes organisatrices. La différence sera utilisée par les dix stade hôtes pour un programme d’échange avec les pays asiatiques. On se souvient qu’en France, un fonds avait été crée pour que les clubs de football de tout le pays et les 2,5 millions de licenciés qui les composent bénéficient eux aussi des retombées économiques, sous forme de dons de ballons ou d’aides financières, de l’événement. Une autre manière de faire. – M. R.

Basket : Ali Bouziane définitivement « non- sélectionnable » pour l’équipe d’Algérie

Ali Bouziane, basketteur d’origine algérienne, avait été l’une des grandes révélations du dernier championnat d’Afrique des nations disputé au Maroc en 2001. Le meneur de jeu du club de Gravelines (nord de la France) n’était pas étranger à l’excellente prestation de la sélection nationale algérienne qui s’était hissée pour la première fois en finale continentale contre l’Angola. L’été dernier, Bouziane s’est vu refuser la possibilité de jouer avec l’Algérie lors du Championnat du monde aux Etats-Unis. Raison, il avait déjà joué sous les couleurs de l’équipe de France des moins de 22 ans en compétition officielle alors que pour la Fédération internationale de basket, il n’est pas question qu’un même joueur porte deux maillots nationaux. Suite de l’affaire après une requête de la Fédération française de basket, Bouziane vient d’obtenir une nouvelle licence de la Fédération internationale l’autorisant à jouer avec la France. – K. G.

Basket NBA : un patron noir à la tête d’une franchise

C’est une première historique : en 2004, la nouvelle franchise que Charlotte vient d’obtenir (les Hornets, l’ancienne, a été déménagée à La Nouvelle Orléans cette saison) sera dirigée par un homme d’affaires noir : Robert Johnson. Ce qui n’est jamais arrivé dans l’histoire du sport américain. Après avoir conquis des postes d’entraîneur, puis de général manager et plus rarement de présidents de club, la communauté afro-américaine accède donc au vrai pouvoir dans le monde du sport américain. Parti de presque rien, Robert Johnson a aujourd’hui une fortune estimée, selon le magazine économique américain Forbes, à 1,3 milliard de dollars. Fondateur de la chaîne de télévision Black Entertainment Television, première entreprise contrôlée par un noir américain à être introduite au New York Stock Exchange, Johnson obtient donc pour 300 millions de dollars la trentième franchise NBA. Il avait déjà échoué dans sa tentative de rachat de celle de Washington, en 1994, où joue aujourd’hui son ami Michael Jordan, qui avait tenté de racheter des parts des Hornets voici trois ans. Cette fois, cet homme d’affaires de 56 ans né dans le Mississipi a été préféré à son concurrent Steve Belkin pourtant allié du légendaire ex-joueur des Boston Celtics, Larry Bird. « Je suis évidemment très fier de ce que les afro-américains ont accompli depuis qu’ils sont dans ce pays, a devisé Johnson lors de sa conférence de presse d’annonce. Dire que cela a été dans des conditions difficiles serait un euphémisme, mais durant ces plus de deux cents années nous avons toujours réussi en essayant d’être meilleur malgré les difficultés. (…) Mais je ne m’occupe pas de la couleur. Si vous mettez une équipe perdante sur le terrain, vous pouvez être dans une ville 100 % noir, il n’y aura personne au match ». L’accord prévoit également la construction d’une nouvelle salle de 260 millions de dollars, financée par les collectivités locales. – M. R.

Basket : Brice Bisseni, digne successeur de Mathieu

Dans les années 70-80, le Camerounais Mathieu Bisseni était l’un des joueurs africains les plus en vue dans le Championnat de France. Sociétaire de la grande équipe de l’Elan Béarnais Pau/Orthez aux côtés du Sénégalais Bengaly Kaba, Bisseni avait aussi joué en équipe de France avec laquelle il s’est produit à 96 reprises. En 1986, il avait tiré un trait sur sa carrière à 36 ans quand même. Depuis quelques saisons, il a trouvé un successeur qui confirme d’année en année ses grandes qualités. Il s’agit de son fils, Brice Bisseni, sociétaire cette saison du club de Nancy (Est de la France), qui évolue parmi l’élite du basket français. Presque aussi grand que son père (2,01 m contre 2,03 m), Bisseni fils est né il y a 26 ans à Orthez et joue ailier ou intérieur. Il est sur les tablettes des sélectionneurs français. – K. G.

Boxe : Prince Naseem souhaite reconquérir son titre mondial

Le boxeur connu sous le nom de Prince, celui qui « volait » sur un tapis volant avant ses combats et narguait ses adversaires comme sans doute personne n’osa le faire depuis Mohamed Ali, était porté disparu, perdu pour la boxe depuis la perte de son titre mondial unifié des poids plumes. On l’avait aperçu contre l’espagnol Manuel Calvo, en avril dernier. Et puis plus rien. On l’a récemment aperçu à Dubaï où il faisait une visite promotionnelle. L’ancien champion anglais d’origine yéménite a même déclaré qu’il souhait reconquérir ses titres et qu’il avait repris l’entraînement dans l’optique d’un combat au mois de juin. L’heureux élu devrait être Michael Brodie, qu’il affronterait à Manchester. « J’ai repris l’entraînement et j’affronterai probablement Brodie en juin. Après, j’aimerais me battre contre (le Mexicain Marco Antonio) Barrera. » Barrera est celui qui avait mis un terme à l’invincibilité de cinq ans et à la morgue de Prince Naseem au mois d’avril 2000. – M. R.

Presse sportive : l’Ethiopien Fékrou Kidane quitte la Revue olympique

Fékrou Kidane, journaliste éthiopien quitte la rédaction en chef de la Revue olympique. C’est lui même qui l’annonce dans la dernière livraison de l’organe officiel du Comité international olympique. M. Kidane occupait cette fonction en même temps que celle de directeur de cabinet de M. Juan Antonio Samaranch, l’ancien président du CIO. Journaliste sportif dans son pays au début des années 60, casque bleu des Nations Unies au Congo puis diplomate sous le Négus, M. Kidane avait vécu dans les années 70-80 en France où il avait fondé avec Ibrahim Soumaré, un autre journaliste installé depuis à Dakar, un magazine panafricain sportif, le mensuel Jeux d’Afrique. Par la suite, M. Kidane avait fondé son propre journal Continental Sports qui avait cessé de paraître au bout de quelques numéros. Après sa retraite du CIO, M. Kidane a pris récemment une part active à l’organisation d’un séminaire sur le football au Caire, en marge de l’inauguration du nouveau siège de la Confédération africaine de football (CAF). – K. G.

Athlétisme : la saison du 100m lancée dans la presse !

(MFI) Maurice Greene a des fourmis dans la langue. L’ancien détenteur du record du monde du 100 m n’en peut plus d’attendre d’en découdre avec son grand adversaire Tim Montgomery. Alors, pour passer ses nerfs, il a allumé la mèche dans la presse américaine, qualifiant la décision de Montgomery de changer d’entraîneur de « stupide ». Rappelons que Montgomery et sa compagne Marion Jones travaillent depuis décembre avec le sulfureux Charlie Francis (l’ancien entraîneur de Ben Johnson – banni pour dopage lors des Jeux de Séoul), même si, officiellement, leur entraîneur, basé à Vancouver, est Derek Hansen. « Je ne pense pas que Charlie Francis puisse l’aider, affirme le double champion olympique à Sydney en 2000 (100 et 4x100). Je pense qu’il a fait une erreur en quittant Trevor (Graham). Si quelqu’un t’entraîne pour décrocher le record du monde et que tu le quittes, tu es stupide (…) La seule personne que Charlie Francis ait entraînée est Ben Johnson et il a été banni à cause de lui. Mais les gens, dans des situations désespérées font de ces choses ! ». Et ce n’est pas fini. S’il a une certaine tendresse pour Marion Jones (« Elle courra toujours dans le même temps. Elle n’a pas besoin d’aller chez Charlie Francis »), Greene se déchaîne sur son futur rival du mondial organisé cet été à Paris, ville où Montgomery a battu pour un centième de seconde son record du monde le 14 septembre dernier, lors de la finale du Grand Prix. « Il a été chanceux. Certes, il a fait une grande course, mais dans des conditions parfaites. Si j’avais eu deux mètres par seconde de vent favorable (ndlr : la limite autorisée dont Montgomery a su tirer parti) lorsque j’ai battu le record (9”79), ce dernier aurait été insensé. Je ne pense pas que Montgomery soit si rapide. Moi, je n’ai pas besoin de vent pour courir à cette vitesse ». Jamais véritablement au beau fixe, les relations entre les deux Américains se sont singulièrement refroidies depuis le sprint historique de Montgomery. « Tim ne m’aime pas trop. Il me considère comme une personne entravant son chemin. Je lui parle quand je le vois. Parfois il dit ‘‘salut’’ et me répond, parfois il ne répond pas. Quand je gagne, j’essaie de rester le même. On n’a pas à se prendre pour quelqu’un de supérieur parce qu’on a décroché un record du monde. Mais certaines personnes le pensent ». Décidément enragé, le « Pitbull » n’entend pas lâcher sa proie. « Il ne peut pas me battre. Il m’a battu trois fois l’an dernier seulement quand je ne m’entraînais pas durement. Je pense qu’il ne veut pas me voir. Ce serait d’ailleurs son intérêt de ne pas courir contre moi car s’il ne me bat pas, son record du monde ne veut rien dire ». On savait bien que le 100 mètres avait quelque chose à voir avec la boxe…

M. R.




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