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USA-Mexique

Amérique: la ruée vers l'Ouest



Le Mexicain Manuel Vidrio (à g.) bondit devant l'Américain Eddie Lewis. Vainqueurs 2 à 0, les Etats-Unis se réveillent à l'Ouest. Il y aura peut-être encore du nouveau dans les jours qui viennent...
© AFP


  Etats-Unis   (L'équipe)
  Mexique   (L'équipe)


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Huit ans après avoir disputé les huitièmes de finale devant leur public, les Américains ont franchi une étape supplémentaire, à la surprise générale, et affonteront au prochain tour l'Allemagne.

Se méfier des certitudes; Les Mexicains devaient, disait-on, avant le match, s'imposer, et pourquoi pas facilement, devant les Etats-Unis. Résultat, les Nord-Américains l'ont emporté par deux buts à zéro. Il n'était pas écrit que Bruce Arena fignolerait une tactique spécialement adaptée à son adversaire, qu'il jouerait avec trois défenseurs et non quatre, qu'il demanderair à son milieu de terrain renforcé de pratiquer un marquage individuel. Un dispositif qui a grandement perturbé une équipe mexicaine très séduisante lors de son match précédent contre l'Italie et qui a empêché les protégés de Javier Aguirre de conduire la manoeuvre comme elle l'avait programmé.

Les premières minutes étaient à l'avantage des «Aztèques» qui tentaient de s'installer dans le camp américain. Johan Rodriguez en profitait pour tester les réflexes du gardien Brad Friedel, le premier sollicité. Les Américains laissaient faire, avant de sortir pour la première fois de leur moitié de terrain à la huitième minute. Claudio Reyna partait sur le côté droit, centrait pour Josh Wolff qui passait en retrait à Brian McBride, démarqué, qui ne laissait pas passer l'occasion d'ouvrir la marque. Les Mexicains, sur la première réplique de leur adversaire, étaient cueillis à froid. Vérification des propos de Javier Aguirre pendant cette Coupe du monde: «mon équipe joue bien pendant soixante-quinze minutes; on a du mal à entrer et à sortir des matches».Bien sûr, ils continuaient d'exercer une pression sur les Américains, sans être très tranchants. Ramon Morales, au quart d'heure de jeu, voyait un de ses tirs passer de peu à côté de la cage; Cuauhtemoc Blanco n'était pas plus heureux, e heurtant à un Friedel décisif. Seule alerte pour le gardien Oscar Perez, à la 37e minute, sur une reprise instantanée du pied gauche de Josh Wolff. 1-0 à la mi-temps. Les Américains avaient fait preuve d'un impitoyable réalisme.
La deuxième période allait, en bonne partie, être la réplique de la première avec une formation mexicaine multipliant les initiatives, mais ne trouvant pas le moyen de la concrétiser, par manque de lucidité devant le but et par volonté de revenir le plus vite possible à la hauteur des Américains. Leur meilleure occasion aurait pu être un penalty, peu avant l'heure de jeu, mais l'arbitre n'avait pas vu la faute de main de John O'Brien. Usés par cette quête du but salvateur, les «Aztèques» disparaissaient à petit feu et les Américains en profitaient pour ajouter un deuxième but sur une tête de l'attaquant Landon Donovan. 2-0. C'était le score final.

Les Américains qui avaient terminé à la dernière place du Mondial 98 sont en quarts de finale, renouvelant leur performance de 1930, année où ils avaient même joué les demi-finales (cette première Coupe du monde, en Uruguay, s'était jouée sur invitation). Contre l'Allemagne, ils ne seront pas plus les favoris qu'ils ne l'étaient face au Mexique. L'Amérique se réveille à l'Ouest où il y aura peut-être encore du nouveau dans les jours qui viennent.
Gérard DREYFUS
17/06/2002




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