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MFI HEBDO: Sport Liste des articles

22/08/2003
Chronique Omnisports

Football : Roberto Carlos veut racheter son ancien club

(MFI) Les footballeurs milliardaires ont parfois aussi des élans du cœur. Les joueurs brésiliens, en majorité d’origine très modeste, un peu plus souvent que les autres. Ainsi Roberto Carlos, l’arrière gauche du Real Madrid, vient d’annoncer son désir de devenir carrément le propriétaire du club qui l’a révélé : l’Uniao Sao Joao de la ville d’Araras, où il a joué de 1990 à 1992, avant de rejoindre Palmeiras puis l’Inter de Milan en 1995, et le Real Madrid en 1996. « Ce ne serait pas un investissement mais plutôt un engagement envers l’Uniao, club auquel je dois tout ce que j’ai. » L’actuel président du club, Jose Maria Pavan, a expliqué il y a deux semaines qu’il était disposé à vendre le club, le premier du pays à se muer en entreprise, selon la Loi Pelé. Mais il ne s’attendait pas à ce que quelqu’un soit intéressé et encore moins quelqu’un comme Roberto Carlos. Pavan estime le capital du club à 12 millions de dollars, ce qui ne devrait pas être un obstacle pour le joueur du Real, qui selon Pavan, possède un patrimoine de quelque 70 millions de dollars. Effectivement, il peut se permettre un beau geste.
M. R.


Athlétisme : l’Afrique du Sud prend de la hauteur avec Hestrie Cloete et Jacques Freitag

(MFI) Les Africains sont capables de rivaliser avec les meilleurs dans certains concours, notamment la hauteur depuis le retour en 1992 de l’Afrique du Sud dans le giron du sport mondial. En hauteur, javelot et perche, les Blancs d’Afrique du Sud dominent les autres athlètes du continent. L’athlétisme sud-africain possède aujourd’hui une paire de sauteurs en hauteur capables de monter sur les plus hautes marches des podiums avec Hestrie Cloete, championne du monde en 2001 à Edmonton et Jacques Freitag. Hestrie Cloete (25 ans) née Storbeck a amélioré douze fois le record d’Afrique en 1998-1999. Le 9 août dernier à Berlin, elle a battu pour une énième fois le record d’Afrique en le portant à 2,05 m. Jacques Freitag (21 ans) est également recordman d’Afrique chez les messieurs avec 2,37 m (réalisé le 23 mars dernier à Durban). Il tourne régulièrement autour de 2, 35 m depuis quelques mois. Le saut en hauteur est une histoire de famille chez les Freitag, sa mère a été championne d’Afrique du sud du saut en hauteur dames en 1973 au moment où les athlètes de ce pays n’avaient aucun contact avec l’extérieur du fait de la politique d’apartheid.
K. G.


Football : le Real se réjouit déjà d’avoir signé avec Beckham

(MFI) La tournée asiatique du Real Madrid n’a pas fait l’unanimité et avait plus l’allure d’une tournée d’un cirque que d’une préparation à la saison qui s’annonce mais les dirigeants du Real se frottent les mains. Ce n’est pas tous les jours que 30 000 personnes viennent assister à un simple entraînement pour 82 euros ! Et tout ça grâce à David Beckham devenu un véritable dieu depuis la dernière Coupe du monde. La compagnie Castroil Oil, qui avait commandé une étude révélant que 80 % des Thaïlandais, des Vietnamiens et des Chinois achèteraient ses produits pétroliers si l’Anglais en vantait l’image avant de signer un contrat lui garantissant 1,5 million d’euros pour deux ans, a donné des idées au Real Madrid. Après avoir encaissé 9 millions d’euros pour leur tournée asiatique en attendant les juteux contrats télé qui devraient rapidement suivre, les 35 millions du transfert de Beckham devrait donc être prochainement remboursés. Lors de la cérémonie de présentation, en juillet dernier, 570 journalistes étaient accrédités. Mieux, le Real avait fait payer les chaînes de télé souhaitant filmer la visite médicale d’usage ! Le jour de la signature, 8 000 maillots frappés de son numéro 23 (celui de l’ex basketteur Michael Jordan, choisi par la femme du joueur…) ont été vendus en huit heures !
M. R.


Basket : l’inoxydable Angolais Jean-Jacques Conceicao

(MFI) Pour la 7ème fois, Jean Jacques Conceicao est devenu champion d’Afrique avec la sélection masculine d’Angola, lauréate de la 22ème édition mi-août 2003 à Alexandrie. En dehors de la première participation de son pays au championnat d’ Afrique de 1980 au Maroc, ce basketteur né il y a 39 ans en République démocratique du Congo a pris part à tous les autres championnats. Il a joué avec toutes les générations d’internationaux angolais. Les différents entraîneurs nationaux qui se sont succédé à la tête de la sélection depuis vingt ans n’ont pas encore trouvé de remplaçant à cet intérieur bagarreur aux rebonds. Jean Jacques Conceicao a acquis son métier et son expérience en Europe où il a sillonné les terrains avec ses différents clubs du Portugal, d’Espagne et de France, notamment le Cercle Saint-Pierre de Limoges. A quarante ans l’an prochain, si Jean-Jacques continue, il ne serai pas loin d’être le doyen du tournoi de basket des Jeux olympiques d’Athènes où l’Angola représentera l’Afrique.
K. G.


JO d’Athènes : en retard et pas très écolo…

(MFI) Aux toutes dernières nouvelles, le CIO affirme qu’à un an de l’échéance, Athènes n’est pas plus en retard que Sydney, en 1999. Etonnant revirement, après les multiples coups de gueule que les patrons du CIO ont dû donner depuis trois ans. Mais on n’en est plus à un près… Athènes qui accueillera 10 500 athlètes le 13 août 2004 n’est encore qu’un immense chantier. Métro, tramway, sites… Il suffit de s’y promener pour le constater. Aujourd’hui, il n’y a qu’un seul site terminé! Mais, comme le veut l’usage, Gianna Angelopoulos, présidente du comité d’organisation affirme que tout sera prêt dans les temps, alors… En attendant, la capitale grecque, ville la plus polluée d’Europe depuis des années, nage dans une atmosphère encore plus encrassée que d’ordinaire. Et Nikos Charalambides, le directeur de Greenpeace Grèce, n’y va pas par quatre chemins : si Sydney avait reçu une note de 5/10 de la part de l’ONG, Athènes reçoit « un zéro pointé » ! Ce n’est pas bon pour l’image du CIO qui faisait de l’environnement un de ses chevaux de bataille depuis quelques années. « Aucun des engagements pris par les organisateurs n’a été respecté. Un exemple absurde : il n’y a même pas un panneau solaire dans le village olympique alors que c’est un marché énorme dans le pays. » Quant au site de Schinias, qui recevra les épreuves de canoë et d’aviron, c’est encore pire : creusé sur un site archéologique et ornithologique au mépris de l’environnement et de l’histoire, on s’aperçoit que le site est aujourd’hui balayé par un vent qui va grandement gêner les rameurs ! « Il y avait apparemment trop d’intérêts financiers en jeu pour que le projet soit remis en question. » glisse Charalambides. C’est que le temps presse…
M. R.


Natation : des nageurs ivoiriens faussent compagnie à leur délégation aux Mondiaux de Barcelone

(MFI) La Côte d’ Ivoire a été l’un des rares pays africains à avoir pris part, fin juillet, aux derniers Championnats du monde de natation à Barcelone. Ses athlètes ont fait quelques progrès puisque dans le classement définitif qui tient compte des qualifications, la Côte d’Ivoire fait partie des quarante premiers pays même si aucun de ses athlètes n’a pas vu l’ombre d’une médaille. A la fin de la compétition, trois nageurs (Ben Ahmed Touré, Zié Ahmed Ouattara et Landry Deugnufo) se sont évanouis dans la nature. Cette pratique est devenue presque courante avec les sélections nationales de Côte d’Ivoire. C’est la quatrième fois en l’espace de cinq ans que des sportifs faussent compagnie à leur encadrement. De jeunes rugbymen ivoiriens en Grande Bretagne et des handballeurs du même pays en France avaient profité de compétitions internationales pour disparaître. On a connu la même situation ces dernières années avec des athlètes d’Ethiopie, du Gabon, du Sénégal, de République centrafricaine et du Nigeria ; le phénomène concerne le plus souvent de jeunes sportifs. La conséquence est qu’il devient de plus en plus difficile pour certaines fédérations d’obtenir des visas pour les déplacements à l’ étranger dans les consulats occidentaux.
K. G.


Basket : Jordan parti, l’Amérique veut le remplacer par Lebron James

(MFI) Lebron James, à peine majeur, bénéficiaire d’un contrat de 90 millions de dollars signé avec Nike et d’un contrat de basketteur conclu avec Cleveland : voici la dernière petite merveille de la NBA, pas encore arrivé mais déjà annoncé comme le nouveau Jordan. Un délire collectif sans limite. Quelque 15 000 spectateurs se sont récemment déplacés pour le voir jouer un simple match de ligue d’été. Les Cavaliers sont persuadés d’avoir décroché le jackpot. A peine quelques heures après l’annonce de son arrivée, le nouveau maillot des Cavs floqué à son nom était déjà devenu un véritable succès national et s’arrachait à travers tout le pays, que ce soit en magasin ou sur internet. Pour la franchise de l’Ohio, tous les compteurs sont au vert. Même les ventes de billets décollent de façon vertigineuse. Cancre de la NBA, les Cavs vont pour la première fois de leur histoire atteindre le plafond d’abonnements. De quoi donner le sourire aux édiles de Cleveland, eux aussi atteints et persuadés que Lebron James est capable de redynamiser l’économie de la région ! C’est ce qu’affirme madame le maire, Jane Campbell : « James devait devenir un exemple pour les citoyens de la ville, sa réussite motiver la jeunesse et lui donner le goût du travail. » Que dire d’autre ?
M. R.


Athlétisme : les premiers transferts « commerciaux » d’athlètes du Kenya

(MFI) Sans le crier sur les toits, la plupart des athlètes africains qui ont choisi de porter les couleurs des pays européens ces dernières années l’ont fait pour des espèces sonnantes et trébuchantes. Voilà que deux espoirs kenyans, Stephen Cherono (3 000 m steeple) et Albert Chepkurui (10 000 m) décident de changer de pays et de nom à la fois et l’avouent. Ils ont décidé de porter les couleurs du Qatar et auront comme noms Saif Said Shaheen (pour Stephen) et Ahmad Hassan Abdullah (pour Albert). Il paraît que cela s’est passé avec la bénédiction des autorités politiques du Kenya. Ce qui est vraisemblable en considérant la rapidité avec laquelle, la fédération kenyane a envoyé la lettre de sortie de ces deux athlètes à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) pour leur permettre de participer aux Championnats du monde de Paris. En échange de ces facilités, le Qatar a promis de construire… une piste d’athlétisme pour le Kenya.
Autres temps, autres mœurs, le précédent régime kenyan du président Daniel Arap Moi ne voulait pas du tout entendre parler de ces changements de nationalité. Il n’avait pas apprécié, au début des années 1990, le départ pour le Danemark de Wilson Kipketer, la star mondiale du 800 m et l’avait fait savoir à la fédération. W. Kipketer a été ainsi l’exception kenyane dans ce domaine.
L’IAAF a laissé faire sans réagir les tractations entre le Kenya et le Qatar. « C’est l’argent qui décide de tout, il n y a plus de limites », s’est indigné un agent d’athlètes. C’est l’Afrique surtout qui risque d’être vidée de ses forces vives car les pays du continent n’ont pas les mêmes armes que les autres. Les athlètes kenyans, déjà accusés de privilégier les cachets qu’ils empochent dans les meetings plus que les compétitions où ils représentaient leur pays, vont sauter sur l’occasion. Dans les prochaines années, le risque est grand de voir des bataillons de coureurs de fond et de demi-fond du pays de Keino, changer de maillot national.
K. G.




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