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France-Uruguay
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La France en ballottage
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David Trezeguet face au gardien uruguayen Fabian Carini. Dans cette Coupe du monde, les buteurs français sont toujours en échec.
© AFP
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Championne du monde en titre, la France a inscrit son premier point en deux rencontres. Désormais elle doit, pour se qualifier, battre impérativement le Danemark par deux buts d'écart.
Toujours privée de son maître à jouer Zinedine Zidane, remplacé pour cette rencontre par Johann Micoud, l'équipe de France n'a pu faire mieux que match nul avec l'Uruguay. Pourtant les Français ont montré un meilleur visage que lors du match initial contre le Sénégal, bien qu'ils n'ont pas été épargnés par les ennuis. A la quinzième minute de jeu, sortie de Franck Leboeuf sur blessure, ce qui a contraint Roger Lemerre à recomposer son quatre défensif, Lizarazu restant à gauche, Thuram glissant au centre à côté de Desailly et Candela rentrant à droite; et, à la vingt-cinquième minute, plus grave encore, le carton rouge de Thierry Henry, pour un tacle appuyé sur Marcelo Romero, qui allait contraindre ses coéquipiers à jouer à dix contre onze.
Les Français, encore secoués par leur défaite du match d'ouverture, semblaient avoir pris de bonnes résolutions et passaient les neuf premières minutes de la partie aux abords de la surface uruguayenne, ouvrant quelques brêches par David Trezeguet, signalé deux fois hors-jeu dans ses face-à-face avec le gardien Fabian Carini. Les Uruguayens avaient volntairement adopté une position attentiste, et ce n'est qu'à la dix-huitième minute qu'ils parvenaient à solliciter une première fois Fabien Barthez sous l'impulsion d'Alvaro Recoba. Le pied droit du gardien français détournait le tir. Recoba, le plus dangereux des hommes de la Céleste, donnait une deuxième fois le frisson, peu avant la demi-heure de jeu, à la défense des Bleus, mais Barthez était bien placé. Dans le dernier quart d'heure, les Français reprenaient le dessus: un joli coup de tête de Trezeguet et une frappe d'Emmanuel Petit sur le poteau.
Victoire impérative contre le Danemark
De retour des vestiaires, on allait vivre dix minutes endiablées entre la cinquantième et la soixantième minutes. Candela, d'abord, tentait une feuille morte dans la lucarne, mais une claquette de Carini sortait le ballon en corner. Sur la contre-attaque, Recoba tirait sur Barthez. Quelques secondes plus tard, le gaucher uruguayen, excentré, ne réussissait pas à redresser sa course, alors que Barthez était dans le vent. A la cinquante-cinquième minute c'est Carini qui était tout heureux de capter une tentative à bout portant de Trezeguet. Il y aura encore un tir d'Abreu, puis un départ de Micoud. Il y aura encore en toute fin de rencontre l'échec de Sylvain Wiltord remarquablement servi par Lizarazu et celui de Magallanes face à Barthez.
0-0. Le premier de la XVIIe Coupe du monde. Record battu des cinq dernières éditions, puisqu'il aura fallu attendre le 19e match pour assister à, une rencontre sans but. Ce qui ne fait pas vraiment les affaires d'une équipe de France qui sera privée pour le dernier match contre le Danemark de Petit (2 cartons jaunes), de Leboeuf, blessé aux adducteurs, mais qui devrait retrouver Zidane. Pas d'autre solution que de gagner ce match par deux buts d'écart. Obligation de victoire pour l'Uruguay contre le Sénégal, mais seulement avec un but d'écart. En revanche Danois et Sénégalais peuvent se contenter d'un seul point. La France est en ballotage. Pas gagné d'avance.
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Gérard DREYFUS
06/06/2002
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France
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