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17/07/2003
Chronique Football

Afrique : le Bénin coiffe au poteau le Tchad et le Niger

(MFI) Bénin, Niger et Tchad : les trois footballs partageaient le même destin, ils n’avaient jamais obtenu une qualification en phase finale de Coupe d’Afrique des nations avant le début des éliminatoires de l’édition de 2004.
Ils avaient décidé de se donner les moyens d’y arriver lors des éliminatoires avec l’implication des autorités politiques. Le Niger et le Tchad ont recruté des entraîneurs étrangers avec la particularité qu’ils sont des Africains, l’Ivoirien Yéo Martial pour le Niger et le Camerounais Jean Paul Akono pour le Tchad qui ont respectivement conduit chacun la sélection de son pays natal à une victoire majeure. CAN 92 pour l’Ivoirien et Jeux olympiques 2000 pour le Camerounais. Mais c’est le Bénin sous les ordres d’un autre entraîneur africain venu en dernière minute, le Ghanéen Cecil Jones Attuquayefio (lauréat en tant que joueur en 1965 avec le Black Star de la CAN) qui ravit la vedette au Niger et au Tchad. Comme beaucoup de pays africains, la sélection béninoise est composée en majorité de footballeurs expatriés évoluant dans les divisions inférieures du football européen. A noter que quelques rares footballeurs d’origine béninoise ont joué dans un passé récent parmi l’élite française. Il s’agit de Adjovi Boco (Lens), Hippolyte Dangbeto (Caen) et Sadou Do Rego (Quimper). Parmi les meilleurs attaquants français actuels, figure Sylvain Govou, un joueur né de parents béninois.

Afrique : le cercle des non initiés de la phase finale de la CAN se rétrécit

(MFI) Bénin, Rwanda et Zimbabwe enverront pour la première fois une sélection nationale en Coupe d’Afrique des nations en janvier 2004 en Tunisie. Ils rejoignent le groupe des pays qui ont, au moins, disputé une fois la CAN (Ile Maurice, Libye, Mozambique, Namibie et Tanzanie).
Au total, trente quatre pays ont au moins joué une fois la phase finale. Dix huit pays n’ont jamais encore disputé la phase finale de la CAN qui s’est pourtant beaucoup « démocratisée » depuis qu’elle accueille (1996) seize équipes pour le tournoi final. Il s’agit du Botswana, du Burundi, du Cap Vert, des Comores, de Djibouti, de l’Erythrée, de la Gambie, de la Guinée Bissau, de la Guinée équatoriale, du Lesotho, de la République centrafricaine, de Madagascar, de la Mauritanie, du Niger, de Sao Tome et Principe, des Seychelles, de la Somalie, du Tchad.

Afrique : l’étonnante série de qualifications en CAN du Burkina Faso

(MFI) Sous son ancienne appellation de Haute Volta, le Burkina n’avait joué que la phase finale de la CAN de 1978. Depuis 1996, il est régulièrement présent et va disputer pour la cinquième fois consécutive la compétition en Tunisie en 2004. Ce qui est un record en Afrique de l’Ouest où il est le seul pays dans ce cas avec l’absence de la Côte d’Ivoire. En termes de participations, il fait mieux que le Mali qui en sera à sa quatrième participation et le Togo à sa cinquième. Deux footballs qui ont dans l’ensemble un meilleur palmarès que lui. Le football burkinabé lui aussi compte sur ses expatriés disséminés en Europe, notamment en Belgique. Si le championnat national est d’un niveau très modeste, la multiplication des centres de formation lui permet de détecter de jeunes pousses qui ont beaucoup de talent. Les autorités politiques et particulièrement le président Blaise Compaoré, grand amateur de football, encouragent les sélections nationales. C’est son régime qui a soutenu l’organisation, relativement bien réussie selon la CAF, de la CAN 98.

Egypte : les reconversions d’Ahmed Shoubeir

(MFI) L’ancien gardien de but de la sélection égyptienne des années 1980-1990, Ahmed Shoubeir, s’est reconverti comme consultant de football dans des chaînes de télévision et collabore également dans une agence de presse de son pays. Le goût de la lecture prédisposait un peu l’ancien sociétaire du National Al Ahli à cette activité. Il n’a pas voulu devenu entraîneur, un métier qui est devenu « saturé » selon lui. Membre de la fédération égyptienne de football, Shoubeir est aussi au service de la Confédération africaine de football. A ce titre, il a officié ces derniers temps comme commissaire de match lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2004.

Presse du football africain : le retour de African Soccer

(MFI) Le mensuel panafricain de football African Soccer publié en anglais à Londres est réapparu en juillet 2003. Un an sépare le dernier numéro du précédent qui datait de la fin de la Coupe du monde de football 2002. Le directeur de publication du magazine, Emmanuel Maradas, journaliste originaire du Tchad explique ce long silence par « un manque de liquidités ». Après les événements du 11 septembre 2001, selon lui, les annonceurs ont redéfini leurs priorités. Et dans ce schéma, l’Afrique a été perdante. African Soccer qui a la prétention de couvrir le football africain est sérieusement concurrencé sur ses deux principaux marchés de l’Afrique subsaharienne anglophone, Afrique du Sud et Nigeria, par le magazine sud-africain Kick Off. Ce mensuel a deux éditions : une pour l’Afrique du Sud et une pour le Nigeria.

La FIFA s’attaque à la fraude sur l’âge

(MFI) Les faussaires sont avertis ! la FIFA a décidé de traquer ceux qui fraudent sur leur âge lors des compétitions de jeunes. L’instance mondiale du football va instaurer un contrôle suivant les procédés scientifiques dans ses prochaines compétitions de jeunes et les confédérations pourraient lui emboîter très vite le pas. La fraude est courante dans le Tiers monde, notamment en Afrique et en Amérique latine. Sur l’âge réel des joueurs, on grignote quelques années.
La pratique est d’autant plus aisée que dans plusieurs pays, l’état civil n’est pas fiable. Certains faussaires se promènent même avec des formulaires d’état civil vierges prêts à l’emploi.
Le président de la fédération ghanéenne de football Ben Koufie ne reconnaissait-il pas lui même que la plupart des jeunes joueurs de son pays qui ont gagné des compétitions internationales ces dernières années étaient plus âgés que leurs adversaires ? En tout cas, le fait est que certains joueurs de son pays n’ont jamais « grandi » car on ne les a pas tous retrouvés au palier supérieur. Guy Roux, l’entraîneur d’Auxerre évoquant les Africains que son club reçoit pour des tests a déclaré un jour : « Les joueurs que nous recevons ici viennent avec un âge TVA ». Une manière de dire qu’ils ne déclarent pas leur âge réel. Les faussaires qu’on retrouve parmi les dirigeants ou des intermédiaires peu scrupuleux ont plus d’un tour dans leur sac. Leur gamme de tricheries est variée, elle va de la diminution de l’âge à l’établissement d’une nouvelle identité.

Kouassi Guesdet

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