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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

03/04/2003
Chronique Omnisports

Athlétisme : l’Afrique du Sud, passage presque obligé avant les meetings européens

(MFI) L’Afrique du Sud ouvre ses portes aux athlètes entre janvier et avril, période intense de préparation en prévision de l’été. On enregistre un rush en provenance de l’Europe et des Etats Unis en raison de son climat favorable mais aussi de ses installations (le pays compte plus de pistes que tout le reste de l’Afrique). Certains athlètes notamment africains y ont établi leurs bases, comme Frankie Frederiks originaire de la voisine Namibie ou la Mozambicaine Maria Mutola qui, après avoir quitté la ville d’Eugene, dans l’Oregon aux États-Unis, a acquis une maison dans les environs de Johannesburg. Les athlètes qui émigrent en Afrique du Sud pendant cette partie de la saison ont aussi l’occasion de participer aux deux séries de meetings dénommées ABSA et Engen (nom des annonceurs) qui comprennent en tout neuf compétitions étalées entre janvier et avril dans les différentes villes du pays. Cette année, en dehors des habituels pensionnaires du Centre international de Dakar, un groupe de Français comprenant notamment Stéphane Diagana a posé ses baluchons en Afrique du Sud pour préparer les Championnats du monde de Paris. – K. G.

Football : un gros « cheikh » pour Romario !

(MFI) Une somme de 1,5 million d’euros pour cent jours de travails. Faites le calcul : ça fait 15 000 euros la journée. Pas mal ! Le club Qatari d’Al Saad l’a rêvé, le joueur brésilien a accepté. Et puisque son club de Fluminense reçoit 20 000 euros de dédommagements pour prêter son lutin-buteur, tout le monde est très content. Surtout lui qui, à 37 ans, réussit une sacrée opération financière. Avec cinq enfants, une quatrième femme et une vie très agitée, elle arrive apparemment très bien… « Je suis dans la dernière ligne droite de ma carrière et je ne vais pas faire la fine bouche. Il s’agit évidemment d’une question financière mais je dois dire que je ne suis pas mécontentant d’aller prendre l’air. » Pas une préretraite puisque Romario, qui affirme avoir marqué 862 buts entre ses matchs en Seleçao et en club, veut atteindre la barre des 1 000 buts. Il paraît même qu’il prend autant de place dans les médias que Bush et Saddam Hussein. A Doha, il y a les plages privées des grands hôtels et leurs boites de nuits, Romario devrait bien s’amuser. A moins que la guerre ne le fasse fuir. – M. R.

Duel des Africaines Bango (Cameroun) et Ndoye (Sénégal) sur les sautoirs

(MFI) Une rivalité oppose sur les sautoirs la Camerounaise Françoise Bango et la Sénégalaise Kène Ndoye. Elles s’alignent en longueur et en triple saut. L’avantage va pour l’instant à la Camerounaise qui domine la Sénégalaise. Vice-championne du monde en 2001 à Edmonton en triple saut, Bango a occupé le même rang lors des récents championnats du monde en salle à Birmingham. Ndoye a réussi à cette occasion sa meilleure place en décrochant la médaille de bronze dans la même épreuve. Une première pour un athlète de son pays. Ndoye s’est révélée en 1996 à Yaoundé, dans le pays de Bango, en devenant championne d’Afrique du triple saut alors qu’elle était junior. Et puis, elle collectionne une série d’accessits de 2ème et 3ème places qui fait d’elle la recordwoman sénégalaise en la matière, entre ses médailles des Jeux Africains et des Championnats continentaux. Mère de famille épanouie (un enfant), Kène Ndoye (25 ans) qui a amélioré sa vitesse (une de ses faiblesses) entend s’attaquer à son aînée la puissante Françoise Bango (27 ans). – K. G.

Football : très cher Ronaldinho

(MFI) Quittera le Paris Saint Germain, quittera pas ? Depuis de longues semaines, avec la crise récurrente qui agite le club français très décevant cette saison, on parle du départ du jeune prodige brésilien pour l’Inter de Milan ou Manchester United. Ronaldinho, qualifié d’« actif principal » par le président du club, en décembre dernier, ne partira évidemment pas à n’importe quel prix. Le club anglais serait prêt à offrir 30 millions d’euros. Mais il semble que Paris attende plus. Etant donné ce que lui coûte le brésilien, c’est assez logique. Officiellement, Paris a dédommagé le Gremio de Porto Alegre, d’où est originaire Ronaldinho, a hauteur de 4,2 millions de dollars. Excellente affaire alourdie, en fait, par les contrats passés avec le joueur. Entre les frais engagés pour le transfert (agents, avocats…) et les accords secrets avec la société (SportFive) qui possède les droits d’image du joueur, Paris devrait soustraire 19 millions d’euros à un éventuel transfert. En réalité, l’arrivée de Ronaldinho aurait donc coûté 23,7 millions d’euros au club parisien. On comprend qu’il ne soit pas pressé de le vendre pour « seulement » 25 ou 30 millions. Le joueur, lui, vient d’affirmer dans la presse qu’il souhaitait rester. Mais il y a quelques mois, il parlait dans la presse italienne d’une éventuelle arrivée à l’Inter, alors… – M. R.

Demi-fond et Fond : la méthode éthiopienne et le « libéralisme » kenyan

(MFI) L’Ethiopie qui a longtemps joué les premiers rôles avait été presque larguée par le Kenya dans les années 1980 et 1990 du fait de ses boycotts de certaines grandes compétitions pour des raisons politiques (exemple les J.O de 1984 et 1988). Elle a presque refait son retard sur son voisin. Avec Gebrselassié, l’Ethiopie tient un champion emblématique introuvable aujourd’hui au Kenya, malgré la qualité de ses athlètes. Lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000, l’Ethiopie avait devancé le Kenya avec quatre titres de champion contre trois. Dernier exemple en date, les récents championnats du monde de cross à Lausanne. Les Ethiopiens ont engrangé six victoires contre trois aux Kenyans. Ce retour en grâce de l’Ethiopie s’explique par une politique dirigiste qui consiste à contrôler l’élite et à ne pas la laisser se disperser en Europe à la quête des cachets dans les meetings. En face, le Kenya a une politique plus libérale, l’élite est pratiquement gérée par des agents étrangers qui n’hésitent pas à aligner les athlètes dans une kyrielle de meetings. Conséquence : les Kenyans sont souvent émoussés lorsqu’il s’agit de défendre leur pays dans les grandes compétitions. – K. G.

Basket : Magic Johnson est un homme d’affaires prospère

(MFI) Il évoque parfois son ambition politique, possède toujours des parts dans la franchise des Los Angeles Lakers et parle toujours autant de basket. L’activité principale de Magic Johnson, l’ex star du basket américain, est pourtant les affaires. Fondée il y a une dizaine d’années, les Magic Johnson Enterprises qui regroupent en fait six filiales ont doublé son volume financier. Elle a de nombreux accords avec la chaîne de restaurant TGI Friday, les cafés Starbuck, les complexes de cinéma Loews Cineplex, l’immobilier, la finance. Il produit des films, de la musique, possède des clubs de fitness, possède des chaînes de restauration rapide. Bref, tout va bien pour l’ex joueur des Lakers, qui brasse annuellement 500 millions de dollars et était classé en 2002 33ème homme de couleur le plus puissant des USA, selon le magazine spécialisé Fortune. Belle reconversion. – M. R.

Bekele, le successeur annoncé de Gebrselassié

(MFI) Kenenisa Bekele est considéré comme le futur crack du demi-fond par les spécialistes. Un second Gebrselassié qui écume depuis bientôt dix ans le demi-fond mondial. Bekele, né il y a un peu plus de vingt ans (juin 1982), vient de la même ville que la grande dame du 10 000 m, Derartu Tulu, championne olympique en 1992 et 2000. C’est d’ailleurs la victoire de Tulu à Barcelone en 1992, suite au duel haletant contre la Sud-Africaine Elana Meyer, qui l’a poussé à faire de la course à pied. Comme tous les enfants de son village, il avait tiré une petite gloire de la victoire de Tulu. Dans sa tête avait progressivement germé l’idée d’imiter la « grande sœur ». La course à pied en compétition était un moyen de s’affranchir de la vie de petit fermier à laquelle sont destinés nombre d’enfants de son village. Le garçon qui a du talent et du caractère va se révéler chez les juniors. Aux Mondiaux juniors de 2000, il est second sur 5000 m. Depuis 2001, le record du monde du 3 000 m juniors (7’30’’67) est sa propriété. Mais le plus étonnant arrive en 2002, où il collectionne deux victoires aux championnats du monde de cross. Il réalise l’exploit de remporter à la fois le cross court (4 km) et le cross long (8 km). Le plus remarquable est d’avoir réussi les deux courses en l’espace de vingt quatre heures. Fin mars dernier à Lausanne, il renouvelle et se joue des Kenyans qui avaient élaboré une stratégie pour le contenir. Mais il ne leur laisse jamais l’initiative, il contrôle les opérations d’un bout à l’autre. Cet exploit est unique dans les annales de l’athlétisme. L’ancien champion français du demi-fond Michel Jazy n’en revient pas : « Je crois que Bekele est plus fort que Gebrselassié. En vitesse pure et en accélération, il est au-dessus ». Bekele, bel athlète, pourrait éclabousser de sa classe les prochains rendez vous mondiaux.. On l’attend sur 5 000 m. Même si sur la piste, certains demandent à voir la confirmation de leur pronostic avant le grand rendez vous de l’été parisien. – K. G.



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