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Tunisie-Belgique

Voyage retour en vue



La joie du buteur tunisien Raouf Bouzaiene (à gauche) et du défenseur Radhi jaidi.
© AFP


  Tunisie   (L'équipe)
  Belgique   (L'équipe)
  Japon   (L'équipe)
  Russie   (L'équipe)


La troisième participation de la Tunisie à une Coupe du monde risque de s'arrêter, comme les deux premières, après le premier tour. Vaincre le Japon lors de son dernier match paraît un exploit difficile à réaliser.

Avant la Coupe du monde, au lendemain d'une Coupe d'Afrique des antions décevante, après le départ de son entraîneur et les résultats des matches de préparation, on ne voyait pas beaucoup de chances à la Tunisie de passer le premier tour. De fait, il faudrait un miracle contre le Japon, pour remettre en selle une équipe de Tunisie, comme souvent, décevante. Plus par incapacité de se dépasser, que par manque de talent.

C'est bien là le problème. Sur ses deux premières sorties, la Tunisie n'a jamais donné l'impression d'être allée en Asie pour y réussir une grande performance et sortir de l'anonymat dans lequel elle se complaît. Tout se passe comme si les joueurs tunisiens manquaient d'ambition à l'approche des grands rendez-vous. Dans leur partie face à la Belgique, il leur aura fallu attendre presqu'un quart d'heure pour se réveiller. Entre-temps, la Belgique avait ouvert le score; un centre de la droite au deuxième poteau, une remise de la tête dans l'axe du but,un service de Branko Strupar et Marc Wilmots, à bout portant, ne laisse aucune chance à Ali Boumnijel. Ce but allait agir comme un aiguillon pour les Tunisiens. Hassen Gabsi, dos au but belge, tentait un ciseau retourné, pas très dangereux mais qui remettait l'équipe en confiance. Quelques instants plus tard, la Tunisie bénéficait d'un coup franc bien placé, à un oeu plus de vingt mètres de la ligne de but belge. Raouf Bouzaiene avait une idée derrière la tête; il posait tranquillement son ballon, tout en ne quittant pas du regard le gardien belge et son mur protecteur. Frappe du pied gauche. La balle bien enroulée passait sur la droite du mur et prenanit en défaut Geert de Vlieger. Le coup de pied parfait sur lequel un gardien n'a pas de réponse. Les deux équipes se retrouvaient à égakité après dix-sept minutes de jeu. Les occasions d'aggraver la marque n'allaient, par la suite, ne pas être bien nombreuses. Un penalty oublié par l'arbitre alors que Mourad Melki n'était pas tombé tout seul dans la surface des Belges; un bon centre de Trabelsi que ni Jaziri, ni Badra n'arrivait à reprendre face au gardien; une frappe de Bart Goor à bout portant dévié in extremis en corner par Khaled Badra; enfin sur un nouveau centre de Hatem Trabelsi destiné à Ziad Jaziri contraignait le défenseur Eric Deflandre à une intervention sur sa ligne.

Que pouvait-on attendre de deux équipes pas très volonaristes au cours de la seconde moitié de la bataille? Un enthousiasme réchauffé par le retour aux vestiaires? Pas vraiment. La deuxième période allait être soporifique, en dépit d'une légère domination belge avec une action dangereuse peu après l'heure de jeu qui obligeait Ali Boumnijel à intervenir sous la menace directe de Bart Goor. Côté tunisien quelques tentatives lointaines de Kaies Ghodbane, menaçantes surtout, en toute fin de rencontre, pendant le temps additionnel. les hommes d'Ammpar Souayah sont désormais tout proche du retour, car on ne voit pas comment ils pourraient endiguer le tsunami japonais qui risque de déferler par vagues vendredi à Osaka. Les Japonais qui n'auront besoin que du point du match nul mettront un point d'honneur à conclure la première phase de la compétition par une deuxième victoire. Et encore une fois, les Tunisiens ne devront s'e prendre qu'à eux-mêmes et à leur manque de tonicité.
Gérard DREYFUS
10/06/2002




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