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Brésil-Belgique
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Samba-balle!
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Le Brésil, vainqueur par 2 à 0 face aux Belges, poursuit sa course sans avoir véritablement rassuré ses inconditionnels.
© AFP
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Un but de Rivaldo, puis un autre de Ronaldo ont permis au Brésil de signer une victoire plus que laborieuse face à une équipe de Belgique souvent dominatrice. Le favori auriverde a beaucoup souffert.
Pas convaincants du tout les Brésiliens que les bookmakers anglais ont installé après les matches de poule dans le fauteuil de premier favori. Certes, ils sont les seuls à avoir gagné tous leurs matches, mais leur prestation contre le Brésil a été des plus médiocres, reposant exclusivement sur deux exploits individuels, le premier de Rivaldo, le deuxième de Ronaldo, surtout opportuniste sur son but de fin de rencontre.
Les Diables rouges belges n'étaient visiblement pas impressionnés par un stade tout de jaune vêtu et largement acquis à la cause de la Seleçao. Après trente secondes de jeu, ils se signalaient par un joli tir de Mbo Mpenza qui n'était pas loin de surprendre Marcos. Puis Vanderhaeghe et Verheyen lui emboîtaient le pas. Au diable les réputations. Ronaldo et Ronaldinho venaient même donner un coup de main à leurs défenseurs. Allait-on assister à une nouvelle surprise ? Pas tout de suite, car les hommes de Luiz Felipe Scolari entraient enfin dans la partie: un tir de Juninho Paulista à côté de la cage, un corner de Rivaldo qui longe la ligne de but sans trouver preneur. Le match était lancé de part et d'autre. La première occasion vraiment dangereuse était brésilienne. A la dix-huitième minute, Ronaldinho fixait la défense des Rouges, servait Ronaldo isolé sur sa gauche, à l'entrée de la surface, mais le tir de ce dernier, bien enveloppé, ne faisait que frôler le but... Les Belges répliquaient par leur capitaine Marc Wilmots, devancé in extremis par Marcos. Et, dans la foulée, Rivaldo exécutait un numéro de haute voltige, un ciseau face au but, très spectaculaire, qui passait largement au-dessus de la transversale. A la 35e minute, Wilmots inscrivait le premier but du match, mais l'arbitre, considérant qu'il avait pris appui sur Roque Junior, invalidait le but. Pas évident. Les Brésiliens lâzchaient leurs artistes, Rivaldo, Ronaldinho, Roberto Carlos et Ronaldo, un peu emprunté à l'image de ses camarades. les Brésiliens n'étaient pas à leur affaire, comptant sur un exploit personnel pour faire la difference face à des Belges, mordants dans le ballon, tenaces et mieux organisés.
Au retour des vestiaires, la troupe de Robert Waseige prenait toutes les initiatives s'insatllant résolument dans la moitié de terrain brésilienne. A la 52e minute, elle était à deux doigts de trouver sa récompense sur une frappe en pivot de Wilmots, écarté en fin de course par Marcos. Dix minutes plus tard, c'est Mpenza qui partait sur le côté droit, servait Wilmots, encore une fois Marcos était sur la trajectoire. Les Belges dominaient mais n'arrivaient à aller au bout de leurs intentions. Et comme souvent, dans de pareilles circonstances, les Brésiliens forçaient le destin sur un démarrage de Ronaldinho, à droite. Une longue transversale trouvait Rivaldo, à l'entrée de la surface. Dos au but, le joueur du Barça contrôlait de la poitrine, se retournait et fusillait d'un tir puissant Gert de Vlieger. Son tir avait, au départ, été légèrement dévié par un défenseur belge. 1-0 pour le Brésil à une petite demi-heure de la fin, rien n'était joué. Ce coup du sort, loin d'abattre les Belges les poussaient à remonter à l'assaaut de la défense brésilienne. Bart Goor manquait d'un rien l'égalisation, Sonck frappait de peu à côté. Et à cinq minutes du terme de la rencontre, Ronaldo récupérant un service de Kleberson marquait, en pleine course, son cinquième but depuis le début du tournoi, qui lui permettait de rejoindre l'Allemand Klose au classement des buteurs. Vraiment la réussite n'avait pas été du côté de la Belgique.
Le Brésil, au terme d'une petite démonstration de «sam... baballe», poursuit sa course, sans avoir véritablement rassuré ses inconditionnels. Il lui faudra développer un autre football pour menacer une équipe d'Angleterre qui pourrait bien endosser l'étiquette de favori pour ce quart de finale du 21 juin à Shizuoka, au Japon.
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Gérard DREYFUS
17/06/2002
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