accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Sport Liste des articles

20/03/2003
Chronique Omnisports

Athlétisme : Ahmed Kalkaba, un gendarme candidat à la présidence
de la Confédération africaine


(MFI) A la mi-avril, la Confédération africaine d’athlétisme aura un nouveau président après le long règne (trente ans) du Sénégalais Lamine Diack. Le Camerounais Ahmed Kalkaba est donné favori par de nombreux observateurs. Ce colonel de gendarmerie de 53 ans est depuis près de quinze ans le responsable du sport militaire dans son pays. Il est aussi, au plan continental, le président de l’Organisation du sport militaire (OSMA), affiliée au Conseil international du sport militaire dont le Camerounais est l’un des vice-présidents.
Kalkaba a le profil de l’emploi. Il a été athlète et handballeur international. Président du Comité olympique national camerounais depuis mars 2001, le probable futur président de la Confédération qui devrait être élu le 15 avril au Caire a été président de la Fédération de handball dans son pays de 1976 à 1982 puis président de la Fédération d’athlétisme de 1993 à 2001.

Basket : un entraîneur serbe au Sénégal pour la reconquête du titre continental masculin

(MFI) L’arrivée d’un technicien pour diriger le basket sénégalais a brisé un mythe, celui de l’école sénégalaise en matière d’entraînement qui était copiée et suivie dans les années soixante-dix et quatre-vingt. C’est un Serbe, Miodrag Marjanovic, recruté pour un salaire de 40 000 dollars par an, qui a la charge de toutes les équipes nationales. Les deux objectifs majeurs qui lui ont été assignés sont la qualification des Lionnes aux prochains Jeux olympiques d’Athènes et la reconquête du titre pour la sélection nationale masculine.
Les Sénégalais qui ont remporté leur dernier titre continental en 1995 se sont classés 7è lors des championnats continentaux de 1999 et 2001.Ce qui est un résultat peu flatteur au vu de la qualité et de la quantité de leurs joueurs (près de 80 dans les championnats européens et aux Etats-Unis).

Athlétisme : la Côte d’Ivoire au creux de la vague

(MFI) La Côte d’Ivoire était l’un des fleurons de l’athlétisme en Afrique noire francophone. Elle a toujours disputé la suprématie au Sénégal. A l’indépendance, elle avait une brillante génération dont l’un des meilleurs représentants était Gaoussou Koné, qui a fait partie des hommes les plus rapides sur le sprint (6ème en finale sur 100 m aux Jeux olympiques de Tokyo en 1964). Le père Meïté (Amadou), Ayé, Kragbé, Kablan notamment ont aussi connu leur part de notoriété.
Mais le jour de gloire de l’athlétisme ivoirien arriva avec le médaillé olympique Gabriel Tiacoh (400 m) en 1984 à Los Angeles. Prématurément disparu, Tiacoh avait su montrer la voie à ses jeunes compatriotes. Huit ans plus tard, en 1992, aux Jeux de Barcelone, une brillante équipe de relais du 4x100 m frôla le podium. Le chef de file de ce groupe était Olivier Zirignon. Promis à un bel avenir, ce dernier a, depuis, rangé les pointes.
Les autres espoirs de l’athlétisme ivoirien sont devenus discrets. Lors des championnats continentaux en août dernier à Tunis, face à la confirmation de la montée en puissance du Cameroun, à la révélation du Tchad avec sa sprinteuse Nadjima Kaltoum et à la résistance du Sénégal, on assista à un quasi effacement de la Côte d’Ivoire. Un seul petit accessit avec une médaille d’argent au relais 4x100 m dames constitua le maigre butin ivoiriens à ces joutes.
La gestion de la fédération et de l’élite décriée ces dernières années n’a pas été sans conséquence sur ces résultats. La récente destitution du président de la fédération Bernard Kouabo a été considérée comme un pis-aller par certains responsables.
Le plus difficile pour les nouveaux responsables sera de mobiliser l’élite pour les prochaines échéances. Ahmed Douhou, membre de l’équipe du relais court maintenant pour les couleurs françaises. On murmure qu’il pourrait faire des émules parmi ses autres camarades qui vivent hors du pays comme Ibrahim Meïté, installé au Canada, ou son frère Souleymane et les deux meilleurs féminines ivoiriennes de ces dernières années, les sprinteuses Louise Ayetoché ou Makaridja Sanganoko, championne du 100 m des derniers Jeux de la Francophonie.

Kouassi Guesdet

retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia