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29/10/2004
Chronique Football

La Fifa cherche une parade contre les détournements

Dans le cadre de son Programme d’assistance financière aux fédérations, la Fédération internationale de football (Fifa) vient de prendre une décision considérée comme salutaire. Les fonds qu’elle va verser n’iront plus directement sur le compte des fédérations. Il leur faut désormais un compte spécial, avec l’obligation d’être audité tous les six mois par un expert externe, pour recevoir ce soutien. Sous l’ère Blatter, la Fifa a fait de gros investissements dans le football africain ces dernières années, notamment à travers le projet Goal qui consiste à doter les fédérations de sièges ou de centres d’entraînement. Dans un passé récent, elle a également versé de l’argent sur les comptes des fédérations dans le cadre du soutien annuel qu’elle leur apporte. Mais le constat qui est fait dans nombre de pays africains, c’est que l’argent n’ a pas toujours été utilisé pour le football. Il a été détourné par des dirigeants véreux à d’autres fins. La liste des pays et des dirigeants pointés du doigt est longue…

Une opération « Inonder le Sénégal de ballons »

L’excellent parcours de la sélection nationale sénégalaise en Coupe du monde 2002 a donné des idées au président Abdoulaye Wade. Il a demandé à des sociétés nationales d’apporter leur soutien à son initiative dénommée : « Inonder le Sénégal de ballons ». L’opération, lancée après le Mondial asiatique, vient d’aboutir. Sept mille ballons de football ont été envoyés à la présidence qui a procédé à la distribution en septembre et octobre 2004. Des missions ont été menées à l’intérieur du pays pour fournir des ballons aux écoles, aux centres de formation et aux ligues régionales. Les clubs de l’élite du football sénégalais ont également fait partie des récipiendaires.

La fédération ivoirienne veut des pelouses de qualité pour la sélection nationale

Le président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anoumou, souhaite que les stades d’Abidjan soient dotés de surfaces de jeu dignes de ce nom. Les terrains des deux principaux stades de la capitale économique se trouvent dans un état de dégradation avancée. Il estime que les chances de qualification pour la Coupe du monde de la sélection de la Côte d’Ivoire s’exprimeront mieux sur un terrain de jeu de qualité. Des experts étrangers sont déjà venus voir l’état de la pelouse des principaux stades ivoiriens. En dehors du grand stade de football d’Abidjan (stade Houphouët-Boigny), la fédération penche pour un revêtement synthétique pour la seconde aire de jeu de la ville (stade Champroux). Face aux problèmes de maintenance, quelques pays africains sont entrain d’opter pour le synthétique dont les dernières générations ont presque les mêmes qualités que le gazon naturel. Selon la qualité du revetement, le coût d’un terrain synthétique peut varier entre 200 et 300 millions de francs CFA.

John Collins, un joueur originaire du Liberia sous les couleurs des Pays-Bas

A 19 ans, John Collins a fait ses débuts internationaux avec le maillot orange des Pays-Bas, en août dernier contre la Suède. Fils d’un réfugié, Collins a quitté son pays natal alors qu’il avait huit ans. C’est pourquoi il affirme qu’il est néerlandais, même s’il a des racines libériennes. Il avait été sollicité pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2006 par le Liberia. Mais il n’a pas donné suite à cette requête. Né près de la frontière ivoiro-libérienne, Collins espère revenir un jour dans le pays de ses aïeux. Pour l’instant, ce qui le préoccupe le plus c’est sa carrière professionnelle. Il a signé un contrat qui court jusqu’en 2008 avec le club anglais de Fulham. Ensuite, cet attaquant voudrait évoluer dans un grand club européen.


Kouassi Guesdet


Les infrastructures de la CAN 2002 au Mali suscitent beaucoup d’interrogations

(MFI) Le Mali a investi près de 50 milliards de francs CFA pour s’équiper en vue de la CAN 2002. Cinq nouveaux stades ont été édifiés à Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti. De plus, en l’absence d’hôtels, les organisateurs ont innové en construisant des logements pour les sportifs et les dirigeants (appelés « villages CAN ») dans les villes sites de la compétition. Plus de deux ans après, la question de la maintenance de ces joyaux et de leur utilisation se pose. Les gestionnaires ont reçu comme mission de l’Etat « d’entretenir, d’animer et de rentabiliser » ces sites. Mais avec des rencontres locales qui ne génèrent pas de recettes importantes, peu d’entre eux sont en mesure de remplir ce cahier des charges.
Les rares recettes tirées des matches le sont au grand stade de Bamako où s’est disputée la finale de l’édition de la CAN 2002 entre le Sénégal et le Cameroun. Mais cette enceinte n’ a accueilli depuis ce match que …trois rencontres internationales. C’est l’Etat lui-même qui a affecté un budget spécial pour l’entretien de la plupart de ces stades. Jusqu’à quand ?
Certain stades ne sont pas utilisés, comme celui de Ségou où l’on continue à jouer dans le vieux stade municipal, ou celui de Mopti qui n’a pas d’équipe disputant le championnat d’élite du Mali.
Concernant les villages CAN, l’avenir est plus incertain encore. Des opérateurs privés qui avaient obtenu des facilités de l’Etat ont fait construire des maisons. La plupart d’entre elles se retrouvent vides après la fête. Les loyers très chers proposés ne trouvent pas preneur dans l’un des pays les moins nantis de la planète. Certains propriétaires ont transformé leurs maisons en auberges et les ouvrent à des conférences ou des séminaires. Un pis aller pour nombre d’observateurs qui estiment que ces sites sont tout de même nécessaires pour promouvoir le football malien.


K. G.




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