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06/12/2002
Chronique Football

Le Tchad et le Niger font confiance à des entraîneurs venus d’autres pays du continent

Contrairement aux nombreux autres pays africains qui ont recruté des techniciens européens principalement français, le Tchad et le Niger ont fait, eux, appel à des entraîneurs originaires d’un pays du continent pour leurs sélections nationales. Le Camerounais Jean Paul Akono (Tchad) et l’Ivoirien Yéo Martial (Niger) ont reçu pour mission de qualifier les équipes de ces deux pays pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations 2004.
Le fait est inédit en Afrique noire francophone où généralement les entraîneurs venus d’autres pays africains dirigent le plus souvent des clubs. Il y deux ans environ le Kenya avait fait appel au Nigérian Christian Chukwu, un ancien capitaine des Green Eagles, pour conduire la sélection nationale mais l’expérience ne fut pas probante.
Jean Paul Akono et Yéo Martial qui ont déjà dirigé les sélections nationales de leur deux pays ont un beau palmarès, puisque le Camerounais a conduit à la victoire les Lions indomptables lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000 et l’Ivoirien était l’entraîneur des Eléphants, vainqueurs du trophée de la Coupe d’Afrique des nations en 1992 à Dakar.

Afrique : le banc de touche pour certaines vedettes africaines en Angleterre

La concurrence est rude dans le championnat d’Angleterre de première division (Premiership) pour nombre de vedettes africaines consacrées. Ce sont surtout les joueurs qui évoluent dans les trois grands clubs anglais (Manchester United, Liverpool FC et Arsenal FC) qui ressentent le plus cette concurrence. Ces clubs aux gros budgets qui sont parmi les plus riches d’Europe ont pour habitude de recruter des « réservistes » en vue des compétitions autres que le championnat ou les coupes d’Europe.
Du fait de cette vive concurrence, les Africains de ces trois clubs arrivent à fréquenter souvent le banc de touche, cas des Sénégalais Elhadj Diouf et Salif Diao à Liverpool, du Nigérian Nwanko Kanu et de l’Ivoirien Kolo Touré à Arsenal ou du Sud-Africain Quintone Fortune à Manchester. Les autres Africains évoluant dans des clubs moins riches et qui disposent de moins de joueurs ont plus de possibilités de disputer les matches du championnat anglais.

Egypte : Hossam Hassan, le joueur aux trente titres

A 36 ans, Hossam Hassan est toujours présent sur les terrains, de même d’ailleurs que son jumeau Ibrahim. Cette longévité (dix huit ans au plus haut niveau) est synonyme d’un palmarès éloquent qu’on ne trouve chez aucun autre footballeur africain et arabe.
Le sociétaire du Zamalek du Caire (depuis qu’il quitté le club rival Ahly, au début de la saison 2001) détient le record mondial du nombre de présences en sélection nationale avec 157 matches joués depuis 1985. Il a gagné une trentaine de titres dont 2 trophées de la Coupe d’Afrique des nations en 1986 et 1998, deux coupes des Vainqueurs de coupe et deux Ligue des champions avec Ahly. Il a aussi remporté onze fois le titre de champion d’Egypte, dix fois avec Ahly et une fois avec Zamalek.

Nigeria : 100 000 dollars pour le prix d’un match amical international de sélection à domicile

Pour faire venir une équipe étrangère disputer un match international contre les Super Eagles sur leurs terres, la fédération nigériane de football doit débourser entre 100 et 200 000 dollars. A preuve les deux dernières rencontres livrées à domicile, le déplacement de l’Egypte a coûté 100 000 dollars et celui de la Jamaïque, deux fois plus (200 000 dollars). A ce prix, les organisateurs ont trouvé que la location des places ne peut couvrir les frais d’organisation d’un match de la sélection nigériane. C’est pour cette raison que, en dehors de l’Afrique du Sud, des pays du Nord (Maroc, Algérie et Egypte), les autres pays de l’Afrique subsaharienne n’ont pas les moyens d’abriter des matches contre des sélections européennes ou sud-américaines. Ce qui explique la mode de ces derniers temps, les sélections africaines organisent des matches contre leurs homologues en Europe, ce qui coûte moins cher et qui présente aussi l’avantage pour elles de pouvoir disposer de l’essentiel de leurs joueurs qui évoluent sur place.

Sénégal : Youssoupha Ndiaye, un ancien footballeur au ministère des Sports

C’est un ancien footballeur, Youssoupha Ndiaye (64 ans), qui a été nommé en novembre dernier au poste de ministre d’Etat chargé des Sports. Le nouveau ministre sénégalais était un membre de la seule sélection nationale de football du Sénégal à avoir remporté une grande distinction. Il s’agit de l’équipe lauréate des Jeux de l’Amitié de 1963. Ndiaye était un redoutable attaquant, il avait même marqué à cette occasion l’un des deux buts qui avait donné la victoire du Sénégal contre la France amateurs (2-0) en demi-finale du tournoi. Ndiaye avait par la suite privilégié ses études universitaires sur le football et était devenu magistrat. Jusqu’avant sa nomination, il était le Président du Conseil constitutionnel. Très lié à l’ancien vice-président du Comité international olympique, Kéba Mbaye, celui-ci l’aurait recommandé et il est devenu depuis l’an dernier, à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City, membre du CIO. Ndiaye aura à qui parler à la fédération nationale de football: il jouait en même temps que son président Malick Sy au sein de l’équipe du Sénégal de 1963.

Kouassi Guesdet


Les grands clubs africains en ligne

(MFI) Les grands clubs africains ne sont pas en retard d’une guerre, ils sont pour la plupart sur Internet. Le besoin d’informer sur le club est la démarche la mieux partagée. Avec des sites plus ou moins engageants mais où on trouve l’essentiel sur la vie des équipes, notamment l’histoire, les joueurs, les dirigeants et des news.
Les supporters des clubs occupent parfois un espace sur la toile, beaucoup d’échanges entre les fans de l’équipe sur le site assez convivial du club cairote (www.zamalek.com). Les sites des autres équipes sont un peu plus classiques, comme celui du plus grand club africain, Ahly du Caire (www.ahly.com) qui vous promène à travers les péripéties passionnantes de la vie de cette équipe. L’un des derniers clubs à avoir un site est le TP Mazembe abrité depuis le Canada (info@tpmazembe.com). Le grand club ghanéen, l’Ashanti Kotoko de Kumasi a aussi son site (www.kotoko.com) qui n’est pas encore à la hauteur de la légende de cette formation. C’est en Afrique du Sud qu’on trouve le plus grand nombre de clubs en ligne, notamment Jomo Cosmos (www.jomocosmos.co.za) et Kaizer Chiefs (www.kaizerchiefs.com).
Fédérations et joueurs professionnels africains évoluant en Europe ne sont pas en reste, nombre d’entre eux ont un site. Mais dans l’ensemble, c’est en Afrique noire francophone qu’on trouve le moins de sites pour le football. A noter le cas du Sénégal dont la fédération ne dispose pas de site. Le football sénégalais est le seul à se trouver dans ce cas parmi les cinq pays présents à la dernière Coupe du monde.

K. G.




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