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Patrick Mboma

Le buteur nomade du foot camerounais


Patrick Mboma (au premier plan) évolue actuellement au sein du club japonais Tokyo Verdy 1969
(photo AFP)


  Cameroun   (L'équipe)



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Bell juge les buteurs de la CAN  ( 06/02/2004)

Actuellement en tête des buteurs de la CAN, Patrick Mboma, 33 ans, a traîné ses crampons sur les terrains de trois continents. Le joueur du club japonais Tokyo Verdy 1969 a pourtant failli ne pas participer à la CAN 2004.

C’est la CAN 2000 puis les Jeux olympiques de Sydney qui ont fait de Patrick Mboma une star et lui ont valu son surnom: «magic». Le buteur des Lions indomptables est alors âgé de 29 ans. Auteur de quatre buts au cours de la phase finale de la CAN disputée au Nigeria et au Ghana et remportée par le Cameroun, il se voit décerner dans la foulée le titre de joueur africain de l’année. Artificier en chef des Lions qui vont décrocher l’or olympique, Mboma connaît alors la consécration.

Tout vient à point à qui sait attendre. Il faut dire que Mboma, qui possède la double nationalité franco-camerounaise, a fait des début tardifs au sein de la sélection camerounaise. Il a attendu 1995 avant d’enfiler le maillot des Lions. Auparavant, le jeune Patrick, né à Douala le 15 novembre 1970 mais élevé en France à partir de l’age de deux ans, lorgnait vers les rangs de l’équipe de France.

Mercenaire du football, Mboma a planté ses crampons sur les pelouses de trois continents. Il débute sa carrière professionnelle au Paris-Saint Germain où le buteur maison de l’époque qui n’est autre que George Weah lui barre la route. Pour qu’il ne se morfonde pas sur le banc, le club parisien le prête à l’équipe de Chateauroux (2e division) où il inscrit 17 buts en 29 rencontres.

Sur le point d’entrer dans la légende

Le buteur est rappelé par le PSG au cours de la saison 1994-95 avant de faire escale à Metz puis de revenir dans la capitale française pour la saison 1996-97. Commence ensuite son expérience japonaise au sein du Gamba d’Osaka. En 28 matchs, il inscrit la bagatelle de 25 buts et s’offre le luxe de réaliser le premier «coup du chapeau» (trois buts dans la même rencontre) de la première division japonaise.

Au lendemain de la Coupe du monde 1998 disputée en France, Mboma revient sur le vieux continent à Cagliari (Italie) où il marque 15 buts en 32 matchs avant de rejoindre Parme (Italie) pour deux saisons (2000-2002). Auteur de 4 buts lors de la CAN 2000, Mboma éclate sur les écrans de télévision du monde entier à l’occasion des Jeux olympiques de Sydney. Auteur d’un but contre le Brésil en quart de finale puis de l’égalisation contre le Chili en demi-finale, Patrick Mboma décrochera avec ses coéquipiers l’or olympique à l’issue d’une finale inoubliable contre l’Espagne.

Lors de la phase finale de la CAN 2002 au Mali, Patrick Mboma inscrit trois buts et les Lions indomptables conservent leur titre continental. Mais de retour dans son club, il ronge son frein sur le banc parmesan, et Mboma est finalement prêté au club anglais de Sunderland (2002-2003).

Fin 2002, le buteur se laisse convaincre par les sirènes libyennes. En compagnie du nigérian Victor Ikpéba, Mboma rejoint les rangs du club Al Ittihad de Tripoli qui ambitionne de décrocher la première coups d’Afrique des clubs de l’histoire de la Libye. Las, l’aventure ne dure qu’un temps. Et en 2003, Patrick Mboma opte finalement pour un retour au pays du soleil levant et signe avec l’un des clubs de la capitale nippone (Tokyo Verdy 1969) ou il a la lourde tache de remplacer le Brésilien Edmundo. Mission accomplie puisqu‘en 18 rencontres sous le maillot de Tokyo il trouve à 13 reprises le chemin des filets adverses.

Absent de la première sélection de l’entraîneur du Cameroun, Winfried Schäfer, pour cette CAN 2004, Patrick Mboma a dû sa présence dans la liste des 22 Lions indomptables à l’intervention personnelle du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya. Un choix pertinent puisque Mboma est en passe d’entrer dans la légende. Avec 11 buts inscrits en phase finale de la CAN, il est actuellement le 4e meilleur buteur de l’histoire de la compétition derrière l’Ivoirien Laurent Pokou (14 buts), le Nigérian Rachidi Yekini (13 buts) et l’Egyptien Hassan El Chazli (12 buts).

Patrick Mboma est marié à Guila et père de trois enfants. En hommage à l’un de ses modèles (Cruyff) l’un de ses deux fils est prénommé Johann. Mais la référence perpétuelle, celui à qui on le compare sans cesse est un autre chasseur de buts camerounais: Roger Milla.
Philippe Couve
06/02/2004




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