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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

06/12/2002
Chronique Santé

Internet : médicaments de mauvaise qualité

(MFI) Les autorités sanitaires irlandaises s’inquiètent de la mauvaise qualité des médicaments vendus sur internet. Le manque de traçabilité, de responsabilité des fournisseurs et des défauts de qualité graves ont été relevés sur plusieurs sites du réseau mondial qui opèrent sur le sol irlandais. L’an dernier, 30 cas de défauts graves ont été enregistrés comme, notamment, la présence de débris de verre dans des ampoules dont le contenu devait être injecté par intraveineuse. Des effets secondaires indésirables ont été notifiés dans 2 282 rapports, soit une augmentation de 62 % par rapport à l’année précédente.

Les dangers du diesel confirmés

(MFI) L’Agence américaine de Protection de l’Environnement a étudié pendant 30 ans les conséquences sur les hommes et les animaux d’une exposition chronique aux gaz émis par les moteurs diesel. Les conclusions du rapport de l’Agence ne laissent place à aucun doute : les particules émises par ces moteurs sont non seulement responsables de cancers du poumon mais aussi de nombreuses affections respiratoires et pulmonaires. Le travail américain confirme des études antérieures, notamment britannique et suédoise. Celles-ci démontraient l’existence de réactions inflammatoires des voies aériennes et la pénétration de particules émises par les moteurs diesel, au plus profond des tissus pulmonaires chez des enfants.

Ostéoporose et calculs rénaux : une cause commune

(MFI) Des chercheurs français viennent de mettre en évidence une cause génétique commune qui empêche le rein de retenir le phosphate. C’est cette déficience qui est responsable de l’ostéoporose et de la lithiase rénale (calculs rénaux). Dans ces deux maladies, on observe en effet une fuite exagérée du phosphate dans les urines. L’équipe du Pr Gérard Friedlander (Inserm) a identifié le gène appelé NTP2a comme étant responsable à la fois de la déminéralisation de l’os et de la formation de calculs rénaux. L’identification de ce gène est une première étape pour la compréhension des mécanismes qui déclenchent ces maladies. L’autre perspective concerne la mise au point d’outils de diagnostic et de traitements.

Toxine botulique : des interrogations sur la sécurité

(MFI) La toxine botulique (Botox) est de plus en plus utilisée en médecine mais aussi en esthétique, pour réduire les rides du front. Le Dr Nicolas Abrishamian expose ses interrogations dans le Lancet après avoir constaté qu’environ 5 % de ses patients atteints d’une sclérose en plaques ou de sclérose latérale amyotrophique avaient reçu de la toxine botulique dans un but cosmétique. « Nous ne pouvons pas prouver qu’il existe une relation de cause à effet mais nous sommes inquiets » déclare-t-il. Au nom du principe de précaution, plusieurs voix qui font autorité se sont jointes à celles du Dr Abrishamian pour qu’on détermine si la toxine botulique, injectée dans l’épiderme du front, ne risque pas de migrer ailleurs dans l’organisme et éventuellement d’y faire des dégâts.

Des protéines qui protègent du virus du sida

(MFI) Des chercheurs ont découvert des protéines naturelles qui expliqueraient la résistance de personnes infectées par le virus du sida mais qui ne développent pas la maladie. Ces trois protéines (appelées alpha-défensines) sont produites chez la plupart des gens, explique le Dr David Ho, responsable du programme de recherche, mais sans que l’on sache pourquoi, elles protègent seulement certaines personnes contre le sida. « Il n’est pas certain que nous arrivions à transformer cette découverte en une thérapie utile, admet le Dr Ho. Mais nous essayons de rétrécir ces protéines qui sont naturellement très grosses de façon à les rendre plus efficaces contre le virus ». Ce ne sera peut-être pas la solution idéale, mais cela pourrait devenir (selon le chercheur) une autre arme contre le sida.

Le trachome recule au Maroc

(MFI) En trois ans, le Maroc a déjà réduit des trois quarts la fréquence du trachome. Cette maladie, qui est la première cause de cécité évitable dans le monde, est provoquée par une bactérie et transmise par les mains sales, le linge et les mouches. Elle touche avant tout les « oubliés du développement » des régions les plus démunies. Les laboratoires Pfizer fournissent l’antibiotique nécessaire au traitement qui est distribué par l’organisation International Trachoma Initiative. La Tanzanie, le Ghana, le Mali, le Soudan, le Vietnam et l’Ethiopie, le Népal et le Niger ont également mis en place des programmes de lutte contre le trachome qui incluent de la chirurgie pour les formes avancées de la maladie. Dès 2003, l’Egypte, le Sénégal et la Gambie rejoindront le mouvement.

Claire Viognier


Encadré : VRAI OU FAUX ?
Les additifs alimentaires sont-ils dangereux pour la santé ?


(MFI) Faux. Ces produits ajoutés aux aliments servent d’abord à en garantir la qualité hygiénique ou sanitaire. Certains additifs comme les conservateurs vont empêcher le développement de micro-organismes. Les antioxydants, quant à eux, sont utilisés pour retarder le processus de dégradation dû à l’oxygénation, notamment le rancissement des huiles.
D’autres additifs servent à maintenir ou à améliorer le goût, l’odeur, la couleur ou la texture des aliments. C’est le rôle des acidifiants, gélifiants, colorants, renforçateurs de goût ou encore des épaississants. Emulsifiants, stabilisants, anti-agglomérants ou gélifiants permettent aux industriels de résoudre des difficultés techniques et aussi d’influer sur les coûts.
Les additifs sont désignés par la lettre E suivie de trois ou quatre chiffres. Cette lettre E signifie que l’innocuité du produit en question a été rigoureusement évaluée par la Commission européenne. Tout additif non mentionné sur une liste officiellement établie est interdit.
Même si l’innocuité de ces additifs est certifiée, la consommation de produits industriels devrait être limitée. Simplement parce que ces aliments pourtant bien pratiques sont aussi la plupart du temps trop riches en graisses, en sucres ou en sel.

C. V.




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