Athlétisme : des histoires de familles au Kenya
(MFI) Frères et sœurs s’adonnent à la pratique de l’athlétisme au Kenya. Les plus grands inspirent les petits. L’ancien champion du monde du 3 000 m steeple en 1999, Christopher Kosgei, qui a arrêté sa carrière et qui avait la particularité de courir pieds nus a deux jeunes frères, espoirs sur la même distance. Il s’agit de Stephen et Abraham, respectivement médaillés d’argent et de bronze des derniers Jeux du Commonwealth l’an dernier à Manchester. La liste des athlètes de même famille engagés en athlétisme est longue. Billy Konchellah, excellent coureur du 800 m, deux fois champion du monde dans les années 1980, était le frère aîné de Patrick Konchellah, autre coureur de demi- fond. Dans certaines ethnies du Kenya où les gens ne portent pas forcément le même nom de famille même s’ils sont issus du même géniteur, John Ngugi, cinq fois champion du monde de cross country entre 1986 et 1991 est le frère aîné de James Kariuki. Le champion olympique du 1 500 m, Noah Ngeny, est le frère de Philip Kibitok (800 m). Il y a aussi les Ndereba (Catherine et Anastacia) qui sont marathoniennes ou les Barsosio (Selina la plus connue et Jepkemboi) et les frères Chirchir (William et Cornelius) qui courent sur 800 et 1 500 m. – K.G.
Football : la FIFA serait en pleine santé financière
(MFI) Début avril, le président de la FIFA, Sepp Blatter, paradait devant la presse. « Il y a un an, les finances de la FIFA faisaient l’objet de toutes les rumeurs, jusqu’à une possible faillite. Je me suis engagé à faire la lumière sur les comptes et je peux vous annoncer aujourd’hui que la situation financière de la FIFA est plus que florissante ». Après une fin d’année 2001 et un début d’année 2002 extrêmement mouvementés qui l’ont amenée vers une réélection avant le début de la Coupe du monde, malgré de nombreux scandales, le Suisse s’est donc refait une santé. Procédant à l’épuration de ses principaux opposants au sein de la FIFA et au ravalement d’une image ternie, Blatter a donc redressé les comptes d’une manière étonnante. Après la faillite de son agence marketing, ISL, et du propriétaire des droits télé des Coupes du monde 2006 et 2010, certains acteurs internes à la FIFA prévoyaient une perte de 330 millions d’euros. Blatter a présenté un bilan positif de 77,39 millions. En fait, dès la faillite des deux sociétés qui lui fournissaient 90% de ses revenus, la FIFA a de suite créé sa propre agence marketing, Infront, reprenant les droits télés. Dans la foulée, un plan d’austérité drastique a permis d’économiser officiellement 207,85 millions d’euros. Ce qui veut dire que l’association entretenait un sacré train de vie… Et comme ses recettes marketing sur la période 2002-2006 se montent à 690 millions d’euros, la FIFA affiche au final 101,62 millions de fonds propre. Incroyable redressement qui donne un moral d’acier à Joseph Blatter, déjà parti pour se représenter à la présidence de la Fifa, en 2006. – M. R.
Athlétisme : ces records qui défient le temps (400 m et 800 m hommes)
(MFI) Les records africains des 400 et 800 m hommes tiennent respectivement depuis plus de dix huit ans et quinze ans. Le record continental du 400 m (44’’17) appartient au Nigérian Innoncent Egbunike et a été réalisé le 19 août 1987 au célèbre meeting de Zurich. Le Nigérian (42 ans maintenant) vit aux Etats-Unis où il s’occupe de l’entraînement d’athlètes dont des Africains. Le Kenyan Samson Kitur (décédé récemment) talonne le Nigérian avec un chronomètre de 44’’18 qui lui avait permis de décrocher la médaille de bronze du 400 m des Jeux olympiques de Barcelone en 1992. Le record du 800 (1’42”28) est plus vieux encore puisqu’il date du 26 août 1984 et a été établi à Cologne. L’auteur est le Kenyan Sammy Koskei. Ce dernier qui est âgé de 42 ans est le genre d’athlète « météorique » qu’on remarque surtout chez les Kenyans. La rumeur qui court au sujet de ces athlètes kenyans est qu’ils viennent courir juste le temps d’amasser quelques paquets de dollars en vue de se payer une ferme. – K.G.
JO 2008 : la bataille fait rage pour la construction des sites de Pékin
(MFI) A la veille du vote pour l’obtention des JO 2008, Pékin n’avait pas hésité à promettre de « s’engager dans les plus importants travaux de construction depuis la Grande muraille, il y a deux mille ans ». Aujourd’hui, 22 des 37 stades nécessaires restent toujours à construire. Avant juillet, le comité d’organisation devrait présenter au monde à quoi ressembleront les installations. Après avoir parlé de financement public, Pékin a décidé de faire appel au privé. Et pour convaincre les investisseurs étrangers, les Chinois ont promis des prix préférentiels sur les terrains et des avantages fiscaux. Les enjeux sont énormes. L’année passée, la presse officielle parlait de 21 milliards de dollars pour moderniser la ville (stades mais aussi routes, métro, parcs, etc.). La presse économique parle aujourd’hui de trente six milliards ! Difficile de prédire l’avenir. Mais il y a de quoi aiguiser l’appétit des entreprises étrangères, qui prendraient en s’engageant dès maintenant une bonne place dans une économie en plein boum. Ce qui était, après tout, le véritable enjeu de la nomination de Pékin. – M. R.
Athlétisme : le parcours du président de la Fédération internationale
(MFI) L’actuel président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, a été un sauteur en longueur dans sa jeunesse. Le dernier recueil de statistiques de l’athlétisme africain de Yves Pinaud paru aux éditions Polymédias à Paris, a reconstitué les marques de M. le président. La carrière de M. Diack au plus haut niveau s’est déroulée entre 1957 et 1960. En 1957, son meilleur saut est de 7,20 m. L’année suivante, à 25 ans, Diack atteint le pic avec 7,63 m puis il redescend à 7,48 m en 1959 et 7,22 m en 1960. C’est une grave blessure au genou qui interrompt la carrière de l’athlète. Quelques années plus tard, il devient entraîneur d’une équipe de football dakaroise avant d’être appelé comme directeur technique du football sénégalais. Jeune cadre de son pays (inspecteur des finances), il devient ministre des Sports et fonde en 1973 la Confédération africaine d’athlétisme amateur. – K.G.
Football : Desailly nouveau recordman des sélections françaises
(MFI) Cent quatre : c’est le nouveau record français du nombre de sélections en équipe de France établi par Marcel Desailly, face à l’Egypte en avril dernier. A bientôt 35 ans, le capitaine de l’équipe de France semble en pleine forme. Un peu moins véloce, certes, mais toujours aussi difficile à bouger. De quoi voir l’avenir proche de manière très optimiste. Sans se faire de souci. « Ce qui me reste de carrière correspond à une nouvelle donne. Je me la gère tout seul dans le souci de la compétition et non dans l’idée du prestige et du statut. » Après avoir tout gagné (champion’s league avec le Milan AC, coupe du monde et championnat d’Europe avec l’équipe de France), le franco-ghanéen de Chelsea peut, il est vrai, voire les choses sereinement. « La logique serait que je m’arrête en 2004. Mais franchement, pourquoi aujourd’hui parler de m’arrêter alors que je m’éclate. J’estime que ma saison est une bonne saison. Je continue donc jusqu’à ce que le sélectionneur en décide autrement. Je m’arrêterai si je sens que je perds un peu de passion, si le désir se fait moins vif. Je crois que j’arrêterai quand je le déciderai. » Du Dessailly dans le texte ! Toujours aussi sûr de son fait. « J’aurais pu arrêter après la Coupe du monde mais je suis content d’avoir continué. Vous savez pourquoi ? Parce que comme je sais faire le dos rond, moi et quelques autres, nous avons pu absorber toutes les critiques, tous les coups de massue. Après cette Coupe du monde, il fallait continuer, oui, pour encaisser le matraquage médiatique. C’était la meilleure manière d’aider les jeunes. Outre que, peut être, notre présence a pu les tranquilliser, si je n’avais pas été là, sur qui aurait-on cassé du sucre ? » Rendez-vous pour la 105ème sélection le 18 juin, avec l’ouverture de la Coupe des confédérations. – M. R.
Cyclisme : une société pour gérer le Tour cycliste du Sénégal
(MFI) Fort du succès connu en 2002, le Tour cycliste du Sénégal va se structurer pour la prochaine édition programmée du 18 au 28 septembre prochain. Il est prévu de monter une structure dénommée la Société du Tour pour gérer l’évènement. Le Tour du Sénégal, qui a repris en 2000 après l’interruption qui a suivi les deux premières éditions, est encore soutenu par les pouvoirs publics. En 2002, le chef de l’Etat s’était impliqué en mettant les gros moyens à la disposition des organisateurs. Grâce à un petit avion et deux Fokker de l’armée, les téléspectateurs sénégalais ont pu suivre quotidiennement la course et même les coulisses du Tour. Une première. Le Tour du Sénégal 2003 comportera huit étapes pour un total de 1 055 km. Les organisateurs qui avaient réussi à mobiliser 92 coureurs de 16 équipes l’an dernier comptent en faire venir un peu plus pour la 6ème édition. – K.G.
Athlétisme : Barber sur le chemin du renouveau
(MFI) Eunice Barber revit. Après son retour à la compétition mi mars, l’heptathlonienne française d’origine sierra léonaise accumule les bonnes performances. 13’’31 au 100 m, 1,81 m en hauteur, 13,20 m au poids, 6,44 m en longueur ou 48,86 m au javelot. Fin mai, il lui restait encore deux disciplines dans laquelle elle ne s’était pas alignée (800 m et 200 m) et surtout, Barber n’a pas encore effectué un seul heptathlon depuis son arrêt de la compétition, il y a deux ans à cause d’une irritation du nerf sciatique. Mais son entraîneur, Bob Kersee, veut être prudent. « Elle est encore un peu lourde et faible ». Mais l’Américain reste très optimiste et la trouve beaucoup mieux moralement qu’il y a deux ans, avant ses ennuis. Il affirme même que la championne du monde 1999 est d’ores et déjà capable de réaliser 6 500 points. Un score qui la placerait déjà parmi les athlètes de pointe. « Seule une poignée de filles sont capables de réaliser un tel total. Mais Eunice est tellement plus douée. Je considère que mon boulot est de l’amener entre 6 800 et 7 000 points aux mondiaux ». Si le physique tient, Barber pourrait alors reprendre son titre perdu l’année passée à Edmonton, après un triste 0 au lancer du poids. – M. R.
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