|
|
Angleterre-Danemark
 |
L'Angleterre jubile
|
England : jubilatoire
© AFP
|
Douze ans après sa dernière présence en quart de finale, l'Angleterre refait surface. Son succès 3-0 face au Danemark situe désormais ses ambitions: gagner comme en 1966
L'Angleterre est là et bien là. A l'heure des pronostics, on l'avait un peu oubliée. Il ne lui a fallu qu'une seule mi-temps pour régler son compte à des Danois sonnés d'entrée.
A peine le coup d'envoi avait-il, en effet, été donné que les Anglais bénéficiaient du premier corner. Tiré de la gauche vers la droite par le spécialiste des coups de pied arrêtés, David Beckam. Balle au deuxième poteau pour la tête de Rio Ferdinand sur le gardien Thomas Sorensen qui ne parvenait pas à s'en saisir et le relâchait dans son propre but. Après seulement quatre minutes, la rencontre démarrait par un coup de tonnerre. les Danois n'avaient pas leur percussion habituelle et encaissaient un deuxième but à la 22ème minute: un centre de Trevor Sinclair, à l'extérieur de la surface, un dégagement raté du milieu de terrain Thomas Gravesen, Nicky Butt, en embuscade, donne d'une petite pichenette devant lui à Michael Owen qui trompe à bout portant le gardien danois. Les Nordiques étaient dominés, même s'ils auraient pu revenir à la marque sur une très belle action d'Ebbe Sands, qui, après deux crochets consécutifs, effaçait Sol Campbell puis Ashley Cole. Hélas sa frappe passait de peu à côté du but. Et juste avant la mi-temps, alors que la pluie tropicale faisait son apparition, Beckam s'échappait sur le côté droit du terrain, centrait à la limite de la surface pour un Emile Heskey lancé dont le tir puissant passait sous le malheureux Sorensen. 3-0. Il n'y avait plus grand chose à espérer dans le camp danois. De fait, la deuxième période ne sera qu'un long "au revoir" aux Danois, en dépit de quelques tentaives plus percutantes que lors de la phase initiale. Mais on ne refait pas un tel handicap en quarante-cinq minutes face à une Angleterre qui, pour le moment, a su parfaitement gérer sa compétition. Une épreuve qui commande une parfaite gestion de ses efforts. N'oublions pas que l'Angleterre n'avait pas eu à s'employer dans son dernier match de poule contre l'Angleterre, déjà garantie alors de sa présence en huitième de finale.
Les camarades de David "Spice Boy" Beckham ont une belle carte à jouer. Défense d'Arsenal, milieu de Manchester United, attaque de Liverpool: c'est peut-être là la potion magique du succès. On sera fixé au prochain tour où l'Angleterre devrait être opposée au Brésil, le 21 juin à Shizuoka, à moins que la Belgique...
|
Gérard DREYFUS
15/06/2002
|
|
|
|
|
|
France
rfimusique