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MFI HEBDO: Culture Société Liste des articles

06/02/2003
Chronique Environnement

Menace sur la banane Cavendish

(MFI) « Contrairement aux informations alarmistes qui circulent, la banane ne risque pas de disparaître », affirme l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Il existe de nombreuses variétés de bananes, mais seule la banane Cavendish, qui ne représente que 10% de la production et de la consommation mondiale de bananes et qui est commercialisée en Amérique du Nord et en Europe, est menacée par la maladie de Panama. Cette infection causée par un champignon, qui attaque les racines des bananiers, fait un retour en force. Après l’Asie, l’Afrique du Sud et l’Australie, elle menace d’anéantir les plantations d’Amérique latine et des Caraïbes, où on cultive la Cavendish. Les bananes constituent une denrée alimentaire importante dans les pays en voie de développement. Elles servent d’aliment de base à cinq cents millions de personnes en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Une culture orang-outang

(MFI) D’après le magazine Science, une étude de plusieurs années d’observation, menée sur les orangs-outangs du Sud-est asiatique, a démontré que ce singe transmet ses connaissances aux générations suivantes et que celles-ci intègrent ces informations et modifient en conséquence leurs comportements. Ces recherches, réalisées par neuf spécialistes des primates sur six groupes d’orangs-outangs de Bornéo et de Sumatra, en Indonésie, ont répertorié 24 types de comportements distincts ou d’utilisation d’outils, qui sont transmis de génération en génération. Birute Galdikas, qui travaille à l’Orangutan Foundation International de Los Angeles aux États-Unis et à l’Université Simon Fraser en Colombie Britannique, au Canada, explique que « l’existence d’une culture chez les orangs-outangs montre que l’origine de la culture est plus ancienne qu’on ne le pensait ». Elle daterait de 14 millions d’années, date à laquelle les ancêtres des grands singes asiatiques et la lignée des hominoïdes africains se sont séparés.

Lait de vache clonée

(MFI) Pour fabriquer un lait plus performant, une équipe de chercheurs néo-zélandais est parvenue pour la première fois, après 126 tentatives, à produire des vaches clonées capables de fabriquer un lait amélioré et plus résistant à la chaleur. Ces vaches produisent certaines protéines en plus grande quantité que leurs sœurs normales. Cet apport protéinique devrait faciliter la fabrication des fromages et permettre à l’industrie laitière de réaliser de substantielles économies. Des bovins ont déjà été clonés avec succès dans le passé pour aider à la fabrication de nouveaux médicaments, les « protéines-médicaments ». Mais c’est la première fois qu’une telle tentative est menée dans le but d’améliorer la qualité du lait elle-même.

Le dauphin le plus rare du monde en danger

(MFI) Gravement menacé de disparition, le dauphin d’Hector est condamné à disparaître sans la mise en place rapide d’un plan de sauvetage. Il ne reste plus qu’une centaine de spécimens de cette espèce de dauphin, la plus petite de la planète, qui ne vit que dans les eaux néo-zélandaises. En effet, durant la seule année écoulée, six dauphins d’Hector ont été retrouvés noyés, vraisemblablement pris dans des filets de pêche. Or, avec une population totale d’une centaine d’individus, il est estimé que la mort non naturelle de plus d’un de ces cétacés par tranche de cinq ans empêche l’espèce de retrouver une population viable. En août dernier, le ministre néo-zélandais de la pêche a d’ailleurs interdit tout filet de pêche dans l’habitat du dauphin d’Hector. Cependant, un recours des pêcheurs contre cette décision a récemment été accepté par la Cour Suprême, et les filets ont fait leur retour dans la zone sensible.

Les OGM gagnent du terrain

(MFI) D’après un rapport de l’ISAAA, l’Association des industries agricoles et semainières, les surfaces cultivées avec des OGM (Organismes génétiquement modifiés) ont progressé de 12 % en 2002 dans le monde. Les cultures d’OGM couvrent une superficie globale de près de 60 millions d’hectares et constituent le cinquième des surfaces mondiales de soja, de coton et de colza. Les Etats-Unis, l’Argentine, le Canada et la Chine restent les plus importants pays de cultures OGM. En Chine, plus de la moitié du coton est issu des biotechnologies. L’Inde, la Colombie et le Honduras ont mis ces plantes en culture pour la première fois en 2002.

2002 année « chaude »

(MFI) Les experts de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont déclaré dans leur rapport sur l’état du climat mondial que l’année 2002 aura été la deuxième année la plus chaude depuis près d’un siècle et demi. Kenneth Davidson, qui dirige le programme d’étude du climat à l’OMM, confirme que la planète se réchauffe à un rythme accéléré : sa température moyenne a grimpé depuis 1976 à un rythme trois fois plus élevé que celui qui a prévalu sur un siècle. La hausse globale depuis 1900 atteint 0,6 degrés. Les neuf années les plus chaudes ont été enregistrées après 1990. Ce réchauffement rapide est sans précédent sur la période de 1 000 ans, pour laquelle on dispose de moyens fiables de contrôle : carottage de la banquise, examen des anneaux de croissance des arbres, analyse de la vase au fond des mers. Pour les responsables de l’OMM, ce réchauffement est dû essentiellement à la pollution atmosphérique.

20 pétroliers « Prestige » et 75 « Erika » chaque année en Méditerranée

(MFI) Selon un rapport du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), les pollutions dues aux dégazages et déballastages sauvages en Méditerranée représentent l’équivalent de 20 pétroliers « Prestige » ou 75 « Erika », par an soit 1,5 million de tonnes. L’association écologiste détaille les rejets par « déballastage » et « dégazage », souvent confondus dans le langage courant. Les déballastages sont produits essentiellement par les pétroliers. Une fois sa cargaison déchargée, le pétrolier doit « ballaster » : remplir d’eau de mer ses cuves pour assurer sa stabilité. Lorsqu’il se prépare de nouveau à charger, il vide ses cuves de l’eau de mer souillée qu’elles contiennent: ce « déballastage » doit théoriquement avoir lieu dans les installations portuaires, mais est souvent fait en mer pour des raisons d’économie. 500 000 tonnes sont ainsi déversées illégalement chaque année en Méditerranée selon le FMN. A cela, il faut ajouter les « dégazages » : rejets d’huiles de vidange et de résidus de fioul des moteurs, qui sont stockés à bord et illégalement vidés en mer, soit une moyenne de 1 million de tonnes par an.

Arnaud Jouve

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